Fait divers : pourquoi la presse parle si mal des meurtres de personnes trans
Que ce soit sur Netflix, sur les réseaux sociaux ou dans la presse, les faits divers font vendre. Ces histoires passionnent, autant qu’elles questionnent. Pour des raisons mercantiles, une partie de la presse tombe dans le sensationnalisme, notamment quand les victimes sont des femmes trans, ou des hommes gays. Récemment, c’est La Dépêche du Midi qui s’est illustré avec un titre qui tend à justifier une violence sexuelle : "Il viole une femme, découvre qu’il s’agit d’un homme travesti et le roue de coups". Rapidement l’info est reprise dans une partie de la presse régionale (Midi Libre, 20 Minutes Toulouse, Actu.fr) sans qu’aucune rédaction n’arrive à savoir vraiment qui est la victime. Dès lors, la version sur laquelle va s’appuyer la pres...
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