Lubrizol : la presse locale doute de la communication officielle
Pas de panique. C'est, en substance, le message que les autorités tentent encore de faire passer. Plus de 48 heures après l'impressionnant incendie qui a ravagé l'usine Lubrizol, classée "Seveso seuil haut", jeudi 26 septembre à Rouen, le préfet de Seine-Maritime, Pierre-André Durand, a encore estimé que "nous sommes à un état habituel de la qualité de l'air à Rouen"
. Une enquête préliminaire a été ouverte, élargie ce samedi au chef de mise en danger d'autrui.
Alors que la catastrophe a été occultée, dans les médias nationaux, par la mort de Jacques Chirac, les médias locaux continuent d'informer à haut débit, notamment en ce qui concerne les questions de pollution environnementale et de risques pour la santé. Et s'interrogent sérieusement s...
Il vous reste 91% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous