Le Petit Journal retire les quenelles du replay
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Le Petit Journal retire les quenelles du replay

Nouveau problème de quenelles pour "Le Petit Journal"

. Epinglé il y a deux jours par le CSA pour avoir diffusé des "quenelles incontrôlées", Yann Barthès s'est de nouveau fait avoir lors d'un duplex avec le zénith de Nantes. Le public de Dieudonné réagissait à l'annulation du spectacle suite à l'interdiction par le Conseil d'Etat. Plusieurs personnes présentes faisaient le geste de la quenelle à côté de l'envoyé spécial en moquant le présentateur : "Yann Barthès c'est pour toi". Pour respecter les consignes du CSA qui a demandé à Canal+ de "veiller dans ses émissions (...) à ne pas encourager des comportements discriminatoires", les équipes de la chaîne ont décidé de retirer le passage du replay disponible sur Canalplus.fr.

La production a précisé à Ozap que la coupe venait des équipes du web, par "principe de précaution à une heure tardive de mise en ligne". Elle ajoute qu'elle "assume" toutefois cette séquence qui "relève d'une actualité par ailleurs couverte par l'ensemble des chaînes de télévision".

La séquence diffusée en direct sur Canal +

En replay, le duplex a été coupé

Quelques minutes plus tôt, "Le Grand Journal" diffusait d'ailleurs des images dans lesquelles des "quenelles" étaient visibles, et le replay n'a pas été modifié pour autant. Un autre envoyé spécial, toujours devant le zénith de Nantes, montrait les mêmes réactions du même public. Une "quenelle" effectuée par un dieudonniste déçu est clairement visible. Le bras est d'ailleurs tendu vers le haut, comme pour un salut nazi. La scène a été diffusée en direct et est, à l'heure actuelle, toujours visible dans le replay. La quenelle au Petit Journal plus grave que le salut nazi au Grand Journal ?

Le Grand Journal n'a retiré aucune image dans son replay picto

De son côté, Daniel Schneidermann, directeur d'@si et invité sur le plateau du Grand Journal, déplorait le "délire total qu'est devenu cette histoire de quenelle". "On a enlevé des mannequins dans des vitrines parce qu'ils faisaient ça" s'étonnait-t-il en joignant le geste à la parole. "Non, non, ne le faites pas !" s'amusait Antoine de Caunes alors que Schneidermann lui répondait "Si ! Voilà ! Et demain vous censurez Le Grand Journal. Enfin, c'est n'importe quoi !".

picto Ouf, Le Grand Journal n'a pas censuré Daniel Schneidermann

L'occasion de découvrir notre dossier "Dieudonné, et ses quenelles piège-médias".

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