Vincent Bolloré l'assure poliment : il n'est plus rien au sein de son groupe Vivendi, qui n'est pas grand chose non plus, d'ailleurs. À peine "un petit nain" face aux grands méchants Gafam américains et asiatiques. L'actionnaire majoritaire du groupe Bolloré, ancien président du conseil de surveillance de Vivendi et du groupe Canal + (Canal+, C8, CNews), était auditionné au Sénat le 19 janvier par la commission d'enquête sénatoriale sur la concentration des médias. Il est arrivé chargé de slides PowerPoint, retransmis à l'écran tandis qu'il en distribuait des exemplaires en couleur, joliment reliés. 

Bolloré n'avait pas eu d'autre choix que de se rendre à cette convocation pour répondre aux questions de cette commission d'enquête q...