Le Guardian part en guerre contre les énergies fossiles
Au Royaume-Uni, le Guardian vient de lancer une campagne d'envergure sur le changement climatique. Sa première bataille : mettre un frein à l'extraction de combustibles fossiles, en incitant les investisseurs à désinvestir de ce secteur. Pétition, articles accusateurs, campagnes très visuelles sur son site : le quotidien britannique ne fait pas les choses à moitié. Une petite révolution, dans une presse qui a adopté depuis les années 1990 une approche dépolitisée des questions environnementales.
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Derniers commentaires
Les temps changent, hélas sans doute trop lentement...
Il est vrau qu'aujourd'hui, la mode est "l'écologie" ...
Mais force est de constater, qu'aucun spécialiste, digne de ce nom, n'osera s'avancer concernant le soi-disant réchauffement climatique !
Il faudrait, pour cela, avoir des relevés, et donc un recul, de plusieurs centaines d'années ...
Qu'en est-il aujourd'hui ?
Quel spécialiste peut dire , qu'il y a 500 ans, les températures étaient moins élevées ?
Mes amis, oui, l'écologie doit nous faire prendre conscience de certains des travers humains !
Mais, pas nous affirmer des choses invérifiables scientifiquement, sans avoir le recul nécessaire !
Pensez-y mes très chers amis !
Signé la pétition. Il y a très longtemps, quelques décennies que je pense que notre Planète continuera sans nous (quelques milliards d'années). Peut-être l'occasion de limiter nos petites querelles sans intérêt ici et dans la vraie vie.
Au cas où vous l'ignoreriez, les relevés, concernant le réchauffement, n'excèdent pas un siècle !
pour faire un relevé scientifique FIABLE, il devrait être fait sur des centaines (voire des milliers ) d'années !
Arrêtons de nous prendre pour des moutons !
Parlons écologie, avec plaisir, sans pesticides, ni engrais chimiques, tout à fait d'accord, mais ces pseudos-relevés, concernant le réchauffement ...
Car que l'on ne viennent pas dire qu'ils ne connaissaient pas les causes et les coupables depuis plus de 25 ans que l'on parle du réchauffement climatique !
Ils ont été les complices d'enfumage de l'oligarchie financière c'est tout !
Parce que ces sociétés sont capables de survivre non pas à cause des investissement, mais à cause des gens qui consomment leur produits. Et ces personnes, c'est nous!
Désinvestir dans les grands groupes pétroliers, c'est risquer: 1) qu'ils rachètent leur propre actions (et donc qu'ils soient plus indépendants, et ainsi qu'ils ne puissent faire que ce qu'ils veulent) 2) que les banques investissent plus dans ces groupes et 3) que le prix du pétrole à la pompe augmente (ce qui veut dire que le prix de la nourriture, des services, etc. augmente).
Excusez moi d'être pessimiste, mais la bonne solution est de trouver des alternatives réalistes aux énergies fossiles avant de faire ce genre de pitreries. Tant que la majorité des voitures roulera au pétrole, aucune action de ce genre n'aura de vrai effet. (Ça permettra à quelques idiots de se dire que si c'est pollué, ce n'est pas à cause d'eux mais des autres méchants qui investissent dans le pétrole).
En ce qui concerne les alternatives, on pourrait discutter pendant des heures. En pratique, les solutions pronées par les écologistes demandent de faire des efforts immense sur les technologies de batteries (pour le solaire -qui ne fonctionne pas la nuit, donc qui, pour l'instant, demande de faire tourner énormément de centrales au charbon-, les voitures électriques etc). Un récent rapport sur l'énergie à démontré que l'on pouvait faire baisser la production de CO2 avec les énergies renouvellables, mais à un coût immense en terme de matières premières (il faut breaucoup plus de cuivre! http://arstechnica.com/science/2014/10/making-lots-of-renewable-energy-equipment-doesnt-boost-pollution/ ). "Renewable energy is resource intensive, but obtaining those resources doesn't do much to undercut the improvements in pollution issues that the resulting power will bring."
