Présidentielle 2017 : les "petits candidats" bâillonnés dans l'indifférence des "grands medias"
L'égalité, ce n'est plus maintenant ? Deux propositions de loi socialistes, visant à "moderniser" l'organisation de l'élection présidentielle française, ont été adoptées, dans l'indifférence générale ou presque, jeudi 24 mars par l'Assemblée nationale. Au menu, la fin de la règle d'égalité des temps de parole dans les medias audiovisuels avant le premier tour de la présidentielle de 2017. Un changement de règles qui fait hurler les "petits candidats", et un vote qui n'a pas provoqué de grand débat dans les medias nationaux. Et pour cause : ces "grands medias" détestent les "petits candidats".
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Derniers commentaires
D'autre part, par le communiqué du jeudi 27 février 1969, l'Académie française a proposé l'équivalent français masses-média à la place de mass(-)media. Puis, le vendredi 3 janvier 2013, elle a jugé fautif l'emploi du verbe candidater.
et peut-être même que les "gros", à force de s'accaparer l'écran, lasseront encore plus vite encore plus de monde :D :D
La remarque de Mélenchon semble bien peu pertinente ...
Prétendre que le FN est l'un des instigateurs de ces mesures est fantasmagorique
Plus sérieusement, on ne peut que constater la conséquence de cette limitation du droit de parole des différentes sensibilités politiques, à travers l'abstention galopante d'électeurs qui se sentent de moins en moins représentés. Le rêve de beaucoup de grands médias, c'est un spectacle à l'américaine : deux partis très proches politiquement, qui s'affrontent néanmoins à coups de millions de dollars dans un cirque médiatique constamment renouvelé qui ne risque pas de remettre en cause un système qui ronronne avec une régularité d'horloge bien réglée.
Bienvenu en dictature ploutocratique !
Reste plus qu'a tous les virer pour passer à une démocratie législative directe, il n'y a pas d'autre solution !
Et d'une façon générale, les "petits candidats" sont toujours très maltraités, méprisés, ce qui influe aussi sur l'"opinion générale",.
gamma
Franchement, qui peut encore écouter les idioties économiques d'un Poutou où les analyses sociétales délirantes d'une Nathalie Artaud, prof d'économie par hasard, qui doit à longueur de cours dispenser sa vulgate marxiste à des lycéens suffisamment décérébrés pour aller défiler demain contre une réforme du code du travail qui allait dans le bon sens en leur promettant des emplois et une plus grande flexibilité professionnelle.
Passons rapidement sur Mélenchon, un homme dont les emportements et les colères reflètent une grande fragilité intellectuelle et un dogmatisme hallucinant.
Mais ainsi va le monde, les indignations de pacotilles permettent de vendre du papier, les gauchistes vont encore une fois adopter une position victimaire.
Nous allons quand même revoir ces pitres, soyons tranquilles, pitres qui auront bien du mal à répondre aux questions pertinentes des journalistes politiques de talent comme Messieurs Apathie ou Calvi, ces mêmes journalistes qui réussiront en deux temps trois mouvements à les placer devant leurs contradictions et l'inanité de leurs programmes.
Laissons plus de temps à des Juppé, grand serviteur de l'état, des Hollande, capitaine courage dans la tourmente, à un Bayrou homme de conviction ou même à Mme Le Pen, dont la cohérence idéologique et le bon sens forcent le respect en dépit de son ostracisation dans les principaux médias français.
La France ne peut se permettre de se disperser sur le plan politique, souhaitons un jour que l'équilibre se fasse entre les partis responsables de gouvernement pour redresser notre pays à l'image des EU qui nous donnent une belle leçon de démocratie à chaque élection en mettant sur le devant de la scène des candidats remarquables comme Mr Trump et à un degré moindre Mr Cruz.
https://soundcloud.com/guillaume-meurice/temps-de-parole-des-candidats-le-moment-meurice-france-inter
J'espère qu'en représailles, les petits candidats refuseront de s'exprimer à l'issue du premier tour, et n'appelleront pas leurs électeurs à voter pour un gros candidat ( je préfère opposer petit à "gros", parce que "grand" c'est un joli mot, ça fait penser à "grand homme", et y'en a pas, de ça...)