Guerre en Ukraine : journalistes cherchent gilets pare-balles
Sur le terrain, des reporters mal protégés
Lorsque la Russie attaque l'Ukraine, au petit matin du jeudi 24 février, la cheffe adjointe du service "monde" du Soir, Marine Buisson, doit partir en urgence vers l'Ukraine avec un photojournaliste. Mais le quotidien belge francophone ne dispose d'aucun équipement de protection, casque balistique et gilet pare-balles – comme un nouveau témoin du caractère inédit de la situation en Europe au 21e siècle. Elle appelle immédiatement la Fédération européenne des journalistes (FEJ), qui regroupe plusieurs dizaines de syndicats de journalistes en Europe et est basée à Bruxelles (et a été plutôt étonnée qu'un grand journal tel que le Soir n'ait aucun stock). "Ils avaient deux gilets pare-balles disponibles, je suis allée les récupér...
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