Gamergate : rebellion populaire, ou éruption réac ?
Qu'est-ce que le GamerGate ? Un hashtag (mot clé Twitter) qui regroupe des joueurs mécontents depuis fin août. Mécontents de quoi ? Difficile à dire tant le mouvement est composite... et s'est souvent résumé à des attaques systématiques contre les féministes, et les femmes en général, dans le monde du jeu vidéo. Parti d'une affaire privée (la révélation de détails de la vie conjugale de la développeuse indépendante Zoe Quinn par son ex, qui l'accusait d'avoir couché avec des journalistes jeu vidéo, @si en parlait ici), le GamerGate se veut un rempart contre le népotisme, la corruption et la domination supposée d'un "féminisme radical". Sa cible ? La presse jeu vidéo, notamment américaine, coupable à ses yeux de mépriser les gamers et d'imposer un agenda idéologique. Alors que la presse spécialisée s'était historiquement "battu" aux côtés des joueurs contre l'idée reçue que les jeux vidéo rendent violents, cette même presse prend aujourd'hui ses distances avec le sexisme affiché d'une partie de la communauté. Une trahison impardonnable ?