lanceur de chat : un an de prison ferme
"Il a agi avec une perversité particulière et un sadisme marqué qui a révulsé la planète entière" et a fait preuve d'une "absence de toute barrière morale et d'un sadisme froid" : le réquisitoire du procureur Emmanuel Merlin, cité par l'AFP n'a fait pas dans la nuance. L'homme vient d'être condamné à un an de prison ferme. Le prévenu fait aussi l'objet d'une peine d'interdiction définitive de détention d'animaux.
Quelques centaines de personnes attendaient devant la sortie du tribunal avec des pancartes demandant que "sa peine serve d'exemple" signale La Provence.
La vidéo diffusée sur le web, avait provoqué un mouvement d'indignation avec la création d'une pétition en ligne qui a rassemblé plus de 100 000 signatures.
Selon Jean-Marc Neumann juriste et vice-président de la Fondation Droit animal, éthique et sciences, interrogé par Le Monde.fr, cette condamnation est plus sévère que d'habitude. "Jusqu'à présent, les juges ont toujours été cléments, n'appliquant jamais le code pénal dans toute sa rigueur. La plupart des affaires ont été classées sans suite ou se sont soldées par des non-lieux. Dans le cas de condamnation, les magistrats se sont toujours contentés d'amendes peu élevées (de l'ordre de 500 ou 1 000 euros) et jamais de prison ferme", explique ce juriste.
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