Et au milieu, roulait une charrette
Voilà pourquoi vos lasagnes, ladies and gentlemen, sont parfumés à l'avoine. Evidemment, ce n'est pas seulement de cheval, qu'il s'agit, ou du moins pas en France qui, à la différence parait-il des Britanniques, ne considère pas l'hippophagie comme une sorte de tabou religieux. C'est de bien d'autre chose. D'argent, et de frontières, et de contrôle, et d'Etat, et aussi de vitesse, ce qui peut laisser présager une belle semaine sur le sujet, et peut-être davantage, pour peu que le phénylbutazone entre aussi dans la danse.
Avant tout, on s'étonne de l'étonnement, des ministres et de la presse, qui ont ruminé tout le week-end le picotin du chevalgate. Comment donc ? Des multinationales de l'agroalimentaire ? Des traders ? Du trafic international ? Mais on croyait, nous autres, que le brave père Findus, vieux camarade de la mère Denis, avait installé son abattoir à lasagnes en bordure des pâturages normands. Si l'on avait sû ! Et Cameron, qui exige davantage de contrôles, de traçabilité, mais moins d'eurocrates évidemment. Et Aphatie évoquant "une faillite des autorités sanitaires françaises", alors qu'il ne cesse de meugler chaque matin pour que l'Etat se serre la ceinture !
(Photos empruntées au blog Hippotese)
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