Offshore Leaks : davantage de questions que de révélations
Offshore Leaks, l'enquête internationale sur les paradis fiscaux et leurs bénéficiaires menée par 86 journalistes de 46 pays après l'envoi anonyme, à l'un d'entre eux, d'un disque dur bourré de fichiers divers n'a pas provoqué de raz de marée médiatique. Même si elle a touché à des titres divers, dans près de 170 pays, elle a fait peu de bruit dans les grandes nations comme les USA ou la Grande Bretagne. Quant aux journalistes participant à l'opération, ils se posent des questions sur les sources à l'origine du dispositif.
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Derniers commentaires
http://www.jeremy-rubenstein.gotoandclick.com/fr/chronique/offshore-leaks-la-sauce-argentine
Quand on voit comment les grands médias contactés par Wikilieaks se sont pourléchés de la fuite des documents classés confidentiels puis ont totalement délaissé Assange dont le sort leur est égal, comme celui de Manning qui risque la taule à vie mais qui n'aura pas eu le mérite d'être aussi sexy que les Pussy Riot pour mériter une campagne internationale de soutien des tartufes médiatiques...
La source et ses motivations ? Mais on s'en cogne ! Elle pourrait être mue par les pires motivations qui soient, si le contenu des fichiers est authentique, c'est la seule chose qui compte.
Que ça n'ait pas de retentissement ce n'est guère étonnant, que reste t'il, au fond, du travail courageux de Denis Robert sur Clearstream, si ce n'est 10 ans de vie pourrie par les procès et les harcèlements ? Y a t'il eu des débouchés sur le plan politique ? Et je ne parle même pas de ses "confrères", faux-derches en bandoulière, saluant la victoire finale sans avoir bougé le stylo ou le porte-monnaie pour le soutenir.
Donner des noms ce serait pointer les coupables, les vrais, pas le populo accusé de creuser les déficits et les médias n'ont aucun intérêt à le faire, parce qu'ils préfèrent les voyous en col blanc que les voleurs de mobylette, ça fout moins les jetons.
Salopards ? Le mot est encore trop gentil et caressant.
De plus, dans une citation, il y a une faute d'accord qui, du coup, complique encore plus la tâche pour piger le baratin des "off-shore brothers"...
Et je continue à avoir les mêmes interrogations que Myret Zaki : pourquoi avoir "oublié" les paradis fiscaux amerlocains (Delaware etc.), pourquoi ne pas avoir parlé de l'extrême Orient, etc...