Sur LinkedIn, le ghostwriting devient tendance
LinkedIn, berceau des marketeux devenu royaume du ghostwriting ? Si cette pratique a souvent été cachée, par honte, le ghostwriting – mettre à profit sa plume pour autrui – se dévoile aujourd’hui sans retenue sur la plateforme professionnelle. Une nouvelle génération d’écrivains, autodidactes ou issus d’écoles de commerce, sans pedigree littéraire, qui vendent haut et fort leurs services. Leur mission ? Écrire des posts LinkedIn de chefs d’entreprise soucieux de soigner leur propre mythe. En France, la concurrence est féroce : la demande est forte et en plein essor, et les élus, peu nombreux.
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Commentaires préférés des abonnés
C'est quoi la différence entre un "Ghostwriter" et un "Nègre littéraire" ?
Si c'est la même chose, le choix d'un terme anglais pour remplacer un terme raciste me semble discutable...
N'aurait-on pas d'autres mots de remplacement à proposer ?
Certa(...)
Je trouve la dernière remarque de Valentine Sauda un peu (très ?) naïve.
Si on indiquait à chatGPT les textes, passages ou formules qui génèrent « habituellement » de l’émotion, il finirait par apprendre comment en susciter chez la plupart des gens. D(...)
C'est dans les deux cas de l'exploitation capitaliste méprisante du talent réel pour faire briller des guignols.
Quant au colonialisme et son racisme, ils sont une conséquence du capitalisme, de l'appât du gain.