La banalité des « collaborations extérieures » de journalistes sportifs masque des disparités. En fait, seule une fraction d'entre eux s'y adonne – de manière ostensible, et sans susciter beaucoup de critiques publiques. Parmi les non-pratiquants, beaucoup réprouvent les pratiques de leurs confrères, mais pas ouvertement. Ces collaborations enfreignent pourtant frontalement, sinon la loi, du moins les principes déontologiques les plus élémentaires.

DES FAUTES QUI PASSENT SOUS LE RADAR

La Charte d’éthique professionnelle des journalistes du SNJ indique ainsi qu'un journaliste « ne touche pas d’argent dans un service public, une institution ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptible...