En quelques heures, ils ont sorti palettes graphiques et logiciels de dessin pour exprimer, à leur manière, leur solidarité avec la capitale belge, touchée par deux attaques à la bombe ce 22 mars au matin. Sur les réseaux sociaux, dessinateurs de presse, graphistes et internautes lambda, entre frites, Manneken Pis et Tintin, cherchent l'image qui résumera l'événement.
Mardi 22 mars, milieu d'après-midi : le nombre de victimes des attaques de l'aéroport de Zaventem et de la station de métro Maelbeek, à Bruxelles, n'est pas encore connu. Mais sur le net, déjà, "chacun est - pour de bonnes ou de mauvaises raisons - à la recherche de la diffusion de l'image qui trouvera un écho semblable au #JeSuisCharlie en lettres blanches sur fond noir", relève sur son blog, Affordance.info, le maître de conférences en sciences de l'information et de la communication Olivier Ertzscheid.
L'un des premiers à avoir sorti son encrier : le dessinateur du Monde, Plantu. Sur son dessin, d'abord posté sur son blog avant d'être r&eacut...
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En quelques heures, ils ont sorti palettes graphiques et logiciels de dessin pour exprimer, à leur manière, leur solidarité avec la capitale belge, touchée par deux attaques à la bombe ce 22 mars au matin. Sur les réseaux sociaux, dessinateurs de presse, graphistes et internautes lambda, entre frites, Manneken Pis et Tintin, cherchent l'image qui résumera l'événement.
1. L’Atomium, conçu pour durer six mois, n’était pas destiné à survivre à l’exposition universelle de 1958. Sa destruction fut donc reportée d’année en année jusqu’à ce que l’on y renonce.
Est-ce que nous ne sommes pas en plein dans la société du spectacle ?
Je veux bien croire que l'émotion est grande, et c'est terrible pour les victimes et leurs proches, mais ça commence à être un cycle, et même la routine : des attentats, les experts expertisent dans la presse, Daesh revendique, on trouve un slogan pour commémorer l'évènement, les politiques s'émeuvent ou donnent des coups de menton.
Et ça remet ça, jusqu'à la prochaine fois.
Le système médiatico-politique se nourrit de ces évènements terrifiants, ils alimentent l'actualité-émotion, jusqu'au délire.
Je dirais qu'ils se trumpisent. Ce mouvement qui pousse Trump : le grand déni de la réalité. Nous ne voulons pas savoir, il semble que ce que nous verrions si nous pensions ne serait-ce qu'une minute à ce que nous sommes politiquement et collectivement, de ce déclin qui devient une décadence parce que nous refusons de voir, alors ce serait insupportable.
Ce déclin, il suffirait de Yaka.
Virons les étrangers, les gôchistes, les écolos, les capitalistes, que sais-je encore ?
C'est tellement plus simple que de se remettre en cause. De toutes façons, les autres ne voudront rien entendre...
Trumpisation, déni, névrotisation de la société.... Et ces attentats ne font qu'hystériser ce problème de façon profonde.
La moins bonne celle de Plantu , très protectrice sur la Belgique, alors qu'eux on eu un terroriste vivant, bien meilleure en police, par contre pareil pour les soins, les hôpitaux ne peuvent plus recevoir de monde ... Comme en France , plus de protection , de santé, de solidarité des gouvernants vers le peuple qui payent toujours les factures, en impôts ou en vie .
Face à la crétinerie, notre réaction générale est un signe d'union
Et rien de mieux qu'un logo qui en dit long en raccourci
Et à chaque attentat, on sort notre imagination, notre ironie aussi qui nous sert de pommade.
C'est pour notre usage interne.
De toute façon, ceux qui se réclament du terrorisme ou le soutiennent, ou l'excusent,
ne sont pas destinataires de ces "Je suis ..." puisqu'ils n'en sont pas.
Même les frites en F.CK comprennent pas
Ce matin en entendant les terribles nouvelles, on pouvait imaginer les compétitions qui allaient naturellement se mettre en place:
les tweets des orduriers de service à commencer par le Bittérois Ménard, les renchérissements guerriers, les blagues aussi de ceux qui en font en quantité industrielle au point qu'on ne retrouve plus chez eux une touche d'humanité, et les concours de sigles ou de mise en scène émouvante (vidéos musicales, shows etc)
A Beyrouth, il n'y avait pas de concours sauf celui du nombre des victimes
Une espèce de coutume s'instaure en Occident
Ces attaques ignobles contre le prophète ne resteront pas sans suite.
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Attentats : les réseaux sociaux cherchent leur "Je suis Bruxelles"
En quelques heures, ils ont sorti palettes graphiques et logiciels de dessin pour exprimer, à leur manière, leur solidarité avec la capitale belge, touchée par deux attaques à la bombe ce 22 mars au matin. Sur les réseaux sociaux, dessinateurs de presse, graphistes et internautes lambda, entre frites, Manneken Pis et Tintin, cherchent l'image qui résumera l'événement.
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1. L’Atomium, conçu pour durer six mois, n’était pas destiné à survivre à l’exposition universelle de 1958. Sa destruction fut donc reportée d’année en année jusqu’à ce que l’on y renonce.
Coin-coin, avec Le Soir et Wikipédia.
Je veux bien croire que l'émotion est grande, et c'est terrible pour les victimes et leurs proches, mais ça commence à être un cycle, et même la routine : des attentats, les experts expertisent dans la presse, Daesh revendique, on trouve un slogan pour commémorer l'évènement, les politiques s'émeuvent ou donnent des coups de menton.
Et ça remet ça, jusqu'à la prochaine fois.
Le système médiatico-politique se nourrit de ces évènements terrifiants, ils alimentent l'actualité-émotion, jusqu'au délire.
Je dirais qu'ils se trumpisent. Ce mouvement qui pousse Trump : le grand déni de la réalité. Nous ne voulons pas savoir, il semble que ce que nous verrions si nous pensions ne serait-ce qu'une minute à ce que nous sommes politiquement et collectivement, de ce déclin qui devient une décadence parce que nous refusons de voir, alors ce serait insupportable.
Ce déclin, il suffirait de Yaka.
Virons les étrangers, les gôchistes, les écolos, les capitalistes, que sais-je encore ?
C'est tellement plus simple que de se remettre en cause. De toutes façons, les autres ne voudront rien entendre...
Trumpisation, déni, névrotisation de la société.... Et ces attentats ne font qu'hystériser ce problème de façon profonde.
Et rien de mieux qu'un logo qui en dit long en raccourci
Et à chaque attentat, on sort notre imagination, notre ironie aussi qui nous sert de pommade.
C'est pour notre usage interne.
De toute façon, ceux qui se réclament du terrorisme ou le soutiennent, ou l'excusent,
ne sont pas destinataires de ces "Je suis ..." puisqu'ils n'en sont pas.
Même les frites en F.CK comprennent pas
Ce matin en entendant les terribles nouvelles, on pouvait imaginer les compétitions qui allaient naturellement se mettre en place:
les tweets des orduriers de service à commencer par le Bittérois Ménard, les renchérissements guerriers, les blagues aussi de ceux qui en font en quantité industrielle au point qu'on ne retrouve plus chez eux une touche d'humanité, et les concours de sigles ou de mise en scène émouvante (vidéos musicales, shows etc)
A Beyrouth, il n'y avait pas de concours sauf celui du nombre des victimes
Une espèce de coutume s'instaure en Occident
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