Google earth, et ses routes effondrées
Le mardi 8 mars 2011, le site Presse-Citron.net publiait un bref article intitulé Les drôles de ponts de Google Earth :
Ces aberrations cartographiques furent ensuite expliquées par un commentateur : "Google Earth n’utilise pas uniquement des images plates, mais aussi ce qu’on appelle des modèles numériques de terrain (MNT) et/ou de surface (MNS), qui donnent le relief sur lequel sont plaquées les images aériennes ou satellite pour faire le rendu 3D."
Le MNS prend en compte le relief du terrain ainsi que chaque élément qui est posé dessus : immeuble, pont, etc. Le MNT, lui, ne prend en compte que le relief naturel, il ignore les éléments étrangers posés dessus.
"Il me semble, complétait ce même commentateur, que Google Earth a utilisé un modèle de terrain au lieu d’utiliser un modèle de surface, sur ces images. Ca semble assez clair sur la deuxième image : le relief du terrain de part et d’autre du pont et dans la vallée a un bon aspect naturel, ce sont uniquement les pixels de l’image sur le pont qui sont plaqués à la mauvaise altitude – celle de la vallée" :
Un architecte amerlocain nommé Clément Valla a recensé quelques-unes de ces aberrations cartographiques sur le territoire des Zétazunis, principalement à New York et en Californie. Il en a dénombré soixante, elles sont visibles sur son site, en voici trois :
Ce qui pouvait nous faire sourire le 8 mars dernier nous paraît évidemment aujourd'hui beaucoup moins drôle.
Merci à l'aimable @sinaute qui m'a signalé cet intéressant sujet.
L'occasion de lire ma chronique intitulée Éric Besson, au service de Pharaon où il est question de cartographie, de Vermeer, et d'Éric Besson (eh oui, tout se paie !).
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