Quand Fillon rabote en touche
: «eh, fifi, j’ai le prochain mot de ta chronique : raboter !»
Oui.
Mon père m’appelle fifi.
Et le premier qui ricane se prend un coup de rabot sur la tête.
Rabot, dites-vous père ? Ah. Je fis fi et répondis d'une moue dont j’ai le secret, à savoir un microscopique haussement de sourcil appuyé d'une légère grimace qui signifie tout à la fois tu es gentil papa mais ça va j'ai plus dix ans et puis qu’est-ce que c’est que ce retraité-de-60-ans-à-taux-plein qui vient me souffler des idées de chronique heureusement que tu es mon père et que j’ai du respect alors d’accord je vais voir ce que je pe...
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