Et puis non, finalement, rien. Au bout de 60 pages, le mouvement s’interrompt, à quelques mètres du but, et la Révolution n’a pas lieu: une certitude bizarre étreint les mobilisés que ça ne peut pas avoir lieu, que ça ne sert à rien, qu’il n’y a là que le "néant du commun" contre le "néant du pouvoir". Comment continuer après ça? La question se pose autant pour le récit que pour les insurgés, à qui il faudra bâtir une vie sur cet évidement premier, ce deuil inconsolable qui les laissera au monde comme des zombies amputés de l’essentiel.
Il fallait interroger François Cusset ...
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