Yémen, la guerre inaccessible
Pourquoi ce conflit meurtrier est si peu couvert. Des photographes racontent
D'abord, il faut franchir la frontière, malgré l'absence de desserte aérienne et le blocus maritime. Ensuite, il faut obtenir un visa auprès d'un gouvernement fantôme, en fuite depuis mars. Une fois sur place, si l'on échappe aux enlèvements, aux bombardements sans répit de l'Arabie saoudite et ses alliés (qui cherchent à mettre en déroute les rebelles houthis qui ont pris le contrôle du nord du pays), il faut utiliser avec parcimonie téléphone, ordinateur et appareil photo : le pays n'est plus alimenté en électricité.
Dans ces circonstances, les photos ramenées de Sanaa et Aden par Guillaume Binet, de l'agence MYOP, ...
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