Mur des cons : l'auteur de la vidéo tombe le masque; procédure disciplinaire à France 3
Dans des interviews au Figaro et à Atlantico, Clément Weill-Raynal, journaliste à France 3, confirme avoir tourné la vidéo du "mur des cons" affiché dans les locaux du Syndicat de la Magistrature (SM). Critiquant les liens du SNJ-CGT de France 3 avec le Syndicat de la Magistrature, Il se dit "fier d'être à l'origine de l'affaire", mais nie avoir transmis les images au site Atlantico. Lui reprochant d'avoir dissimulé l'existence des images à sa hiérarchie, la direction de France 3 a ouvert une procédure disciplinaire contre lui.
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Derniers commentaires
Sous l'ancien régime ont a essayé de donné tout le pouvoir au corps législatif.
Le rôle du juge se bornait à l'application mécanique législative.Les lois sont désormais présumées parfaite les juges n'ont plus à l’interpréter.
Désormais si la loi présente une lacune ou une obscurité si ce n'est pas clair pour lui, celui-ci ne peut plus trancher lui même.
Les tribunaux ne peuvent plus faire les règlements,mais il s'adressent au corps législatif qui a le monopole de l’interprétation de la loi.
Les problèmes rencontrés : 1ière raison : Le Parlement est encombré (donc, comme les juges sont obligés de suspendre le procès en attendant la réponse du législateur, le référé législatif ralentit considérablement la justice).
2ième raison : Il y avait un effet pervers qui tenait au fait que le Parlement ne se contentait pas d’interpréter les textes, mais il les modifiait (étant législateur, il avait le pouvoir de le faire). Ceci conduisait à une instabilité du droit, ce qui n’était pas une bonne chose.
À l'inverse dans une époque où les règles de droit n’étaient pas encore formalisées,c'était le juge qui faisait les lois.
Celui qui jugeait était doté du sentiment de justice qui fondait sa décision.c'était ce qu'on appel le jugement par équité.
Qui pose le problème suivant.
Il n'est, en matière d'administration de la justice, pire chose que l'équité, car l'équité est un sentiment : variable selon les sentiments, elle diffère donc du tout au tout suivant les individus" . Cette diatribe virulente de Fabreguettes illustre parfaitement les peurs qui ont conduit à la limitation de l'utilisation de l'équité par le juge, dominé par une conception qui oppose l'équité, un sentiment personne et subjectif de ce qui est juste, et la loi générale, impartiale et égale pour tous.
Il reste une autre solution l’élection des juges, mais qui reste très critiqué en France.
"C'est affligeant, démagogique", a réagi Christophe Régnard, président de l'USM (majoritaire).
Il dénonce dans cette suggestion une forme de "chasse aux juges", "une façon de trouver un bouc émissaire à l'échec de la politique du gouvernement en matière de sécurité en mettant en cause les magistrats".
Le qualificatif de "démagogique" revient également dans la bouche de Mathieu Bonduelle, secrétaire générale de l'USM (2e syndicat, gauche).
"L'élection des juges est une espèce de fantasme de justice à l'américaine qui ne correspond pas au système français. Elle repose sur l'hypothèse que le juge serait laxiste et le peuple répressif. C'est une idée fausse", poursuit M. Bonduelle.
Il pointe par ailleurs les "dangers" d'un système d'élection des juges qui "risque d'encourager le développement du clientélisme, comme on le constate aux Etats-Unis".
Bien sur les juges en France ne font pas de clientélisme c'est bien connu.
l'élection des juges en Amérique remonte au président Andrew Jackson (1829-1837) et à sa méfiance envers les élites dans leur capacité de prendre de telles décisions. "Le sentiment qui s’est développé était que les juges pouvaient être achetés selon les préférences personnelles de ceux qui faisaient la sélection. De nombreux États américains ont estimé que des élections ouvertes et démocratiques seraient plus justes.
Mais Philip Grant admet bien volontiers que le gros problème de ces élections de juges tient à l’ignorance des citoyens quant à la valeur réelle des candidats. « Ce n’est pas une démocratie très saine lorsque les gens ignorent tout du système judiciaire et des juges qui le composent."
Mais, bien sûr, dans les pays où les juges sont nommés, les gens en savent encore moins à leur sujet.
De son coté, Mitchel Lesser ne recommande pas l’élection des juges pour la plupart des pays. Mais il convient que la Suisse peut gérer un tel défi.
"La seule raison pour laquelle ça marche dans un pays comme la Suisse tient à la petite taille de ce pays et à sont électorat, le plus informé de la planète", souligne le professeur.
On revient toujours au même problème:Il peu y avoir une justice indépendante et qui fonctionne uniquement, dans un petit pays avec une population informée et homogène, ce qui est en contradiction totale avec l' idéologie supranationale de nos élites.
Il est illusoire de penser qu'elle puisse s'appliquer à un pays cosmopolite comme la France.
Ce texte explique les raisons du fort taux de syndicalisation des magistrats en France.
Détournement personnel d'un proverbe bien connu (qui à l'avantage de pouvoir être renvoyé en boomerang à l'expéditeur)
Ce "mur des cons" n'est en rien une "simple blague de potache", c'est une simple honte pour ces "faisant fonction de magistrats".
Ce journaliste a mis à jour un défaut flagrant d'impartialité des membres de ce syndicat.
Ces derniers ont pour toute défense officielle la protection d'un lieu privé (défense plus que douteuse)
Les défenseurs de ces magistrats en viennent parfois à légitimer ces dérives puisque légitimement pratiquées par le "camp du bien" contre le "camp du démon".
