Nupes : radiographie d'une panique éditoriale
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Nupes : radiographie d'une panique éditoriale

"Le soleil bolivarien sur une piscine municipale envahie de burkinis" ("Le Figaro")

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L'accord historique d'union de la gauche a été accueilli dans les grands médias par une vague d'éditoriaux apocalyptiques. On reproche au Parti socialiste d'avoir "trahi ses valeurs" en s'alliant à La France Insoumise ; à Jean-Luc Mélenchon, d'être un "autre Le Pen", un "Chavez", un "bolivarien" ; aux électeurs de gauche, de "vouloir gagner". Analyse d'une panique médiatique qui en dit long... sur la droite.

L'union de la gauche sous le pavillon commun de la Nupes (Nouvelle Union populaire, écologique et sociale) fait trembler les puissants en politique : pour Emmanuel Macron, c'est "un projet qui choisit le communautarisme" ; pour Marine Le Pen, une victoire de l'union menée par le chef des insoumis Jean-Luc Mélenchon peut "transformer l'Assemblée nationale en ZAD avec les défenseurs des black blocs, des burkinis"... Rien que ça ! Mais dans les médias, certains frissonnent eux aussi. Si la Nupes gagne les élections législatives, ce sera l'apocalypse pour Vincent Trémolet de Villers, le directeur adjoint de la rédaction du Figaro. Dans son éditorial du 4 mai, il prédit "le soleil bolivarien sur une piscine municipale envahie de burkinis"

La "Mélenchonie", écrit-il, sera pleine de "redistribution sans production, souverainisme social, fiscalité délirante, sans-frontiérisme irénique, écologisme apocalyptique, communautarisme tranquille"... Brrrr. "C'est cet islamo-gauchisme assumé, ce triomphe de Nuit debout sur Charlie Hebdo, qui consomme la rupture avec la gauche républicaine." Rien que ça ! Aucune indignation, en revanche, concernant une possible alliance des extrêmes droites : dans l'édition du même jour, un sondage annonce que 59 % des abonnés du Figaro sont "favorables" à "une entente entre Reconquête ! et le RN". Mais que les gauches s'unissent, et c'est la catastrophe, le désespoir, l'abîme : "Le spectacle avilissant donné par les socialistes et les écologistes extirperait tout optimisme du cœur du citoyen le plus exemplaire," écrit Trémolet de Villers. 

"Trahison", "chute finale", "capitulation"

La décision du Parti socialiste de rejoindre l'union de la gauche, les éditorialistes de tribord ne la digèrent pas. "Fabien Roussel lâche tout pour un steak aux lentilles, Olivier Faure montre qu'il a les dispositions pour ouvrir un stand à la grande braderie de Lille," ironise Trémolet de Villers. "Les socio-démocrates s'allient aux néo-bolchéviques ! s'exclame Jean-François Kahn sur LCI. Cette mutation absolument historique, c'est une capitulation devant les bolchéviques de La France insoumise et, pour les socialistes et les écolos, une déroute électorale." Dans 24h Pujadas sur LCI, Jean-Michel Aphatie pleure la "trahison du PS" et annonce la "mort" du parti : "C'est comme dans les corridas, la lame a traversé le cerveau, dit-il. Là, il est cuit, le Parti socialiste." 

Mais il reconnaît le caractère "historique" de cet accord et détaille le "rapport de force" de Mélenchon sur le PS, qui selon lui avale "une couleuvre énorme" et se "renie" (puisque l'accord précise que si la Nupes gagne, seront caduques notamment les lois El Khomri passées durant le quinquennat Hollande). "Je n'ai pas le souvenir d'un parti qui renie, à échelle proche, ce qu'il a fait quand il était au gouvernement. C'est une première," souligne Aphatie. Au micro de BFMTV, le chroniqueur de droite et ancien élu LR Dominique Reynié pleure "la tradition du PS" qui "est en train de s'éteindre" à cause du "tour de passe-passe" de Jean-Luc Mélenchon (voir montage ci-dessous).

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"Néo-bolchéviques"

Montage ASI

Chacun y va de sa référence historique. Le 2 mai, Le Point prévient qu'avec la Nupes, "plumer la volaille socialiste ne sera qu'un jeu d'enfant" - une référence au communiste Albert Treint qui appelait en 1922 à faire de même. La Nupes, "c'est Chavez qu'on accorde avec Jaurès, Poutine avec Léon Blum," s'étrangle Bernard Henri-Lévy sur Twitter. Sur BFM, Dominique Reynié acquiesce : "Léon Blum n'est pas quelqu'un qui pourrait se retrouver dans l'accord d'aujourd'hui." Du côté du Printemps républicain, cette "trahison" est l'œuvre d'une partie de la gauche "irréconciliable" : dans Franc-Tireur, Caroline Fourest accuse Olivier Faure de "solder l'âme du PS après avoir vendu ses locaux" pour une union qui risquerait de "creuser la tombe de la République, enterrer la laïcité et faire grimper la fièvre identitaire".

