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30 km/h, source de pollution ? Les médias pataugent

Une étude technique sur le rapport entre vitesse moyenne, consommation et pollution, publiée en avril dernier, a été brandie par de nombreux médias comme preuve que la vitesse maximale de 30 km/h à Paris, mesure qui vient d'être mise en place, serait source d'une pollution accrue. Mais ce n'est pas ce que disait l'étude, selon l'organisme qui l'avait produite.

Commentaires préférés des abonnés

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1) Il n'y a pas besoin d'être un ingénieur de haut vol pour se dire que des données sur la pollution à vitesse constante ne permettent pas de conclure sur la pollution en ville où comme chacun a pu le constater que la vitesse est essentiellement(...)

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Eh bien, justement, le manque de connaissance scientifique des journalistes est, à mon avis, un gros problème notamment pour traiter ce genre de choses et les vulgariser correctement (je ne dis pas que tous les journalistes doivent être pointus scien(...)

Derniers commentaires

Les zones 30 ont été réalisées pour protéger les plus vulnérables (piétons, cyclistes ) en cas de choc avec des véhicules. Les probabilités d'être tués pour ces usagers fragiles suivant que le choc se produit à 30 ou 50 sont largement documentées et ce, depuis de nombreuses années. La réflexion sur l'impact environnemental est beaucoup plus récente et à ma connaissance peu ou pas documentée (si tant est que cela soit d'ailleurs possible). L'étude du CEREMA n'avait d'ailleurs pas cette ambition. Le lobby journalistique pro vroum vroum saute depuis des années sur tout  ce qui pourrait alimenter ses croyances. 

La gorafisation, comme l'écrivait Frédéric Lordon. Le point commun entre le Gorafi et les médias mainstream, c'est qu'ils écrivent ce que les lecteurs ont envie d'entendre, l'un pour s'en moquer, l'autre pour faire de l'audience. 


Quand on touche à la bagnole, la polémique s'enflamme très vite, le terrain est inflammable car la société est totalement conditionnée autour de l'automobile: le rythme des journées autour des heures de pointe, le paysage rural autour des axes routiers, la ville autour du trafic, l'économie autour des constructeurs, les médias autour des publicités pour les bagnoles. 


Un nouveau scoop: une voiture consomme plus à l'arrêt qu'à 50 km/h. La consommation étant mesurée en litres aux cent km, si on divise une faible consommation par zéro, ça fait une consommation infinie. A l'arrêt vous augmentez votre conso moyenne. La conclusion portée par cette polémique n'est pas moins absurde: en ville on consomme plus (aux cent km) que sur route. Surtout parce qu'on ne fait que s'arrêter et accélérer, et qu'on fait peu de km. Si on mesurait la consommation à l'heure, on consommerait certainement plus sur route (1h de ville = 10 km à 10L/100 => 1L. 1h de route = 50 km à 5L/100 => 2,5L). 


Bref, tout ça est vraiment stupide et démontre l’aveuglement plus ou moins volontaire devant les évidences de la catastrophe écologique. La société du futur est une société sans voiture.

Miam : )

Il faut bouter la voiture hors des villes. Donc tout ce qui emm... l'automobiliste solitaire et individualiste est bon à prendre. Va pour le 30 kmh à Paris

D'après une étude, la pollution ne pollue pas, donc on peut continuer à polluer.

A la page cinq  de la note de 2009 figure une précision très claire concernant le graphique :


"les plus basses vitesses doivent  être  considérées  comme  représentatives  d’une  circulation  urbaine  caractérisée  par  de  nombreux  arrêts  ("stop and go"), alors que les cycles à haute vitesse traduisent une circulation plus fluide" (je graisse).


Les zones à 30 favorisent bien la pollution (selon l'étude), sauf peut-être à interdire la voiture aux pauvres, ce qui règlerait la question de la congestion et du stop and go !


Tout le reste n'est que B.S.

La ville n'est pas faite pour les voitures à moteur thermique et je suis tout à fait pour la limitation à 30 km/h - quelque soit le véhicule et la motorisation - dans les agglomérations et l'interdiction des poids lourds, y compris les autocars. 

Il y a une solution simple. Les communes peuvent installer des gares routières et marchandes à leurs entrées. Les dernier kilomètres étant assurés par des camionnettes électriques.

