Urvoas, le ministre de la Justice qui voulait limiter le pouvoir des juges...
"Pour [donner] le dernier mot à l'éthique et au droit", Christiane Taubira a choisi de démissionner, en désaccord avec le projet de loi sur la déchéance de nationalité. Pour la remplacer au ministère de la Justice, l'Elysée a nommé le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas. Un nouveau ministre de la Justice artisan de trois lois avec pour point commun... de retirer des pouvoirs au juge. Mais le même Urvoas voulait encadrer l'état d'urgence, n'est pas opposé à en sortir et n'est pas un "ardent défenseur de la déchéance de nationalité". Relevé de quelques contradictions et de porte-à-faux.
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Derniers commentaires
19 Novembre 2015
Acte 1 - Matin
Manuel Valls, Discours devant l'Assemblée Nationale sur la prolongation de l'état d'urgence
« Il ne faut aujourd’hui rien exclure. Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s’imposent mais nous savons et nous l’avons à l’esprit. Il peut y avoir aussi le risque d’armes chimiques ou bactériologiques »
Acte 2 - Début d'après-midi
La prolongation de l'état d'urgence est adoptée avec 551 voix
Acte 3 - Soir
Manuel Valls, journal télévisé de France 2
« M.V. Le risque [d'usage d'arme chimiques]est extrêmement limité
-Il n'y a pas d'indice particulier ?
-M.V Il n'y a pas d'indice.
(source)
9 Février 2016
Alors que le vote de la réforme constitutionnelle sur l'état d'urgence et la déchéance de nationalité aura lieu mercredi à l'Assemblée nationale, le message est clair. "La menace terroriste (était aujourd'hui) sans doute encore plus importante qu'avant le 13 novembre", a déclaré mardi le Premier ministre Manuel Valls après avoir assisté à la réunion de groupe des députés PS.
(source)
bis repetita ?
Bref, il a été retourné, peut-être même qu'il est heureux comme ça.
Madame Taubira dont la place avait cessé depuis longtemps d'être dans ce gouvernement de droite, voir d'extrême droite (il faut appeler un chat un chat) a fait l'objet d'attaques considérables de la part d'une grande partie des Français pointant ainsi deux choses bien claires, trop claires pour qu'on les énonce, et cela malgré des évidences irréfutables.
Hier Daniel Schneidermann nous disait son cafard. Aujourd'hui, j'avoue que ce cafard partagé avec lui a fait place chez moi à l'amertume totale. Et l'attente d'un renouveau de la gauche. Et comme ceux qu'on appelle les frondeurs semblent n'avoir autre chose de mieux à faire que de discuter le bout de gras ("chew the fat" comme disent les Cockneys) avec Valls et Cazeneuve et leur double langage au carré, il ne reste qu'à espérer un apport de l'étranger style Podemos, mais s'il y a une chose de certaine, les absurdités "en deçà des Pyrénées" vues de Madrid sont et restent des absurdités, et personne ne va se risquer à venir nous aider à nous sortir de notre enfermement.
De toute infortune naît quelque chose de bien, de cette France maréchalisée naîtront bientôt de grands esprits....
"blessent mon cœur d'une langueur monotone", je répète "blessent mon cœur d'une langueur monotone"
Non , sérieusement , il faut qu'elle se présente !
...et que vive les éléctions en 17 !
Pour le reste... c'est pas pire qu'avant, parce que ça pouvait difficilement être pire.