Fourest hurle à la trahison

Fourest hurle à la trahison

Franc-Tireur, mai 2022

L'union de la gauche ne serait donc pas la "vraie gauche", celle du Parti socialiste dont elle "trahirait" les valeurs ? Sébastien Fontenelle, journaliste à Politis, a décidé de relire le programme du PS de 1972, qui a servi de programme commun de la gauche à l'élection de François Mitterrand en 1981. "Il était bien plus «radical» que celui de la Nupes", a-t-il constaté sur Twitter et dans un article pour Politis. Il détaille plusieurs mesures, parmi lesquelles la retraite à 60 ans (et 55 ans pour les femmes), "le respect de la marge de manœuvre indispensable aux pays membres [de l'UE] pour conserver la maîtrise de leur politique nationale" ou encore "étendre en France le secteur public"

À Arrêt sur images, Fontenelle explique que ce discours sur la soi-disant "trahison du PS" est un "gigantesque mensonge""C'est intéressant de présenter comme une trahison le retour à des fondamentaux qui avaient été reniés par le Parti socialiste, dit-il. Il y a deux solutions : soit [les médias] ont oublié le programme du PS d'avant 1983, soit ils veulent l'oublier." Ces quarante dernières années ont vu selon lui une spectaculaire "droitisation" du PS, encouragée par les médias qui, eux-mêmes, étaient en voie de "droitisation, voire d'extrême-droitisation". Il cite le hors-série de Libération "Vive la crise" publié en 1984 comme l'apogée de "l'exaltation hallucinée du reaganisme" et le symbole de ce tournant, médiatique comme politique. 

La Nupes, un "reniement" des valeurs du PS ? "Absolument faux et mensonger" pour "Politis"

La Nupes, un "reniement" des valeurs du PS ? "Absolument faux et mensonger" pour "Politis"

Politis, 5 mai 2022

Ailleurs dans la presse, on choisit de zoomer sur les tensions entre les différents partis qui composent la Nupes pour y déceler des points de fracture à venir. Le rédacteur en chef de Regards, Pierre Jacquemain, notait ainsi le 8 mai que le Journal du Dimanche du même jour n'avait couvert l'union de la gauche qu'au prisme de la dissidence locale et de la division des socialistes.

"Ils sont pris de panique"

Même les journalistes censés animer débats et interviews peinent à conserver leur neutralité. Le 2 mai sur CNews, Laurence Ferrari lance une discussion sur la Nupes en déclarant qu'elle "ne sai[t] pas ce que pensent les électeurs de ces retombées politiques" mais qu'elle "doute de leur enchantement total"Sur BFMTV le 6 mai, à Dominique Reynié qui décrit la stratégie électorale de Mélenchon comme un "coup de force", la journaliste Apolline de Malherbe surenchérit : "C'est même un coup d'État, le PS a oublié qu'il existait ?" Dans la matinale de France Inter le 2 mai, Léa Salamé reproche tout et son contraire au directeur des campagnes de La France insoumise Manuel Bompard : d'abord la difficulté d'aboutir à une union de la gauche ("Comment expliquez-vous que vous ayez été incapables de vous unir pendant cinq ans, et que maintenant ça marche ?") puis le fait que les gauches se soient enfin mises d'accord ("Est-ce qu'on aura un matin au micro Olivier Faure qui défendra l'idée de rester dans l'OTAN, et le lendemain Adrien Quatennens qui défendra la sortie de l'OTAN ?"). 

Ces errements médiatiques, tout particulièrement l'éditorial du Figaro sur le "soleil bolivarien", rappellent à Sébastien Fontenelle que le même journal, en 1981, prédisait "un déferlement des troupes soviétiques". Il rit : "Ils sont pris de panique ! Les grands médias avaient gravé dans le marbre l'acte de décès de la gauche, et en fait, elle bouge encore."

Éditos, entretiens et enquêtes anti-Nupes

Éditos, entretiens et enquêtes anti-Nupes

Franc-Tireur, Le Monde, L'Express, Le Point - Montage ASI

Nicolas Kaciaf, chercheur en sciences politiques à Sciences Po Lille, qui étudie la sociologie des médias et le journalisme politique, observe un "jeu d'homologie entre les élites journalistique et politique" : ceux qui "façonnent l'orientation éditoriale" sont le plus souvent conservateurs et politiquement proches des "élites politico-administratives", qui sont de fait "leurs sources au quotidien". "Je pense qu'il y a eu un réflexe de peur, dit-il à ASI. La peur de l'accès au pouvoir d'une force politique qui appelle à une transformation profonde de l'ordre social, qui pourrait remettre en cause leurs positions." D'où, selon lui, "l'émergence d'une forme d'indignation, d'une incompréhension face à l'union de la gauche"

"Veut-on vraiment tenter l'aventure avec ces gens-là ?"