S'agissant de la consommation d'une voiture à essence, l'ordinateur de bord de mon véhicule m'indique, lorsqu'il faut rouler à 30 km/h, qu'elle est pratiquement le double de ce que je consomme sur route. 

Je remarque enfin que les plus méprisés dans les déplacements doux sont les piétons. 

Les trottoirs sont souvent étroits et tout aussi souvent envahis de poubelles. Ils servent aussi de parking ou de pistes cyclables et les cyclistes ne sont pas moins dangereux que les automobilistes. 

Un titre du Gorafi résume avec humour ce que j'observe :

Selon une étude, les gros cons à vélo désormais plus nombreux que ceux en voiture




Les J.O. de 2024 : 30 ou 50 ans de malheureux investissements ?


Réponse dans 130 ans. 

au-delà de cette polémique à la con, je bondis en lisant que Paris "s'adapte au changement climatique" ! la bonne blague... la ville prépare surtout les J.O. de 2024, entre autres en détruisant toujours plus de terres cultivées, par exemple à Aubervilliers : https://reporterre.net/Un-pincement-au-coeur-en-voyant-le-tractopelle-entrer-une-partie-des-jardins-d


La polémique sur les 30 km/h c'était pas plutôt pour dézinguer Hidalgo ?

Si on suit une une logique simiaire, on a moins de chance d'avoir un accident à 150 km/h qu'à 30 km/h, puisqu'on passe moins de temps sur la route.

1) Il n'y a pas besoin d'être un ingénieur de haut vol pour se dire que des données sur la pollution à vitesse constante ne permettent pas de conclure sur la pollution en ville où comme chacun a pu le constater que la vitesse est essentiellement variable

2) Si l'on a des notions élémentaires de physique il est évident qu'en ville l'essentiel de l'énergie consommée par le véhicule est consacrée à l'accélération et donc que diminuer la vitesse maximum diminue cette énergie et donc la pollution.

Et un jour jammrek comprendra que les gens n'ont aucun souvenir de leurs cours de physique, et aussi que les journalistes ne sont pas des ingénieurs.

Eh bien, justement, le manque de connaissance scientifique des journalistes est, à mon avis, un gros problème notamment pour traiter ce genre de choses et les vulgariser correctement (je ne dis pas que tous les journalistes doivent être pointus scientifiquement mais, au Figaro, par exemple, ce n'est pas une petite rédaction, on pourrait avoir quelques journalistes capables de traiter ce genre de choses).


Ensuite, certainement que les "médias" qui traitent ça n'en ont que faire de la vérité scientifique. Ils veulent faire passer un message idéologique et flatter une partie de leur lectorat : "la voiture, c'est bien", "limiter sa place c'est être un khmer vert", "Hidalgo, c'est mal"...

L'article d'@SI montre très bien les manquements journalistiques, et non pas les manquements scientifiques. 


Et @SI a déjà montré l'ambivalence de la rédaction du Figaro quant au question de science, et notamment de santé, sujet si présent ces derniers longs mois. La compétence scientifique des journalistes de la rubrique Santé du Figaro n'est plus à démontrer, et elle se porte très bien. 


Le problème est du côté du journalisme, pas de la science.

Oui, vous avez raison.

Les journalistes scientifiques sont certainement compétents mais n'ont pas beaucoup de poids dans les rédactions...

Je partage votre point de vue mais j'ajouterai que spécifiquement dans le domaine automobile et plus spécifiquement celui de la sécurité routière chacun s'arroge des connaissances d'experts au seul motif qu'il est utilisateur d'une bagnole. Il y a  pourtant de nombreuses études passionnantes sur le sujet notamment de l'IFFSTAR que les journalistes ne reprennent pas et qui mériteraient pourtant vulgarisation. 

Je ne vois pas de différence entre l'expert en sécurité routière et l'expert en économie, médecine, criminalité, etc.

Je partage votre point de vue mais dans le domaine automobile, les croyances tiennent lieu de science et les mêmes journalistes auto qui mythifie la vitesse se garderont bien d'expliquer à leurs lecteurs pourquoi les crash test des véhicules pourtant bardés d'air bags , prétentionneurs de ceinture, zones de déformation programmées etc ne s'effectuent jamais au delà de 64 km/h ....Ce n'est pas le véhicule ici qui pose problème mais la fragilité du corps humain ce qu'oublie (sciemment ??) les journalistes auto.

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