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A contretemps

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On entend beaucoup de médecins intervenir sur l'histoire du vaccins contre l'hépatite B en ce moment. Ce matin même sur France info, l'un d'entre-eux certifiait que le vaccin était absolument indispensable.
Qu'elle soit à contre-temps ou pas, tant que l'information a toute sa pertinence, elle doit se diffuser. Ca doit permettre justement de traiter des sujets sans l'emballement médiatique qui accompagne souvent l'actu, plus posément. Et pourquoi pas, inverser le mécanisme : l'enquête peut déclencher l'actualité, reprise ensuite partout. Sortez tout ce que vous avez dans les placards !
Continuez à publier ce qui vous semble important quand bon vous semble. Vous avez souhaité être un média indépendant et vous en donnez les moyens. Ne pas subir le calendrier de l'actualité est un pan parmi d'autres de cette volonté d'indépendance. De plus pour un média qui souhaite montrer comment est fabriquée l'actualité ce serait quand même un comble que de la subir :-).
Le contretemps est un élément très important dans la musique en général comme dans la vôtre en particulier : sans contretemps , la partition deviendrait monotone ,sans soubressaut , sans rythme : usez-en , nous ne risqueront pas la syncope !
Mona j'adhère complètement à vos 2 commentaires ci-dessus.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

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Complettement d'accord avec DS. Et même plus. L'actu, on s'en fout. Fouillez, creusez, prenez du champ et réservez le traitement de l'actu au suivit de dossiers antérieurement exposés, histoire de valider, d'enrichir, de corriger ou d'infirmer.
Et oui...

Pourquoi pas à contre-temps... Puisqu' "hors du temps", hors des pression des publicitaire, du diktat de l'horloge, @si peut se permettre d'être au tempo qu'il veut. Dans un autre sujet, vous nous demandez quel serait le tempo de publication idéal? Il n'y en a pas. C'est le votre, c'est celui dicté seulement par la qualité de vos écrits.
Une proposition, donc, pour résoudre ce genre de dilemne : un type d'article particulier, ou bien simplement un suivi, qui nous signale, comme il vous arrivait de la faire du temps de votre émission à durée fixe, un parallele entre une "actu" et un de vos article en archive... Ainsi les @sinaute ou les journalistes de tous bords gardent un acces régulier à vos productions...

Un dernier petit mot sur "ces lois qui sont votées mais qu'on n'applique pas" (pas de décret d'appication)... Il y en a une quantité... incalculable ! Les débusquer, les analyser peut sembler vain, mais ce ne sera jamais inutile... L'info arrive jusqu'à nous !
A l'heure de la loi anti-tabac, il serait intéressant de savoir si tous les médecins qui ont lobbyé pour cette loi n'avaient pas des intérêts dans les labos pharmaceutiques, producteurs de ces petites dragées de sevrage, de type Nikotin, Nicotell, ec.

Car la perte de marchés par le cigarettiers s'accompagne de confortables profits du côté des pharmacies. Voilà une enquête qui serait intéressante.

http://anthropia.blogg.org
Suivre l'actu, se soumettre à l'agenda collectivement rédigé par le système, c'est tomber dans le premier piège qui guette les journalistes, ce piège d'autant plus pernicieux qu'il est invisible."
.. Mais les journaliste adorent cela, il ne font leur métier que pour faire partie du système, et se forger une situation de privilégié. Comme beaucoup d'autres d'ailleurs.
Cela me fais penser à une réflexion de Julia Kristeva : « ..les français confondent la problématique du "être ou ne pas être" et celle "d’en être ou pas "!
La réflexion conduit à à la remise en cause et si nécessaire à la résistance, "le suivisme" est la démonstration de l'abscence de réflexion et de la participation au système, qui n'est absolument pas le fruit d'un quelconque hasard.
pluvalue en un seul mot ? En tout cas vous faites preuve de bravitude et j'aime cela...
Ok réponse - partielle cependant - dans "mises à jour".
Une réponse au billet du post.fr qui vous est consacré est elle envisageable? ils me semblent que eus critiques sont fondées. Merci.
Bravo. D'accord avec le concert de louanges (pour une fois, sans état d'âme). Mais ne vous endormez pas sur vos lauriez, SVP
A contretemps, ou pas, cette enquête raisonne en tout cas avec ce papier de Anne-Sophie Stamane disponible sur le site de "Que Choisir"* de la semaine passée. Ça concerne les laboratoires pharmaceutiques américains. Avec une petite référence à la France dans la conclusion.