Au Point, on sue à grosses gouttes en observant "la gauchisation de l'après-présidentielle". Cette gauche "a un visage, celui de Jean-Luc Mélenchon", et cela inquiète le directeur adjoint du journal, Sébastien Le Fol, qui désespère dans son édito du 2 mai que l'on "ne constitue pas un front républicain contre ce dangereux populisme" qu'est le "mélenchonisme". Le 6 mai, le Monde s'y met aussi, consacrant une chronique du rédacteur en chef Michel Guerrin au "profil de Mélenchon" qui "indigne certains au PS et inquiète nombre de responsables du secteur artistique". Mais c'est le Point qui enfonce le clou avec son édition du 12 mai sur la menace que représente la Nupes à ses yeux. La couverture tapageuse annonce la couleur en qualifiant ainsi le leader insoumis : "L'autre Le Pen".

"L'autre Le Pen", carrément

"L'autre Le Pen", carrément

Le Point, 12 mai 2022

Pas moins de deux éditos signés Franz-Olivier Giesbert et Etienne Gernelle, le directeur de la rédaction, torpillent la Nupes et comparent l'union de la gauche au RN comme deux faces d'un même "national-populisme". "Souverainistes, ultradépensiers et prétendument « sociaux », ils s'abreuvent à la même pensée magique sur le plan économique, et renouent avec la logique du bouc-émissaire pour expliquer nos malheurs", écrit Giesbert, qui poursuit en expliquant que les boucs émissaires de la Nupes  sont "le Riche et le Policier". Quant à Mélenchon, "il s'est mis dans les pas de ses idoles, des orateurs au souffle long : Jaurès, Castro, Chavez. Dans ses réunions publiques, il rappelle souvent François Mitterrand qui semblait faire l'amour avec son pupitre." 

Etienne Gernelle préfère quant à lui filer la métaphore bolivarienne, mais a le mérite d'être clair dans sa conclusion : "En tous les cas, veut-on vraiment tenter l'aventure avec ces gens-là ?" Dans le même numéro, Le Point publie fièrement "la vérité sur M. Mélenchon" : "europhobie, nationalisme, autoritarisme, goût pour les dictateurs..." Alors certes, il est "le nouveau leader de la gauche", mais apparemment, pas pour longtempsL'article cite le politologue Thomas Guénolé, ex-LFI, qui prédit que "les élus Verts, communistes et socialistes n'accepteront pas son autoritarisme" et que "la « Nupes explosera en moins de deux ans. Et tant mieux."

Attention, illustration subtile

Attention, illustration subtile

Le Point, 12 mai 2022

Le Point exécute ensuite une figure périlleuse : après avoir passé pas moins de dix pages à critiquer Mélenchon, voilà une "analyse" de Jean-François Kahn sur... "la complaisance ambiante des médias à l'égard du leader des insoumis". Kahn se plaint : "Jean-Luc Mélenchon est, momentanément, devenu la coqueluche du même archipel médiatique. On ne voit et n'entend que lui." La faute à qui ?

Horreur : "Ce qu'ils veulent, c'est gagner !"

Le pire, ce n'est pas que la Nupes existe : c'est qu'elle existe dans le but avoué de constituer une majorité parlementaire. Élisabeth Lévy (Causeur) s'indigne en boucle sur toutes les chaînes. Sur CNews, elle déclare "en vouloir beaucoup aux électeurs de gauche" car "les questions de principe, ils s'en foutent, ce qu'ils veulent, c'est l'union pour gagner !" (voir extrait ci-dessous). 

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Ces électeurs de gauche qui votent pour gagner

CNews, 2 mai 2022

Un politologue s'indigne dans L'Express : les partis qui rallient la Nupes "renient leurs idées pour sauver les meubles électoraux". L'union de la gauche, dit-il, serait "moins un programme de gouvernement qu'une alliance tactique"Un éditorial du Monde décortiquant "l'apparence et la réalité" de l'union de la gauche est parvenu à la même conclusion : la Nupes ne serait qu'"un accord purement électoraliste qui a pour objectif, pour chacun des participants, soit de limiter ses pertes, soit de maximiser ses gains". La gauche participe à des élections pour les gagner : il ne manquait plus que ça.

