Le général "anti juges" Soubelet a-t-il le droit de "tout dire" ?
C'est une mise au rancart qui ne dit pas son nom. Pour avoir critiqué, dans un livre publié fin mars, la politique pénale du gouvernement, le général de gendarmerie quatre étoiles Bertrand Soubelet va être écarté du commandement de la gendarmerie d'Outre-mer. Déjà, en 2014, alors promis à devenir le patron des gendarmes, il avait été muté après avoir descendu en flamme, à l'Assemblée nationale, le laxisme de certains magistrats. Droit dans ses bottes, celui qui se présente aujourd’hui comme "lanceur d’alerte" l'assure : il n'a pas enfreint son devoir de réserve, mais simplement apporté "sa contribution citoyenne" au débat national.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
On pourrait d'ailleurs rappeler à la droite quelques phrases de De Gaulle qui était bien placé pour savoir quelle devait être la place du militaire.
Dans le genre : le maréchal Juin était en opposition avec De Gaulle sur l'Algérie, il avait envoyé une lettre qui soutenait Salan lors de son procès, et ça lui a valu une mise en retraite, tout maréchal qu'il fut.
Bravo à celui qui réalisera, ou relaiera, un "audit" de ce qui se passe réellement en France en matière de gestion des crimes et délits, et les résultats qui en découlent.
D'un côté, on a un militaire qui remet en cause, sans considération politique, une fusion qui le concerne, de l'autre, on a Soubelet qui viens donner un avis, bien marqué à droite comme de juste, sur les juges et la délinquance, comme si on n'avait pas assez de Zemmour sur les plateaux télé.
A ce train là, on peut espérer l'opinion d'un pacha de porte-avions sur le mariage pour tous.