Bug abonnements : retour à la normale "d'ici un mois" ?
Comme @si vous l’expliquait ici, une défaillance technique du prestataire GLI Groupe, qui gère la base d’abonnés du Figaro, de L’Express ou de Libération, paralyse les titres depuis le week-end dernier. Avec une crainte : que des données soient définitivement perdues.
Après de longs jours de silence, le président de GLI, Gilbert Libermanas se veut aujourd’hui rassurant : "Aucune donnée client n'est perdue, elles sont toutes actives et accessibles", explique-t-il à l’AFP. Accessibles pour GLI peut-être, mais pas pour les éditeurs de presse, qui sont dans l’incapacité de facturer les abonnés… ou d’en recruter de nouveaux depuis bientôt une semaine. "Le système sur lequel on y accède habituellement est défaillant, alors un système de secours est en train d'être mis en place. Nous avons eu un problème inédit sur une baie de disques (un sous-ensemble informatique)", poursuit Libermanas, "écartant l'éventualité d'une attaque informatique", un temps envisagé par Presse News. Il souligne surtout que les données sont "triplement sauvegardées". Comprendre : seul le système qui permet d’accéder aux données aurait été perdu, les rendant inaccessibles.
Résultat : les journaux ne pourront pas utiliser leur base abonnés avant 8 à 10 jours, explique le président de GLI. Soit une période de paralysie de plus de deux semaines en tout. Et pour que le problème soit totalement réglé, il faudra même plutôt compter "un mois". En attendant, le directeur des Echos, Francis Morel, expliquait ce matin que son journal travaille actuellement pour "récupérer les informations disséminées à droite et à gauche" (tout comme Libération). "C’est extrêmement handicapant mais on n’a pas tout perdu", assure-t-il.
L’occasion de lire notre article : Comment la "moitié de la presse" française a perdu ses abonnés
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