Le Monde découvre que la Nupes est une union à visée électoraliste

Le Monde découvre que la Nupes est une union à visée électoraliste

Le Monde, 6 mai 2022

Mais derrière toute cette agitation, y a-t-il des raisons de paniquer ? Pour les éditorialistes qui préfèreraient que la gauche demeure désunie et loin du gouvernement, peut-être bien. 

Selon les estimations de Franceinfo, qui se base sur les résultats de l'élection présidentielle, "l'union des gauches leur permettrait de se qualifier dans plus de quatre circonscriptions sur cinq" au premier tour des législatives. Une "gauche unie inhabituellement haute" qui serait "la plus présente au second tour, mais aussi la plus souvent en tête au premier" et pourrait complètement rebattre les cartes de l'Assemblée nationale.

Avec et sans la Nupes : ce que change l'union de la gauche

Avec et sans la Nupes : ce que change l'union de la gauche

Franceinfo

Alors que les éditorialistes suaient en plateau pour torpiller la Nupes, le média Là-bas si j'y suis a ressorti des archives une caricature d'André Escaro publiée en 1968 dans le Canard enchaîné. Georges Pompidou, alors premier ministre, y est dépeint moqueur face aux partis de gauche : "Incapables de s'unir !" rit-il. Mais dans la case suivante, face à la "gauche unie", il crache sa colère : "Dictature... Monolithisme... Bolchévisme... Totalitarisme... Tyrannie... Grrr ! Grrr !" Plus d'un demi-siècle après sa publication, cette satire n'a pas pris une ride.

La gauche a toujours tort

La gauche a toujours tort

Là bas si j'y suis, 6 mai 2022


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Commentaires

Nupes : radiographie d'une panique éditoriale

L'accord historique d'union de la gauche a été accueilli dans les grands médias par une vague d'éditoriaux apocalyptiques. On reproche au Parti socialiste d'avoir "trahi ses valeurs" en s'alliant à La France Insoumise ; à Jean-Luc Mélenchon, d'être un "autre Le Pen", un "Chavez", un "bolivarien" ; aux électeurs de gauche, de "vouloir gagner". Analyse d'une panique médiatique qui en dit long... sur la droite.

Commentaires préférés des abonnés

Ce que je trouve significatif, et assez emblématique des opinions conservatrices en général (et pas seulement en France), c'est la propension de beaucoup de ces commentateurs à vouloir faire croire (et croire tout court, d'ailleurs) que la majorité d(...)

Excellent article. C'est presque réconfortant de voir tous ces droitards commençaient à paniquer. 

Sébastien Fontenelle résume bien la situation en comparant le programme de Mitterrand en 1981 et celui de la Nupes aujourd'hui.

La classe dominante (...)

Manipulateur,

Narcissique,

Menteur,

Goût pour l'argent et les dictateurs,

L'autre Le Pen...


LA VERITE SUR M. MACRON




Derniers commentaires

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

quand-même les leaders de la France Insoumise utilise souvent un langage populiste, surtout des solutions simplistes et au fond peu expliquées  :  ( exemple: blocage des prix a la consommation ;  sans trop expliquer et tenir compte des répercussions qui peuvent conduire a une hausse des importations souvent plus compétitives en matières de coûts (=perte d emploi ici) ou alors doit-on fermer les frontières aux produits etrangers ?)


(Puis autre exemple  arrêt immediat des elevage intensif ; donc c est ok ; mais est ce que les militants LFI ne vont pas eux aussi se restaurer parfois au KFC ou au burger king (qui ont des repas issus de ce genre delevage); ou alors doit-on interdire ce genre de food donc interdire les KFC et les Mac Do en FRance? )

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Tiens encore une, in extenso, philippe val sur radiobolloré : 

https://mobile.twitter.com/realmarcel1/status/1525172095583457280




Et une autre gratinée aussi, catherine nay, sur la même radio :

https://m.youtube.com/watch?v=VEl5pAGqe-E


Paniques mises bout à bout par caisses de grève 

Hallucinant :

https://mobile.twitter.com/caissesdegreve/status/1525216019970662402

(clic droit ou ci-dessous)



Dire que les gens qui ont la télé s'avalent ça à longueur de journée, c'est désespérant. 

Mais après je préfère espérer que de moins en moins de gens regardent la télé et ont d'autres sources d'information (à part les vieux à la campagne malheureusement) 


On pourrait s'étonner que la droite se mêle ainsi des alliances à gauche, mais en fait, c'est tout à fait logique. Le sens de ces indignations est simple. A droite, on considère le PS et même le PCF comme conquis. Des partis qui défendent désormais l'idéologie néolibérale, objectivement des alliés de LR, LREM et du RN pour développer le désespoir des populations et l'idée qu'il n'y a pas d'alternative (TM). Le fait que ça puisse être contesté est considéré comme une trahison !