Laboratoires pharmaceutiques
La pub avant tout !
vendredi 25 janvier 2008

=> chapeau : "Ce n'est pas un scoop, mais une confirmation éclatante : une étude publiée par la revue médicale en ligne PLOS établit que les laboratoires mettent deux fois plus d'argent dans la promotion des médicaments que dans la recherche et le développement de nouveaux traitements."

=> un extrait : "[...] la recherche n'a mobilisé en 2004 que 29,6 milliards de dollars. Soit deux fois moins que la publicité. La réalité pourrait même être pire encore, avertissent les auteurs, car il existe des moyens de promotion difficiles à quantifier, comme la publicité illégale ou l'embauche de spécialistes de la communication pour écrire les résultats des essais."

Le reste à l'adresse ci-contre : http://minilien.com/?bhAudSYQfg
Je crois que le plus important, c'est de faire passer l'information quand on l'a. Même à contretemps.
Ca permet d'abord à d'autres de s'en emparer. Que ce soit d'autres journalistes, ou tout simplement les lecteurs.
Ensuite, rien n'empêche de la reprendre plus tard, lorsqu' "une actu" sortira ! D'autant plus que "l'actu" sera peut-être bien créée par ce contretemps !
Mais surtout, ça permet de l'inscrire, pour éviter qu'elle ne tombe aux oubliettes. C'est le pire qui puisse lui arriver !
Dans la dictature de l'agenda, être à contretemps, c'est aussi la pluvalue que nous vous offrons.

Bonjour Daniel,

Je me faisais une remarque de ce genre. Mais en négatif. En me disant que vous ne pouviez pas vous empêcher de ne faire "que" reprendre ce qui avait déjà été indiqué par d'autres... Qu'en somme, ici, ça manquait de choses "inédites". Que ça manquait d'enquêtes de terrain. Et je me suis repris : "c'est ASI, c'est un site qui commente ce qu'il se passe chez les autres, donc, il ne peut pas y avoir de vrais scoops et de vraies enquêtes de terrain inédites".

Ca me fait donc plaisir de lire que vous vous donnez cette règle là de conduite.

:-)
J'adore la mélancolie et le pessimisme de cette chronique (sans rire). Comme si tu étais passé de l'esprit de contre-courant qui veut changer le monde à celui d'esprit tranquille désabusé, qui pourtant ne saura jamais se taire. Si je parle de cela, c'est que l'article évoque plus le traitement d'une telle information que l'information en elle-même (qui, au passage, est fort intéressante).

Et d'ailleurs cette critique désabusée du système de l'information n'est-elle pas un moyen de faire émerger ce sujet du rouleau compresseur? D'ailleurs, ce sujet est surtout important car il traduit un fonctionnement de la République. Et que tout le monde s'en fout, finalement, des lois.

A cette torture de l'esprit, à chercher comment faire passer un message que l'on sent s'éteindre, je n'arrive pas à trouver de solution. S'informer, c'est autant se détruire que se libérer. Analyser tout, les rouages d'un monde que nous décodons à mesure qu'il se génère, en tirer des conclusions souvent difficiles, prendre pour soi, puis saisir son baton de pèlerin. La route est longue, à finisterre. Et les anciens n'y ont trouvé que de l'eau.

Lire ces chroniques, parfois, c'est chavirer proue la première, se rendre compte que la double coque protectrice ne suffit plus.

Alors peut-être accepter. Voir dans ces textes l'espoir petit à petit de changer certaines choses. Que les grandes crises font les petites évolutions de la société, que le grain de sel éclaire quelques personnes (souvent déjà acquises). Le monde est un grand pachyderme. Et je crois toujours qu'il ne s'arrêtera pas d'avancer.
Intéressant au moment de l'application de la loi sur les franchises médicales, et là ça n'a pas trainé, je peux vous dire que dès décembre, j'ai payé 18 € sur une examen qui dépassait le plafond je ne sais plus lequel, la somme qui ne permet pas d'être remboursé intégralement avec ou sans mutuelle. Et au 1er janvier on remet les compteurs à 0 pour les 50 € maxi à débourser.

Il y un paquet de mèdecins qui parlent à la télé, mais difficile de savoir s'il roule pour un labo ou non, l'application de cette loi Kouchner paraît difficile ...
C'est pour de telles idées que je me suis abonné

Merci

J'aime bien le surnom que vous donnez à Sarko: "le système"...

"Suivre l'actu, se soumettre à l'agenda collectivement rédigé par le système, c'est tomber dans le premier piège qui guette les journalistes, ce piège d'autant plus pernicieux qu'il est invisible."
Certes... mais il sera intéressant de suivre l'actualité prochaine afin de déceler les nouveaux écarts à cette loi mise au grand jour !

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