Pour les batteries, c'est encore pire, il faut des terres rares, la technologie n'est pas vraiment là pour remplacer le parc automobile mondial. (Faire quelques voitures électriques pour les très riches et pour faire quelques tours dans le centre des villes ne veut pas dire que l'on peut changer d'échelle).
Certains vont suggérer l'hydrogène... Pour l'instant, c'est un produit de l'extraction de gas. Donc, une ressource non renouvellable, avec un prix exhorbitant. On peut hydrolyser l'eau pour faire de l'H2, mais le processus n'est pas très efficace, il faut énormément d'électicité, (et on va me dire que le nucléaire c'est pas bien -ça a fait tellement de morts à Fukushima.... 0 -). La redistribution de l'hydrogène ne sera pas sans difficulté (compression...).
Il y a eu quelques avancées récemment au niveau de l'ammoniaque http://arstechnica.com/science/2014/07/hydrogen-powered-cars-may-be-fueled-by-stored-ammonia/ (et plus encore) mais il faut toujours faire de l'hydrogène...
Donc, en pratique, pour lutter contre l'effet de serre, il est urgent d'investir dans la recherche, fondamentale et appliquée. Ensuite, il est urgent de faire une vraie analyse -indépendante- des conséquences de chaque solution apportée.
De plus la titrisation est toujours une solution pour jeter un bel écran de fumée sur la finalité d'un investissement ou placement.
Bref c'est bien mais le jour où la majorité regardera plus dans quoi il met ses sous que le rendement n'est pas aujourd'hui.
p.s. : ça vient peut être de mon cafard de bosser le dimanche
Nota : le lien donne une page 404.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
À noter que the Guardian couvrent aussi depuis plusieurs années la campagne anti-fracking et anti shale gas.
Et bel article.
Un regret, toutefois : le passage "Inciter les investisseurs à boycotter des entreprises jugées problématiques : l'idée n'est pas nouvelle. Elle a été expérimentée avec succès à propos d'une autre cause : la lutte contre l'apartheid" aurait pu être complété par quelque chose du genre Elle est actuellement utilisée par la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions).
Selon Wikipedia : Cette campagne appelle à exercer diverses pressions économiques, académiques culturelles et politiques sur Israël afin d'aboutir à la réalisation de trois objectifs : la fin de l'occupation et de la colonisation des terres arabes, l'égalité complète pour les citoyens arabo-palestiniens d’Israël, et le respect du droit au retour des réfugiés palestiniens.
La page Wikipedia est ICI.
La cible est la même, il s'agit de montrer une mobilisation importante sur ce sujet avant le sommet de Paris en 2015.
Ce qu'il y a de notable dans ce site, c'est que contrairement à d'autres sites de pétitions en ligne, il s'agit d'un service non commercial et qui revendique un engagement politique (ils sont liés à l'association progressiste américaine Move On, notamment). Ils organisent chaque année un sondage auprès de leur communauté (à comprendre au sens très large, parce qu'on est considéré comme faisant partie de la communauté dès qu'on a signé une des pétitions de leur site !) pour identifier les causes qui doivent être les plus soutenues cette année-là.
la liste des maîtres de la presse parisienne épouse aujourd’hui plus étroitement qu’il y a quinze ans le classement des milliardaires français.
Les Échos de Bernard Arnault (1re fortune française),
Le Point de François Pinault (3e),
Le Figaro de Serge Dassault (4e),
Libération et L’Express de Patrick Drahi (6e),
Le Monde et Le Nouvel Observateur de Xavier Niel (7e),
Direct Matin et Canal Plus de Vincent Bolloré (10e).
Et je vous ai épargné Bouygues, Tapie, quelques autres.
http://www.acrimed.org/article4566.html
Medias et luxe: la presse en room-service
http://www.humanite.fr/medias/la-presse-en-room-service-557555