En réalité, la trahison n'est pas que ces partis se réclamant de gauche cessent de défendre le néolibéralisme, mais qu'ils l'aient jamais fait (bon, j'ai encore des doutes sur la sincérité de leurs engagements) !

Le Point.

Franz-Olivier Giesbert est l'une des personnes visées par Les Nouveaux chiens de garde, un documentaire français sorti en janvier 2012 qui explore la collusion entre les médias français et le pouvoir politique français31


Vous vous souvenez des unes de Giesbert,avec des femmes voilées,,et les hommes en djellabas,en couvertures,il y quelques années.

Apparemment son successeur est de même style.


JF Khan et consorts,ils, elles sont des boomers et en plus has-beens.  :-)


en attendant, certains sondages donnent LREM gagnant de l'élection à venir...

par exemple : https://lemediascope.fr/sondage-legislatives-macron-loin-devant-melenchon-et-nupes-devrait-conserver-sa-majorite/


(je suis tombée par hasard sur ce lien, je ne connais pas l'orientation du site)

J'ai du mal à comprendre pourquoi il n'est pas possible de lire les commentaires en entier ! Je m'en fiche des "commentaires préférés des abonnés" ! Madame Bock, vous n'êtes pas concernée, mais c'est particulièrement pénible de n'avoir qu'une partie d'un commentaire, même si il a été "approuvé" une multitude de fois !

Et je redis : je m'en fiche des commentaires préférés !

Il y a eu un commentaire ? Qu'il soit affiché en entier.
Il y a eu un ou plusieurs commentaires à ce commentaire ? Qu'ils soient affichés à ce commentaire. Et si je n'ai pas envie de lire les commentaires qui suivent le premier commentaire, je veux passer au commentaire suivant !

En outre, qu'est-ce que sont les "commentaires préférés des abonnés" ? Existe-t-il des "commentaires "préférés ou non" des non abonnés" ?

D'évidence, il y a une grosse lacune informatique sur ce point.


PS : j'ai beaucoup aimé et apprécié votre article.

NUPES : NIÈME USURPATION POLITICIENNE DE L'EXIGENCE SOLIDAIRE ?


Que la politique ne soit jamais qu'usurpation par l' une ou l'autre de deux groupes (gauche et droite) de factions du destin collectif, cela ne devrait plus être ignoré depuis Rousseau et l'expérience de la Révolution française. Le guillotinement de Robespierre et Saint-Just en atteste la vérité-laquelle n'a pas de clients mais des martyrs seulement, ainsi que Montesquieu sut le dire. 


Faut-il dans ces conditions s'impliquer: pas autrement que machiavelliennement (ce qui ne veut pas dire de manière machiavélique), mais tout de même effectivement dans ces aventures, c'est ce que veut dire le point d'interrogation qui s'impose en la présente occurrence. Car, par la plus constante providence, les factions se heurtent toujours à immensément plus fort qu'elles: la bonté qui, certes moyennant souffrances (jusqu'aux plus atroces) atteste de ce que la dignité du genre humain ne saurait jamais en ces occurrences que l'emporter.

Les bavards de plateaux jouent leur rôle de chiens de garde du système. 

Ils sont tellement coulés dans le moule liberal qu'lls sont incapables de penser autrement

Ce matin face à Daniel Cohen,  Martichoux découvrait qu'il n'y avait selon le COR aucun problème pour le financement des retraites et sur LCP avec Brigitte Boucher, elle ne comprenait pas qu'en mettant la retraite à 40ans avec 40 annuités au lieu de 62 ans et 42 annuités et 3 mois sans decote ne pouvait avoir comme conséquence une diminution des retraites !!!!!

En 1981 certains pris de panique sont partis en Afrique...

Ouest-France (theoriquement neutre, les masques tombent...) également fait feux de tout bois contre la Nupes. j'ai notamment bien aimé un article qui titrait "Face à une gauche désaccordée, la majorité présidentielle joue les favoris pour les élections législatives". Quand ils s'unissent pas, ils sont désunis, et quand ils s'unissent, ils sont  désaccordés. Pile je gagne, face tu perds.

Sujet Bac 2022 spé SES - jeudi 12 mai

Sujet B

Première partie : Mobilisation des connaissances (10 points)

Question 1 (4 points)

À l’aide de deux arguments, montrez que le travail est source d’intégration sociale.

Question 2 (3 points)

À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance.

Question 3 (3 points)

À l’aide d’un exemple, vous montrerez que l’action des pouvoirs publics en faveur de la justice sociale peut produire des effets pervers.


Cool les sujets non ?


.-)

Je propose de décerner une palme aux plus savoureux moments de cette Grande Panique.


