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Stagiaires : les travailleurs gratuits du journalisme

Absence de salaires, violences psychologiques… Dans les rédactions françaises, les stagiaires sont employés dans des conditions qu’ils n’ont pas le pouvoir de contester.

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Gageons que Benjamin Duhamel n'a pas du avoir les mêmes problèmes pour son stage!

L'occasion de relire "Journalistes précaires" de mon bon maître Alain Accardo. Plus de 25 ans après, il est toujours d'une actualité brûlante. L'article d'ASI en est la démonstration.

Grâce à Agone, qui l'a réédité, il est jumelé avec "Journalistes au(...)

On peut supposer que Benjamin , compte tenu de sa valeur intrinsèque, ( et  originelle) a été dispensé de stage et  promu directement rédacteur en chef. ( avec un cric sanctifié , on s'élève plus facilement )

Derniers commentaires

Les stagiaires larbins de service? J'ai été témoin de la même dérive dans la recherche publique... un système qui tient avec du personnel jetable, pas bon signe pour l'objectivité dans les deux corps de métier.

Ce qui est choquant c’est aussi que :


1/ il y a eu des grèves massives de stagiaires il y a quelques (dizaines ?) d’années (avec des masques d’anonymous si je me souviens bien), mais visiblement ça n’a pas réglé la question, pas pour tout le monde en tous cas


2/ dans d’autres branches, les stagiaires sont ceux qui en font le moins, avec des horaires de bureau minimum genre 9h00-16h30, et interdiction de rester sur site après 18h.


"Alors il travaille gratuitement, 60 heures par semaine pendant deux mois, dans l'espoir que "les sacrifices paient". La chaîne ne retient pas sa candidature. "

Et oui, car parfois même on ne garde que celle ou celui qui a accepté de coucher avec celle ou celui... qui décide !


Merci pour ce reportage qui montre combien le journalisme est un milieu professionnel socialement très sinistré. Je vote pour cet article et qu’il soit accessible au plus grand nombre.


Je tire deux enseignements de ce reportage :


- Cela confirme que les milliardaires propriétaires des organes de presse sont des salauds en imposant des conditions de travail dégueulasses aux journalistes - comme dans tous les domaines d’activité où ils dirigent quelque chose - et que la fortune de ces milliardaires n’a aucun intérêt et qu’ils sont inutiles à la société, voir nocifs.


- Si la discrimination et le harcèlement prédominent ainsi dans la presse, celle-ci n’est pas apte à le dénoncer efficacement ailleurs et il n’est pas étonnant que la souffrance au travail s’affirme comme le mode préféré de gestion des personnels en France dans tous les milieux (industrie, commerce, administration, culture, sport, politique, syndicat, ...)


Les enfants (18 ans,majeur-e-s)de quelle classe sociale entre dans ces écoles de journalisme.


https://www.sciencespo.fr/students/fr/financer/droits-scolarite/

Désolé.

Envoyer un courrier à l'inspection du travail pour l'interroger sur son cas ne met pas en danger le stagiaire. Surtout pour l'exemple où il y a nettement du travail dissimulé, les stagiaires anciens formant les nouveaux, avec aucun titulaire qui occupe le même poste! 

Pour les humiliations c'est plus difficile.


Chacun a une convention de stage où les horaires sont mentionnés, les objectifs, les tâches, le tuteur responsable, etc. C'est important. Un journaliste! Il doit être apte à décortiquer une situation! 


L'école ne fait pas de préparation? ne supervise pas les élèves en stage? ne blackliste pas les lieux non conformes? Les directeurs, profs de l'établissement ont des conflits d'intérêt? Ils pigent? 


Rien ne tombe du ciel, il y a des causes à tout ça. 


Ce n'est pas forcément trop de candidats pour peu d'élus, ni la crise de la presse. Une compétition défavorable qui déséquilibre les forces.


La cause est aussi (et surtout?) un savoir-être appris. On fait croire que faire ses preuves, c'est rendre l'employeur redevable envers soi. 

Alors que pour l'employeur normalement, faire ses preuves c'est montrer des capacités, des compétences professionnelle avant tout. Qu'il dise le contraire? 


Mouloudji chantait les dires d'un brave soldat discipliné concluant "si j'balaye bien les chiottes, j'vois pas! pourquoi! que j's'rais pas commandant!" pour nous apprendre le savoir-être inverse :-)  ? 



Gageons que Benjamin Duhamel n'a pas du avoir les mêmes problèmes pour son stage!

L'occasion de relire "Journalistes précaires" de mon bon maître Alain Accardo. Plus de 25 ans après, il est toujours d'une actualité brûlante. L'article d'ASI en est la démonstration.

Grâce à Agone, qui l'a réédité, il est jumelé avec "Journalistes au quotidien" de Gilles Balbastre, sous la direction d'Alain Accardo.

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