Avec de pareils "défenseurs" ce fameux "camp du bien" n'a pas vraiment besoin d'ennemi.
"La position du SNJ Fait débat
Cette position du SNJ-CGT ..."
Il s'agit de deux syndicats différents.
J'ai bien compris que C. Weill-Raynal en avait après le SNJ-CGT.
Mais il ne semble pas en vouloir au SNJ, or c'est du SNJ seul dont traite le dernier paragraphe de l'article.
Pourriez-vous préciser?
Il est vrai qu'il n'est promis nulle part qu'elle serait corrigée.
Pour le reste doit-on accepter la camera cachée dans certains cas, et pas dans d'autres ? Quand un membre de France 3 donne une vidéo de Sarkozy à l'extérieur c'est bien, et là c'est pas bien ? Vaste débat...
La vidéo sur Sarkozy nous montre entre autre que le président influe sur les sujets abordés lors d'une émission pour servir son propos, et que le journaliste/présentateur est très coopératif.
La vidéo du mur nous montre que les magistrats ont des a priori sur plusieurs personnalités qu'ils sont sensés juger en toute impartialité.
Dans un premier temps, la vidéo sur Sarko prouve une sorte de connivence, alors que la vidéo du mur ne prouve pas que les magistrats seront plus durs avec les uns qu'avec les autres.
Mais surtout, la question que vous, Gilles Klein, devez vous poser, c'est est ce que l'idéologie défendue par Sarkozy est à mettre sur le même plan que celle défendue par le syndicat de la magistrature. En parlant de vaste débat, avec des points de suspension, vous repoussez un peu cette question, vous la rendez secondaire. Mais l'objectivité tant recherchée sur @si part de cette question. Parler de vaste de débat, c'est déjà ne pas être objectif.
Gilles Klein, vous niez la lutte des classes dans votre chronique.
Il me semble que c'est un bon outil pour se défouler en dehors du prétoir pour des gens qui ont la difficile tâche de tenter d'être impartial dans leur métier. A condition bien sûr que cela reste dans la zone privée qui est celle du syndicat. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait été demandé de ne pas filmer ce Mur. C'est un peu la même idée que le pantin qui représente le Patron dans certaines entreprises japonaises : on peut se défouler dessus et se remettre au travail ensuite, plus serein.
Mais voilà, un individu (qui mérite à être connu) est passé par là, il n'a rien compris et il a sorti ce défouloir en public. Et il en est fier !
Et fait, il souhaitait être affiché avec ses copains et ses copines.
C. Weill-Raynal, il le mérite. Il ose tout !
Les deux réalités me semblent difficilement comparables... Par contre on voit bien à qui la comparaison profite, et ce qu'elle apporte à Weill-Raynal et ses amis, qui entretiennent l'idée que "les élites" (journalistes, magistrats, professeurs) sont "de gauche", et que le brave peuple de la "France réelle" est bafoué. Qu'on ne compte pas sur lui ni sur Atlantico pour enquêter sur les liens entre industriels et médias, entre très riches et politiques, etc. Mais pour tourner en boucle en racontant n'importe quoi et en servant la soupe à la Droite Populaire, ça, oui.
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Toutefois, il affirme que ce n'est pas lui qui a fourni les images à Atlantico. Il souligne que le site a pu se procurer le fichier vidéo par l'intermédiaire d'un magistrat, auquel il avait donné une copie.
Je crois me souvenir avoir vu lors d'un reportage télé que C Weill-Raynal a un frère jumeau (ou en tout cas très ressemblant) qui est magistrat...
Clément Weill-Raynal aurait également filmé les graffitis dans les toilettes...
Et en la matière, il parle en connaisseur, si on se remémore la campagne ordurière tenue contre Charles Enderlin dont il a été l'acteur principal avec ses amis Philippe Karsenty et Pierre-André Taguieff. Clément Weill-Raynal avoue "avec fierté" ce qu'il niait au début en parlant de calomnies, c'est donc un menteur, et un menteur récidiviste de surcroît.
Il est également bon de rappeler que Weill-Raynal a été condamné en diffamation dans l'affaire Al-Dura.
Quand à la gestion de son "scoop" par Weill-Raynal est elle en effet maladroite visi à vis de sa rédaction....
Pour le reste doit-on accepter la camera cachée dans certains cas, et pas dans d'autres ? Quand un membre de France 3 donne une video de Sarkozy à l'extérieur c'est bien, et là c'est pas bien ? Vaste débat...
Étonnant journaliste. Il assume les images, en prétextant que "tout cela lui avait échappé", mais sans dire que c'était lui s'il n'avait pas été "mouchardé". Plutôt commode...
Ce qui dérange, ce n'est pas ce qu'il a révélé: c'est le fait qu'étant présent en tant que "journaliste judiciaire de France 3", ce qui a justifié sa présence dans les locaux, il s'en est servi pour filmer un lieu privé et de donner la vidéo à "un magistrat", vraisemblablement d'un syndicat opposé - et non pas à son employeur.
J'imagine bien @si envoyer un membre du personnel dans les locaux du Figaro ou de RTL, ramener une interview dans les locaux d'@si et une vidéo parallèle filmée avec leur portable, d'un mur où se trouvent des fléchettes plantées dans des photos de Mélenchon, Filoche etc: pour la donner sans en parler au chef à Mediapart.
Gilles et David, que se serait-il passé selon vous ?