Et de nominer Philippe Val, faisant un cours d'ouverture d'esprit à l'électorat de LFI "radicalisé", un fabuleux mix de "eh les gars vous oubliez que vos intérêts de bourgeois ou quoi !?" et de "ils ne sont pas d'accord avec ma caricature totale de leurs idées donc pas ouverts d'esprits donc je les bloque".


Au passage, et suite au récent sondage sur la sociologie des abonnés d'ASI, il serait appréciable que les deux qui sont allés diner avec lui se dénoncent. ;)

Bon article en effet qui permet d'avoir un panorama de ces façonneurs de la pensée générale, ces engendreurs de panique


Ils ont cru que leur Emmanuel, ou éventuellement leur fille à Le Pen, allait balayer tous ces obstacles par le simple jeu arithmétique

et faire un empereur d'un minable président élu par défaut et paradant au Champs de Mars avec quelques enfants tirés de l'Institution Ste Clotilde ou autre, cet Emmanuel tapotant la joue de ses obligés comme on tapote la tête d'un chien rapportant la baballe

tous ces analystes et experts politiques de mierda s'étouffent de rage


Mais surtout, ne pas baisser la garde, ils peuvent éveiller chez beaucoup la terreur

Il faut garder le front haut et uni et répondre systématiquement aux émois qu'ils font naître par une description des véritables risques encourus avec Emmanuel, le Thatcher nouveau

Avec toutes ces pénuries de céréales, on aura jamais assez de pop-corn pour tenir jusqu'aux législatives.

En tout cas, voir tous ces bourgeois rager en choeur, c'est bon signe :) !

On a les mêmes dans les commentaires d'ASi. Dégoutés par le refus des alliances pour être ensuite autopersuadé que l'alliance est un ferment de défaites. 

Cette mauvaise foi fait est beaucoup plus facile à mettre en exergue désormais.

À propos de la Une du Point que l'on peut voir dans cet article, rendons hommage à ce photojournaliste qui n'accepte pas qu'un torchon utilise son travail à des fins crapoteuses et qui ose le dire. Cracher dans la soupe se justifie quand elle est dégueulasse.

Merci pour le rappel du programme commun et, encore avant, pour le dessin d'Escaro (du CE) reparu grâce à "Là Bas...

la droite a peur, .... et bien cela me donne de l espoir, j espère au moins un.e  "NUPES", dans mon département.

Que de bêtise révélée par leur panique morale...


Une victoire de l'union menée par le chef des insoumis Jean-Luc Mélenchon peut "transformer l'Assemblée nationale en ZAD avec les défenseurs des black blocs, des burkinis"

En effet, l'assemblée nationale est une zone à défendre.


"Léon Blum n'est pas quelqu'un qui pourrait se retrouver dans l'accord d'aujourd'hui." 

Je hais les gens qui décident de ce que les morts feraient aujourd'hui. Que les gens de droite qui invoquent de Gaulle à tout bout de champ pour se donner une consistance morale se posent d'abord la questiond e ce que le Général aurait pensé du capitalisme financiarisé des rentiers.


J'ai toujours vu Faure comme quelqu'un de faible, qui louvoie et essaie de contenter tout le monde, pour faire tenir ensemble des gens qui n'ont rien à faire ensemble, et j'ai toujours eu un fond de sympathie pour lui. Aujourd'hui la bourgeoisie de droite l'accuse de faiblesse, je crois au contraire qu'il fait pour une fois preuve de force.


Ce qui m'attriste, c'est que l'hégémonie culturelle est telle que le périmètre des oppositions, qu'elles soient politiques, littéraires, philosophiques, est particulièrement restreint. Et les extrêmes au sein de ce périmètre sont tièdes, très tièdes. Aucun débat sérieux sur la refondation de nos libertés en relation avec la préservation de la vie. Aucun débat sérieux sur la refondation de l'égalité en relation avec la transmission.

Manipulateur,

Narcissique,

Menteur,

Goût pour l'argent et les dictateurs,

L'autre Le Pen...


LA VERITE SUR M. MACRON




De l'intérêt des réunions non mixtes... imaginez s'il on avait demandé l'avis de droitards pendant la réunion!

bon article d'ASI ! mais néanmoins quelque chose me gêne.


en gros, ce que se prend LFI actuellement est pareil que ce qu'a pris le RN entre les 2 tours de la présidentielle ; de la prévision d'apocalypse, de menace de chavisme (pour LFI) ou de hitlérisme (pour le RN), d'agitation d'épouvantails dans tous les sens.


je trouve cocasse que LFI se prenne dans la tête une menace des castors, de la même façon que eux-mêmes ont joué les castors face au RN. ce n'est qu'un retour de bâton.

Un point positif, avec les propos de MLP et Bardella, en plus des auto sabordages de cette première dans ses deux débats présidentiels, c'est qu'il va devenir de plus en plus difficile au RN de continuer à nier être une opposition contrôlée.

