36 rue Botzaris, l'adresse de tous les fantasmes tunisiens
36, rue Botzaris, dans le 19e arrondissement de Paris. L'adresse est quasiment absente des médias traditionnels, mais est au cœur d'une intense activité sur le net. Ce bâtiment parisien accueillait l'antenne française officieuse du RCD, le parti présidentiel tunisien sous l'ère Ben Ali, qui a, pendant de longues années, centralisé "l'encadrement politique" des associations tunisiennes basées en France. Depuis la fin du mois de mai, le bâtiment a été occupé à plusieurs reprises par des migrants tunisiens sans ressources à Paris. Mais il abriterait aussi des milliers de documents, qui constitueraient les archives des activités bénalistes en France. Elle sont aujourd'hui inaccessibles depuis que l'ambassade de Tunisie a repris en main le bâtiment (grâce à la police française) et… qu'une mystérieuse association en a caché une partie.
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Et son dernier billet:
http://www.botzaris36.org/2011/06/pourquoi-je-suis-alle-reste-et-ai-quitte-botzaris36/
Oui, les 5 soutiens qui dormaient avec les Tunisiens ont dû les laisser, la situation devenait dangereuse pour eux, Paul Da Silva aurait reçu des menaces de mort sur place enfin tout est expliqué dans son billet.
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Comme l'a souligné un "twittos" (utilisateurs compulsifs de twitter) "Si ce n'était pas lié à une complexe affaire politico-mafieuse cette histoire serait insignifiante"
Le truc c'est que une dizaine de migrants 5 français campent dehors et mangent grâce à des internautes.
Comment et pourquoi 50 CRS les ont évacués ce matin (vérifier les tweets de Paul Da Silva à 11h00 environ)?
Pourquoi tant de moyens sont déployés pour expulser une dizaine de pauvre gars sous alimenté?
Qui donne les ordres d'évacuation? La mairie? La préfecture? Tous se renvoient la balle.
Le ministre de l'intérieur Tunisien était à Paris pendant toute la semaine, et il n'a rien fait.
Quand on assiste à ça de l'extérieur on peut vraiment se demander (avec une certaine naïveté peut être mais bon...) qui fait quoi dans ce pays?
Bref... J'ai vraiment l'impression que cette histoire n'est pas finie et va prendre de l'ampleur dans les prochains jours.
En attendant, si les parisiens se sentent d'apporter des médocs couverture voire un peu de parlotte (c'est aussi important), venez me voir sur Twitter @xyohmx je vous ferai un plan de la situation.
Je mets pas de lien ici pour pas que ça parte en vrille, suivez les tweets.
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Voir sur le site de la CIP-IDF qui est restée présente aux côtés des Tunisiens.
La bataille des archives est un classique de toutes les révolutions. Et depuis la première fois en Roumanie, on assiste à celle-ci et autres événements historiques en direct.
Il faut résister à la banalisation : Tant l'accès à ces informations qu'à leur décryptage sont des avancées considérables, les premières ne pouvant faire l'économie du second, cette nécessité trop rare qui vous va si bien.