Vague de départs à "Paris Match" sur fond de bollorisation
Après deux ans de nettoyage éditorial officieux
La chefferie aimait se raconter, en conférence de rédaction ou dans ses livres, que Paris Match, c'est un peu "l'album de famille des Français". Force est de constater que depuis plusieurs mois, la tribu n'est plus vraiment. Un tiers de la rédaction – une vingtaine de journalistes sur 63 postes – a pris ses cliques et ses claques. Une quarantaine de départs, si l'on compte ceux de l'année 2021, comptabilise auprès d'ASI une journaliste de l'hebdomadaire qui a préféré rester anonyme. Entre ancien·nes resté·es à bord, on remarque que l'on ne "connaît plus personne" en réunion. "On prend une rédaction et on la remplace par une autre", résume une plume qui, elle, est sortie de l'ours – qui comporte dans chaque numéro le...
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