Aller, j'y vais moi aussi de mon petit pari: Il se pourrait bien que, s'il y a une influence des médias dits main stream sur ce que pensent les gens, elle soit inverse à leurs attentes. ça devient tellement gros et tellement à vomir, ils se sont déjà tellement montré sous leur vrai jour pendant les gilets jaunes (la plèbe, c'est sale) que les prolos, bien plus malins que ces débiles de cour, ont compris la direction que cette boussole indique: le sud.


Et tant qu'à parier autant le faire un vendredi 13 :-)

C'est toujours un plaisir de voir la gauche susciter une telle panique. La dernière d'une telle ampleur dont je me souvienne* c'était lors (et au sortir) des grèves de 1995, où une coalition de la chiennerie de garde allant de certaines plumes de Libération à la presse officiellement droitière rivalisait d'audace dans la dénonciation des syndicalistes irresponsables rançonnant le pays, non sans s'inquiéter aussi de la domination d'un ex-trotskyste (déjà) sur la future gauche plurielle dont les sombres desseins de "soviétisation du pays" (Jean d'O., Giesbert ou autre du style je sais plus) pouvaient se cacher derrière cette volonté de le paralyser.


(* enfin dans la catégorie mouvements sociaux il y a eu celle relative aux gilets jaunes d'encore plus grosse, mais moins reliée à la gauche en particulier, juste à la terreur que le peuple inspire au bloc bourgeois)

Le plus comique, si l'on peut dire, c'est qu'il y a 6 mois, les mêmes reprochaient à LFI  de refuser l'union de la gauche...

Le 20 Mai date limite du dépôt des candidatures il sera possible de savoir  jusqu'à quel point l'accord de l'union à gauche est une réalité .


Dans combien de circonscriptions le candidat de l'union n'aura pas de candidat "dissident" (c'est-à-dire désigné  par les militants locaux ) en face de lui ?


Et plus précisément, dans combien de circonscriptions gagnables le candidat de l'union de la gauche  sera-t-il  le seul candidat de la gauche ? 


Pour l'heure, si on prend par exemple la circonscription de Vénissieux non seulement la maire PCF Michèle Picard déclare se présenter, mais le secrétaire de la section PS Lofti ben Khelifa  est également candidat .


En Dordogne le PS présente des candidats dans toutes les circonscriptions . 


On compte sur les journalistes pour faire un état exhaustif de la situation  vendredi prochain ...







Donc, après les castors de gauche, on envoie les castors de droite. 

J'ai du mal à comprendre que cette outrance caricaturale martelée dans les médias arrive à convaincre au point d'être reprise mot pour mot par tous ceux qui n'ont aucun argument à avancer. Il y a réellement un déficit d'intelligence chez les droitards. Ils procèdent par éléments de langage et slogans coupant de ce fait toute possibilité de débat. Comme si tout ce qu'ils énonçaient relevait tellement de l'évidence qu'il n'était même pas nécessaire d'en discuter. Les médias à leur botte leur emboîtent évidemment le pas. Pas un journaliste pour leur demander s'ils pensent vraiment ce qu'ils disent.

J'ai aussi du mal à comprendre pourquoi la gauche ne rend pas coup pour coup. On dirait un punchingball qui encaisse tout sans réagir. On traîne Mélenchon et d'autres dans la boue, usant de la caricature la plus insultante, sans que personne ne moufte. Au bout d'un moment, il faut peut-être se demander si les arguments qui font confiance à l'intelligence sont suffisants. J'ai le sentiment que le vote obéit plus à des critères émotifs que rationnels.  

Je pense que Apathie et Cie,comme certain-e-s les jeunes Mitterandistes de l'époque,sont devenus des petit-e-s bourgeois-e-s ,confortables dans leurs assises sociales.


Leurs enfants et petits enfants ont grâce à eux ou elles la carte" Gold".


La lutte des classes qui a été oubliée par ceux-ci, leur arrive comme un boomerang en pleine figure.

Ce matin Thomas Legrand raconte que la NUPES c'est de la daubeet après l'édito regards complices entre Legrand et Seux , et depuis le début de l'alliance c'est comme ça .Ce que je ne comprends ^pas , c'est que la NUPOES ne peut pas gagner d'après ces tristes sirs , du coup ils parlent pour parler , ça ressemble beaucoup a 2005 , au Brexit , ça va s'accélérer avec de mauvais sondages . Allez les gens , on leur fait faire dans leurs couches !

Deux petites précisions . En 1972 ,l' UE n'existait pas , c'était la CEE , beaucoup moins intégrée et qui allait passer de six à neuf  en 1973. De plus ,le PC était à 20 %  , l' union de la gauche n'était possible qu' avec l'union des trois partis de gauche . Mais en fin de compte Mitterrand  avait compris que c'était le PS et son électorat  qui étaient  en progression  ,alors que le PC était en déclin  (, l'analyse du totalitarisme soviétique, le Goulag) . Mitterrand avait un programme assez à gauche  , en partie appliqué ( nationalisations ,lois Auroux) .

Nan mais faut arrêter, là... On sait bien où elle est, la vraie gauche qu'appellent de leurs voeux les Fourest, Valls, Cambadélis, Apathie et autres : la vraie gauche, c'est LREM, LR, le Rn et bientôt Reconquête. Franchement, il suffit de regarder les choses avec un peu d'objectivité pour constater que le PS de Faure n'est en effet pas compatible avec cette vraie gauche-là. Eh ben je crois bien que je vais la leur laisser, cette vraie gauche-là, il en feront bien ce qu'ils voudront.

Mention spéciale à Apathie qui s'étonne de la couleuvre avalée par le PS s'agissant de l'abrogation de la loi El Khomri... mais qui, de mémoire, n'avait pas vraiment perçu que la voter revenait carrément à avaler un boa !


Cet accord, ça sert juste à limiter un peu la casse aux législatives. Et c'est tant mieux, la gauche est suffisamment mal comme ça. Mais Mélenchon ne sera pas premier ministre. D'ailleurs, le fait qu'il ne soit pas candidat montre bien que lui même n'y croit pas, il se prépare doucement à se retirer de la vie politique (et c'est tant mieux).



C'est bien de titrer sur la "panique" des éditocrates, encore faut-il être lucide sur ce qui se passe vraiment.

Ce que je trouve significatif, et assez emblématique des opinions conservatrices en général (et pas seulement en France), c'est la propension de beaucoup de ces commentateurs à vouloir faire croire (et croire tout court, d'ailleurs) que la majorité des électeurs de gauche pensent comme eux. 

Un réflexe : "nous sommes l'opinion", en quelque sorte. Sans doute l'habitude de la faire, depuis des années, l'opinion. 

Ce qui est assez drôle, c'est de se souvenir de leurs précédents commentaires ironiques sur la primaire populaire et son incapacité à s'imposer. On avait alors la gauche la plus nulle, car la plus divisée, d'Europe. Mais il est vrai qu'à l'époque, les initiateurs de l'union n'étaient pas les "bolchéviques" de la LFI, mais des gens "bien comme il faut" et qui ne risquaient sans doute pas de renverser (la) leur table.  

Il n'y a rien que les éditorialistes aiment tant que la gauche de centre-droit qui se contente de 40 sièges au parlement.

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A propos de la deuxième partie de l’article « ils veulent gagner ».


C’est une conséquence directe du mode de scrutin présidentiel, et en particulier son caractère uni-nominal.


On appelle parfois ça le « spoiler effect » (effet de gâchis).


Ça n’a rien de spécifique à la gauche : je pense que Valérie Pecresse serait d’accord avec moi :-D 


C’est très bien expliqué par les videastes science4all et Monsieur Phi :


https://youtu.be/zmCl5i_sEiM

Excellent article. C'est presque réconfortant de voir tous ces droitards commençaient à paniquer. 

Sébastien Fontenelle résume bien la situation en comparant le programme de Mitterrand en 1981 et celui de la Nupes aujourd'hui.

La classe dominante n'accepte jamais de laisser le pouvoir. Elle pense qu'il lui appartient naturellement.

Si la gauche gagnait les élections, espérons qu'elle résiste à l'hallali générale qui se déclenchera contre elle.

Ça serait un moment de pure jouissance.

Méfiez vous, Pauline, vous êtes en train de virer en une dangereuse bolchevique.

Je me souviens quand ma grand-mère, née en 1914, a appris que j’étais de gauche ; elle m’a demandé, avec un air inquiet :

« Rassure moi, vous ne voulez pas arrêter toutes les usines quand même ? »


C’était il y a longtemps mais…

Mais derrière toute cette agitation, y a-t-il des raisons de paniquer ?  


Ben non, mais jouer a se faire peur, ça pimente un peu leur existence. 


Eux n'y croient pas vraiment, mais le but c'est de faire peur au péquin moyen qui regarde encore ces émissions ou lisent les torchons dans lesquels ils s'ébrouent


Parce qu'avec 3 blocs à 30% chacun, c'est loin d'être gagné pour Nupes; et c'est sans compter sur le lapin que va sortir leur président de son chapeau magique dans quelques heure : 


Un(e) premier(e) ministre "de gauche" pour calmer le jeu et couper, juste le temps qu'il faut, l'herbe sous le pied du Nupes et endormir de nombreux électeurs encore crédules

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