Meurtre de Louise : comment les médias réac' exploitent les prénoms des coupables
Dis-moi comment tu te prénommes, je te dirai si tu es coupable
Il y a trois ans, en octobre 2022, le meurtre d'une jeune fille de 12 ans prénommée Lola a sonné la fin de tout complexe du côté des médias réactionnaires, et le début d'une certaine désinvolture pour beaucoup d'autres. Tout heureux du scoop, Le Parisien
avait dévoilé le prénom de la principale suspecte au lendemain du meurtre : Dahbia. La consonance indiquait l'origine algérienne, également précisée dans l'article. Cette femme n'avait pas encore été mise en examen, et il était impossible à ce stade de juger si son origine avait un quelconque rapport avec les faits. Mais le quotidien avait fait fi de l'article 9 de la Charte d'éthique mondiale des journalistes :
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Le/la journaliste veillera à ce que la diffusi...
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