Cette carte blanche s'ouvre sur un constat en guise de déception pour Maurice Midena : dans la bouche des commentateurs et autres chroniqueurs, des éléments de langage liés à l'aspect physique du jeu sont omniprésents comme "l'agressivité", "l'engagement" ou "l'intensité". De quoi donner une vision stéréotypée du football ? "Ça fait évidemment partie de l'analyse, relève Cosmidis. […] Maintenant, ce n'est qu'une partie de l'analyse. Comment savoir tactiquement où ça [le match] s'est joué ? C'est beaucoup plus difficile que de juger si un joueur a été plus intense qu'un autre." Mais "le foot, c'est d'abord courir", rappelle Guy. "Souvent on a l'impression que les équipes ne mettent pas d'intensité, parce qu'elles ne savent pas ce...
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