Combattants belges en Ukraine : les médias ratent le skinhead
La presse américaine a aussi publié des portraits de volontaires sans vérifier leur parcours
Jacques Martin aurait pu rester moins célèbre que son homonyme français. Ce Belge de 51 ans est sous les lumières des médias de son pays depuis qu'il a affiché sa volonté de rejoindre l'Ukraine pour combattre l'invasion russe. C'est d'abord le Soir qui publie le 3 mars un long portrait de Jacques Martin, surnommé "Jacky", photographié dans son appartement de Flémalle, banlieue de Liège. "Père de quatre enfants", Jacques Martin explique que pour s'enrôler sous la bannière bleue et jaune de l'Ukraine, il a dû fournir "un passeport et un extrait de casier judiciaire vierge". Au cours de ce long portrait, il se définit comme "anarchiste", et raconte son passé militaire en ex-Yougoslavie : "J'ai déjà intégré une légion internationale q...
Il vous reste 93% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous