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"A France Inter, on n'a pas l'ADN du fait divers"
Une enquête policière suivie en direct,
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Derniers commentaires
Emission relativement intéressante, des faits sont mis en lumières: changement du traitement du fait d'hiver dans la société. Mais pourquoi? qu'est ce que ça veut dire? comment l'interpréter?
est-ce que ça nous fait croire que la violence augmente sans raison? Est ce que ça pousse à la mise en scène par certain meurtrier? Est ce que le temps d'antenne pour les autres sujets en est diminuer? est ce que ça étouffe les autres sujets? comment les politiques s'en servent pour détourner l'attention?
On reste un peu sur sa faim...
est-ce que ça nous fait croire que la violence augmente sans raison? Est ce que ça pousse à la mise en scène par certain meurtrier? Est ce que le temps d'antenne pour les autres sujets en est diminuer? est ce que ça étouffe les autres sujets? comment les politiques s'en servent pour détourner l'attention?
On reste un peu sur sa faim...
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Combien de morts chaque année dans le cadre des faits divers; combien de morts chaque année sur les routes où il y a aussi des victimes et peut être bien des bourreaux conscients ou non , inconscients certainement . Puis je en déduire que le fait divers existe aussi de par la volonté des journalistes plus que par son impact réel sur la société . Non , je ne suis pas victime d un chauffard et en chaise roulante , mais je me dis que si les journaux télévisés traitaient les accidents de la route comme ils traitent les faits divers ; il y aurait moins de votes sécuritaires et moins de cons sur la route . personnellement mon choix est fait.
Les Jeudi d'Acrimed : conférence filmée sur le "traitement médiatique de l'insécurité" avec Laurent Bonelli, maître de conférences en science politique à l’Université de Paris Ouest Nanterre-La Défense et membre de la rédaction du Monde diplomatique.
J'ai trouvé l'émission intéressante, chaque invité pouvant "dérouler" correctement sa pensée et comme ce qui est dit est argumenté et sonne juste ça me convient parfaitement, meme si j'assume que mon avis peut faire un peu trop consensuel vu de Paris..
L'équipe d'ASI est à la hauteur, Sébastien Bohler étant plus à l'aise que dans une précédente émission où il "récitait" un peu il me semble; ce qu'il dit est le plus souvent judicieux et documenté, alors...
L'équipe d'ASI est à la hauteur, Sébastien Bohler étant plus à l'aise que dans une précédente émission où il "récitait" un peu il me semble; ce qu'il dit est le plus souvent judicieux et documenté, alors...
Cette émission m'a beaucoup intéressé et surtout quand on lui applique son principe même, de l'arrêt sur image (ou sur parole, en l'espèce)
1. Mickaël Thébault est certainement un bon professionnel, je ne remets pas cela en cause, mais une phrase qu'il prononce, lorsqu'on lui demande comment le choix des sujets à traiter est décidé en conférence de rédaction (à 4h du matin) a attiré mon attention : "il y a un consensus" (sur les sujets à traiter et l'ordre dans lequel ils doivent l'être)
Ce que M.T. nous dit, en substance, c'est que dans la rédaction de France Inter, on est (grossièrement) tous d'accord pour dire que tel sujet va en 1, tel autre en 2 et que tel sujet peut ne pas être évoqué. Se dessine en creux (est-ce une surprise?) le portrait d'une rédaction (identique aux autres) composée de personnes qui pensent pareil et qui considèrent donc tous, ou à peu près tous, que tel ordre doit être appliqué aux sujets. Rien d'étonnant à cela. Ils ont tous la même formation, traînent dans les memes lieux, avec les mêmes gens et pensent en rond. Ce métier meurt précisément de cette endogamie qui (tous les généticiens vous le diront) produit toujours, à plus ou moins brève échéance, des enfants débiles (au sens strict du terme).
Ouvrez-vous les gars : recrutez ailleurs qu'au CFJ, interrogez-vous sur la manière que vous avez de produire de l'information et du discours.
2. Si le fait divers n'est pas dans l'ADN de France Inter, je n'ose pas écouter les journaux de RTL et d'Europe 1 : ca doit vraiment être terrible.
Pour le reste : très belle émission
1. Mickaël Thébault est certainement un bon professionnel, je ne remets pas cela en cause, mais une phrase qu'il prononce, lorsqu'on lui demande comment le choix des sujets à traiter est décidé en conférence de rédaction (à 4h du matin) a attiré mon attention : "il y a un consensus" (sur les sujets à traiter et l'ordre dans lequel ils doivent l'être)
Ce que M.T. nous dit, en substance, c'est que dans la rédaction de France Inter, on est (grossièrement) tous d'accord pour dire que tel sujet va en 1, tel autre en 2 et que tel sujet peut ne pas être évoqué. Se dessine en creux (est-ce une surprise?) le portrait d'une rédaction (identique aux autres) composée de personnes qui pensent pareil et qui considèrent donc tous, ou à peu près tous, que tel ordre doit être appliqué aux sujets. Rien d'étonnant à cela. Ils ont tous la même formation, traînent dans les memes lieux, avec les mêmes gens et pensent en rond. Ce métier meurt précisément de cette endogamie qui (tous les généticiens vous le diront) produit toujours, à plus ou moins brève échéance, des enfants débiles (au sens strict du terme).
Ouvrez-vous les gars : recrutez ailleurs qu'au CFJ, interrogez-vous sur la manière que vous avez de produire de l'information et du discours.
2. Si le fait divers n'est pas dans l'ADN de France Inter, je n'ose pas écouter les journaux de RTL et d'Europe 1 : ca doit vraiment être terrible.
Pour le reste : très belle émission
Invitée passionnante, dans la pleine possession de son savoir! Je réagis au propos de Mickaël Thebault sur la place du fait divers sur sa radio. Je veux bien croire que son édition en passe moins que les chaînes concurrentes.
J'écoute France Inter le week-end, et je suis souvent attérée par le nombre de faits divers reportés dans les éditions de mi-journée et de début de soirée, un tel a été tué, écroué, accident impliquant plusieurs véhicules... On se regarde et on se dit "qu'est-ce que les journalistes veulent que je fasse avec ça??".
Vous aviez l'air tellement satisfait des éditions de 8h que je finis par me demander s'il n'y a pas un traitement différent de l'information en semaine et en week-end sur France Inter. ça vaudrait le coup de faire le test pendant une semaine, sur les éditions de 7h-8h-9h, 12h-13h, et 19h-20h. Y a pas un asinaute qui aurait le temps de mener l'expérience?
J'écoute France Inter le week-end, et je suis souvent attérée par le nombre de faits divers reportés dans les éditions de mi-journée et de début de soirée, un tel a été tué, écroué, accident impliquant plusieurs véhicules... On se regarde et on se dit "qu'est-ce que les journalistes veulent que je fasse avec ça??".
Vous aviez l'air tellement satisfait des éditions de 8h que je finis par me demander s'il n'y a pas un traitement différent de l'information en semaine et en week-end sur France Inter. ça vaudrait le coup de faire le test pendant une semaine, sur les éditions de 7h-8h-9h, 12h-13h, et 19h-20h. Y a pas un asinaute qui aurait le temps de mener l'expérience?
Excellente émission, enfin ! Même Daniel a fait des efforts pour ne pas (trop) interrompre ses invités, quel repos ! Merci !
Mr Schneidermann n'interrompez pas vos invités, Claire Sécail en l’occurrence, lorsqu'ils développent un argumentaire sérieux et construit, c'est agaçant, vous employez les mêmes méthodes que vos confrères médiatiques que vous critiquez par ailleurs.
"l 'ADN du journalisme" .... cette expression a le don de m'irriter autant que "aux quatres coins de l'hexagone"
J'ai trouvé la chercheuse très intéressante, on voit qu'elle a bossé le sujet. Ça me plairait qu'elle publie une synthèse de son boulot sur @si, un truc en épisode par exemple, je dis ça je dis rien...
Par contre, l’auto-congratulation du journaleux d'Inter avec la complicité de DS m'a donné la gerbe. Je précise que je n'écoute pratiquement qu'Inter dans les radios généralistes. C'est vrai que c'est ce qui se fait de mieux mais, franchement, pas de quoi faire le fiérot. J'allume régulièrement la matinale et je tiens... 30 secondes maxi. Quant aux journaux, j'ai envie de balancer mon poste par la fenêtre presque à chaque fois.
Par contre, l’auto-congratulation du journaleux d'Inter avec la complicité de DS m'a donné la gerbe. Je précise que je n'écoute pratiquement qu'Inter dans les radios généralistes. C'est vrai que c'est ce qui se fait de mieux mais, franchement, pas de quoi faire le fiérot. J'allume régulièrement la matinale et je tiens... 30 secondes maxi. Quant aux journaux, j'ai envie de balancer mon poste par la fenêtre presque à chaque fois.
A propos de "faits divers" dont certains sont médiatisés et d'autres pas, une devinette : lequel des 2 suivants a été médiatisé ?
1) une « grenade défensive yougoslave » a été lancée dans une épicerie casher de Sarcelles dans le Val-d'Oise.
Cet attentat, qui avait fait un blessé léger, avait suscité une vive émotion dans la communauté juive, six mois jour pour jour après la tuerie de l'école juive de Toulouse, où Mohamed Merah avait tué trois enfants et un père.
Commis selon les témoins par deux individus vêtus de noir et portant une capuche, l'attentat était intervenu dans un contexte de tensions. Le 15, des slogans antisémites avaient été scandés lors d'une manifestation islamiste non autorisée près de l'ambassade des États-Unis à Paris, contre le film islamophobe Innocence of Muslims. Le 18, Charlie Hebdo avait publié ses caricatures du prophète Mahomet.
Hier soir, le Crif a relevé que « la haine contre les juifs » était « un élément intrinsèque de plus en plus banalisé » du « radicalisme islamiste ».
2) Deux jeunes membres de la LDJ (Ligue de Défense Juive) âgés de 17 et 20 ans, ont été interpellés par les gendarmes, vendredi matin à Rambouillet dans les Yvelines.
Ils sont accusés d’avoir jeté un engin incendiaire sur un journaliste indépendant, de confession juive, qui milite pour la cause palestinienne et dénonce la politique israélienne.
L’agression s’est déroulée le soir du 13 septembre alors que le journaliste rendait visite à son frère, sa voiture a été visée par une bouteille d’acide et d’aluminium.
Le journaliste avait plus tôt reçu des appels anonymes avec des insultes, et de menaces de mort contre lui et sa famille. Le cabinet médical où travaille son frère avait aussi été détérioré par des tags.
La LDJ existe encore en France et agit régulièrement avec des actes violents, sans pour autant être interdite. Le groupuscule extrémiste est pourtant interdit aux Etats-Unis ainsi qu’en Israël pour ses actes terroristes.
Question subsidiaire : pourquoi cette différence à votre avis (on note que dans les 2 cas, les victimes sont juives) ?
1) une « grenade défensive yougoslave » a été lancée dans une épicerie casher de Sarcelles dans le Val-d'Oise.
Cet attentat, qui avait fait un blessé léger, avait suscité une vive émotion dans la communauté juive, six mois jour pour jour après la tuerie de l'école juive de Toulouse, où Mohamed Merah avait tué trois enfants et un père.
Commis selon les témoins par deux individus vêtus de noir et portant une capuche, l'attentat était intervenu dans un contexte de tensions. Le 15, des slogans antisémites avaient été scandés lors d'une manifestation islamiste non autorisée près de l'ambassade des États-Unis à Paris, contre le film islamophobe Innocence of Muslims. Le 18, Charlie Hebdo avait publié ses caricatures du prophète Mahomet.
Hier soir, le Crif a relevé que « la haine contre les juifs » était « un élément intrinsèque de plus en plus banalisé » du « radicalisme islamiste ».
2) Deux jeunes membres de la LDJ (Ligue de Défense Juive) âgés de 17 et 20 ans, ont été interpellés par les gendarmes, vendredi matin à Rambouillet dans les Yvelines.
Ils sont accusés d’avoir jeté un engin incendiaire sur un journaliste indépendant, de confession juive, qui milite pour la cause palestinienne et dénonce la politique israélienne.
L’agression s’est déroulée le soir du 13 septembre alors que le journaliste rendait visite à son frère, sa voiture a été visée par une bouteille d’acide et d’aluminium.
Le journaliste avait plus tôt reçu des appels anonymes avec des insultes, et de menaces de mort contre lui et sa famille. Le cabinet médical où travaille son frère avait aussi été détérioré par des tags.
La LDJ existe encore en France et agit régulièrement avec des actes violents, sans pour autant être interdite. Le groupuscule extrémiste est pourtant interdit aux Etats-Unis ainsi qu’en Israël pour ses actes terroristes.
Question subsidiaire : pourquoi cette différence à votre avis (on note que dans les 2 cas, les victimes sont juives) ?
Peut-être qu'à France Inter (que j'écoute régulièrement, le matin surtout) ils n'ont pas l'ADN tatata... (ni plus ni moins qu'à France-Culture déjà) mais ils n'ont semble-t-il pas non plus l'ADN de l'humilité : Mickaël Thebault nous a bien fait comprendre qu'à FI ils étaient meilleurs qu'ailleurs (pour ne pas dire LES meilleurs). C'est dommage.
Mais c'est vrai que face à DS qui est le number one de la critique (mais j'ai pas dit de l'auto-critique non plus) il faut assurer.
Mais c'est vrai que face à DS qui est le number one de la critique (mais j'ai pas dit de l'auto-critique non plus) il faut assurer.
je regrette que vous n'ayez pas abordé les victimes frappées du chomage les suicides de famille entière prise dans l'endettement et qui sont peu médiatisées et de surcroit qui ne font pas l'objet du déplacement du chef de l'état.
pour dire que l'insécurité donne l'illusion de la volonté politique d'y remedier mais que l'économie échappe à la volonté politique qui obéit à des lois qui le dépasse.
C'est là tout l'enjeu de notre société otage de cette sur médiatisation pour renforcer le déni des crimes économiques qu'on fait impunément sur notre dos et qui était une analyse communiste celle ci est une analyse libérale le mal c'est l'autre votre proche votre vosin votre fils!!!
ainsi on augmente les moyens policiers c'est donc une faillite du socialisme que de se prétér à ce jeu !!
pour dire que l'insécurité donne l'illusion de la volonté politique d'y remedier mais que l'économie échappe à la volonté politique qui obéit à des lois qui le dépasse.
C'est là tout l'enjeu de notre société otage de cette sur médiatisation pour renforcer le déni des crimes économiques qu'on fait impunément sur notre dos et qui était une analyse communiste celle ci est une analyse libérale le mal c'est l'autre votre proche votre vosin votre fils!!!
ainsi on augmente les moyens policiers c'est donc une faillite du socialisme que de se prétér à ce jeu !!
Beaucoup de propos intérressant dans cette émission et un tout petit moment de non reflexion desesperant, ou comment ne pas voir ce qu'il y a sous vos yeux. C'est provoquant mais si frustrant pour le spectateur...
Vous dites, en tout cas tous ceux qui s'expriment sur ce sujet, qu'il y a decorrelation entre la representation du crime et le taux de criminalité.
Mais d'apres ce graphique, on voit en 1985 et en 2002 des taux légérement plus élévé, le premier pouvant faire penser au declenchement de la mediatisation et le second a son paroxisme (deux periodes de "pouvoir pour l'extreme droite en france).
Ne pas prendre en compte la possibilité d'effet de seuil, d'effet déclencheur, est se priver d'une bonne partie des reflexions possibles sur ce sujet.
Vous dites, en tout cas tous ceux qui s'expriment sur ce sujet, qu'il y a decorrelation entre la representation du crime et le taux de criminalité.
Mais d'apres ce graphique, on voit en 1985 et en 2002 des taux légérement plus élévé, le premier pouvant faire penser au declenchement de la mediatisation et le second a son paroxisme (deux periodes de "pouvoir pour l'extreme droite en france).
Ne pas prendre en compte la possibilité d'effet de seuil, d'effet déclencheur, est se priver d'une bonne partie des reflexions possibles sur ce sujet.
Alors, comme ça, un terroriste aspirant martyr, ça a l'habitude de se raser la barbe avant le passage à l'acte ???
Bon c'est la première fois que j'entends ça...
Je veux des liens, des preuves, des exemples quoi....
Si c'est avéré, le boulot de l'anti-terrorisme devient plus facile du coup :)
Bon c'est la première fois que j'entends ça...
Je veux des liens, des preuves, des exemples quoi....
Si c'est avéré, le boulot de l'anti-terrorisme devient plus facile du coup :)
Le principale problème est la mise en scène que les JT font des faits divers s'approchant de plus en plus de scenes de film:
http://www.dailymotion.com/video/x8y4s9_agression-dans-un-bus-par-un-indivi_fun
provided by Mozinor
http://www.dailymotion.com/video/x8y4s9_agression-dans-un-bus-par-un-indivi_fun
provided by Mozinor
Bonjour à tous,
Une idée pour un sujet à traiter par @si, que je n'ai vu nulle part.
Qui est cette femme qui interpelle François Hollande à Echirolles ?
Comment un cameraman se trouve-t-il justement, par hasard à côté d'elle au moment où elle interpelle le Président ?
Est-ce elle qui vient se placer près de la camera ou bien est-ce le cameraman qui la place à côté de lui sur ce balcon ?
Merci d'avance pour cette petite enquête.
Une idée pour un sujet à traiter par @si, que je n'ai vu nulle part.
Qui est cette femme qui interpelle François Hollande à Echirolles ?
Comment un cameraman se trouve-t-il justement, par hasard à côté d'elle au moment où elle interpelle le Président ?
Est-ce elle qui vient se placer près de la camera ou bien est-ce le cameraman qui la place à côté de lui sur ce balcon ?
Merci d'avance pour cette petite enquête.
Bravo pour cette émission
Cette émission n'est pas sans faire agréablement penser à un vieux truc du monde cathodique, qui s'appelait "Arrêt sur image". J'aimais bien d'ailleurs.
Il n'y a pas de faits divers, seulement des interprétations diverses.
Par contre je me posais une question vis à vis des marches blanches. Ca m'étonnerait qu'elles soient organisées par les victimes généralement, surtout aussi rapidemment. J'ai dans l'idée qu'elles sont proposées et organisées par des "associations d'aide aux victimes". J'aurais aimé que vous creusiez plus la question. Ces associations, dans le cas où je verrais juste, sont elles réellement apolitiques ?
Je n'étais pas très convaincu au départ par le sujet et puis finalement j'ai appris plein de choses. Merci pour l'émission !
Merci pour cette émission.
Les intervenants étaient très pertinents, et l'émission bien construite et bien menée.
Merci à Stephane Bohler que j'ai trouvé également très juste (son analyse de la marche blanche...)...
Ca m'a fait du bien.
Les intervenants étaient très pertinents, et l'émission bien construite et bien menée.
Merci à Stephane Bohler que j'ai trouvé également très juste (son analyse de la marche blanche...)...
Ca m'a fait du bien.
Pour la page faits divers ex-rubrique des "chiens écrasés" voici la page d'aujourd'hui sur la Dépêche du Midi ..Du moins ce que elle considère comme faits divers : Une faits divers pour la Dépêche du midi .. voyez qu'il y a de quoi et dans quel ordre les faits divers et variés sont classés. Je vous laisse juge.
Une info de taille en tout cas, au début de l'acte 4 grâce au ténor de l'ump brice hortefeux, on apprend que les jeunes qui ont commis ce crime sont des lecteurs du figaro ou de l'express, et/ou des auditeurs de rtl. En effet, à l'affût qu'ils sont des décisions politiques, ils devaient sans aucun doute se tenir bien informés (donc forcément avec un média de droite) puisque selon hortefeux ils n'auraient agi ainsi qu'en regard des propositions du gouvernement actuel concernant le code pénal.
C'est en voyant des arguments de cette nature qu'on peut avoir pleinement confiance en la capacité de l'ump à apporter une réelle valeur ajoutée au débat démocratique, ceci afin de bien éclairer les Français et de résoudre leurs problèmes évidemment.
C'est en voyant des arguments de cette nature qu'on peut avoir pleinement confiance en la capacité de l'ump à apporter une réelle valeur ajoutée au débat démocratique, ceci afin de bien éclairer les Français et de résoudre leurs problèmes évidemment.
Ce sarko, il me gonfle et je suis polis ....
même, lorsqu'il est plus là, il nous emmerde encore.
Car pourquoi construire cette image pour se démarquer du nain, si ce n'est pour faire oublier, qu'il ne le peut pas le faire sur le MES?
bref, on a vu que holland peut faire un bon maire pour grenoble mais un mauvais président français.
On s’étonne qu'une bagarre déclenchée par un regard produit des drames, alors que c'est le modèle qui est prôné depuis 30 ans dans notre société.
un modèle du pulsionnel ou notre seul possibilité de bonheur et l'accomplissement de celui-ci.
qu'a tt nos pulsions,nous pouvons maintenant trouver, un service ou un objet manufacturé qui lui correspond.
et ça grâce a l'argent, l'argent qui n'est que du temps volé a notre vie.
l'argent pour le quel nous disons a nos enfants de faire des études.
l'argent pour le quel nous disons a nos collègues de jouer des coudes, et si possible dans la gueule de l'autre.
oui je sais je déborde.
mais j'ai encore vu des jeunes habillés en zombie aujourd'hui, il y en a de plus en plus. il y a même des manifestations. Et je ne peux pas m’empêcher d’être inquiet quand une partie de la jeunesse a un rapport a son corps aussi peu lucide.
mais je suis hors sujet là?
En me relisant j'ai l'impression d'avoir un discours de curé ...merde
même, lorsqu'il est plus là, il nous emmerde encore.
Car pourquoi construire cette image pour se démarquer du nain, si ce n'est pour faire oublier, qu'il ne le peut pas le faire sur le MES?
bref, on a vu que holland peut faire un bon maire pour grenoble mais un mauvais président français.
On s’étonne qu'une bagarre déclenchée par un regard produit des drames, alors que c'est le modèle qui est prôné depuis 30 ans dans notre société.
un modèle du pulsionnel ou notre seul possibilité de bonheur et l'accomplissement de celui-ci.
qu'a tt nos pulsions,nous pouvons maintenant trouver, un service ou un objet manufacturé qui lui correspond.
et ça grâce a l'argent, l'argent qui n'est que du temps volé a notre vie.
l'argent pour le quel nous disons a nos enfants de faire des études.
l'argent pour le quel nous disons a nos collègues de jouer des coudes, et si possible dans la gueule de l'autre.
oui je sais je déborde.
mais j'ai encore vu des jeunes habillés en zombie aujourd'hui, il y en a de plus en plus. il y a même des manifestations. Et je ne peux pas m’empêcher d’être inquiet quand une partie de la jeunesse a un rapport a son corps aussi peu lucide.
mais je suis hors sujet là?
En me relisant j'ai l'impression d'avoir un discours de curé ...merde
Emission très informative ! J'ai l'impression d'avoir compris plein de choses.
Et ô merveille, DS ne coupant pas la parole, sauf à Laure, quelquefois, mais au moins tout le monde a pu dérouler ses explications et son point de vue. ,
Je regrette un petit peu -jamais contente- qu'on n'ait pas su la fréquence des relations de faits divers à la télé dans les années 80, 90, 2000, si ça s'était aggravé, puisque pour les années 50, on en avait tous les trois mois. Mais je suppose qu'il faut lire le bouquin. Et le graphique qui a été présenté nous en donnait une idée.
Et en écoutant l'émission, il m'est venu une idée à propos de la surmédiatisation de ce triste évènement, l'assassinat de Kevin et Sofiane.
Il fait suite à un évènement qui aurait pu être très traumatisant pour la communauté nationale métissée qui est la nôtre, qu'on le veuille ou non : ce sont les caricatures de Mahomet de Charlie Hebdo qui ont suivi les manifs dans le monde arabe du film critiquant Mahomet. Et c'est une réconciliation par rapport à une rupture qui aurait pu advenir à ce moment-là, et qui a rôdé un moment dans la communauté nationale.
Parce que les Musulmans pouvaient se sentir dévalorisés en tant qu'appartenant à une communauté intégrée à la communauté nationale, mais facilement victimes de racisme et d'ostracisme. Même si évidemment, ce n'était en aucun cas l'intention de Charlie Hebdo. En tout cas, la confusion dans le langage actuel entre Musulmans et Arabes et éventuellement Blacks, qui est stupide et contre-productive, pouvait les avoir blessés.
Mais cet évènement remet les pendules à l'heure, parce que les victimes sont des jeunes qui sont ou pourraient être d'origine musulmane. Un Black et un Arabe. Et que l'émotion générale, médiatique et collective, les situe comme des personnes comme les autres, dont la mort nous choque au même titre que n'importe quelle autre personne de la communauté nationale.
Elle le fait aussi parce qu'elle présente leur quartier qui visiblement est très métissé, autant que les banlieues chaudes, comme un quartier sans aucun problème, même si malheureusement, quelquefois, la violence y pénètre bien malgré ses habitants, comme partout.
Cette irruption de quartiers métissés et sans problèmes sur la scène médiatique est de toutes façons nouvelle, et bienvenue.
Plus généralement, après les clivages qu'induisait le sarkozysme, elle réconcilie la société française avec elle-même dans une communion blanche, pure.... Changement d'époque.
D'ailleurs, ces images de Sarko qui intervenait après chaque fait divers, et malgré ça, d'autres images, un peu plus tard, montraient que ce n'était jamais assez dans la répression. Parce que comme le faisait remarquer Sébastien, la répression ne résoud rien, et que ce n'était que de l'hystérie médiatique.
Cela semble si loin, il me semble, à voir ces images hallucinantes, que ça date du siècle dernier.
La page est tournée. Ouf ! Comment on a pu supporter ça ? On n'est pas à l'abri d'y revenir, mais pour l'instant, c'est quand même beaucoup plus calme.
Et ô merveille, DS ne coupant pas la parole, sauf à Laure, quelquefois, mais au moins tout le monde a pu dérouler ses explications et son point de vue. ,
Je regrette un petit peu -jamais contente- qu'on n'ait pas su la fréquence des relations de faits divers à la télé dans les années 80, 90, 2000, si ça s'était aggravé, puisque pour les années 50, on en avait tous les trois mois. Mais je suppose qu'il faut lire le bouquin. Et le graphique qui a été présenté nous en donnait une idée.
Et en écoutant l'émission, il m'est venu une idée à propos de la surmédiatisation de ce triste évènement, l'assassinat de Kevin et Sofiane.
Il fait suite à un évènement qui aurait pu être très traumatisant pour la communauté nationale métissée qui est la nôtre, qu'on le veuille ou non : ce sont les caricatures de Mahomet de Charlie Hebdo qui ont suivi les manifs dans le monde arabe du film critiquant Mahomet. Et c'est une réconciliation par rapport à une rupture qui aurait pu advenir à ce moment-là, et qui a rôdé un moment dans la communauté nationale.
Parce que les Musulmans pouvaient se sentir dévalorisés en tant qu'appartenant à une communauté intégrée à la communauté nationale, mais facilement victimes de racisme et d'ostracisme. Même si évidemment, ce n'était en aucun cas l'intention de Charlie Hebdo. En tout cas, la confusion dans le langage actuel entre Musulmans et Arabes et éventuellement Blacks, qui est stupide et contre-productive, pouvait les avoir blessés.
Mais cet évènement remet les pendules à l'heure, parce que les victimes sont des jeunes qui sont ou pourraient être d'origine musulmane. Un Black et un Arabe. Et que l'émotion générale, médiatique et collective, les situe comme des personnes comme les autres, dont la mort nous choque au même titre que n'importe quelle autre personne de la communauté nationale.
Elle le fait aussi parce qu'elle présente leur quartier qui visiblement est très métissé, autant que les banlieues chaudes, comme un quartier sans aucun problème, même si malheureusement, quelquefois, la violence y pénètre bien malgré ses habitants, comme partout.
Cette irruption de quartiers métissés et sans problèmes sur la scène médiatique est de toutes façons nouvelle, et bienvenue.
Plus généralement, après les clivages qu'induisait le sarkozysme, elle réconcilie la société française avec elle-même dans une communion blanche, pure.... Changement d'époque.
D'ailleurs, ces images de Sarko qui intervenait après chaque fait divers, et malgré ça, d'autres images, un peu plus tard, montraient que ce n'était jamais assez dans la répression. Parce que comme le faisait remarquer Sébastien, la répression ne résoud rien, et que ce n'était que de l'hystérie médiatique.
Cela semble si loin, il me semble, à voir ces images hallucinantes, que ça date du siècle dernier.
La page est tournée. Ouf ! Comment on a pu supporter ça ? On n'est pas à l'abri d'y revenir, mais pour l'instant, c'est quand même beaucoup plus calme.
@ Laure Daussy
Henri Maler, ça s'écrit pas comme le musicien.
Henri Maler, ça s'écrit pas comme le musicien.
Vraiment pas drôle et pas inspiré le Didier Porte cette semaine.
Le mieux c'est "Radio Nostalgie" ! Là tu est rarement déçu ...Bah c'est que mon avis et ça vaux pas tripette ....
Je n'ai pas encore regardé l'émission. Mais le titre m'exaspère déjà. France Inter est bien le relais depuis plusieurs mois, sinon quelques années, de tous les faits divers francais (surtout le week-end avec la voix chevrotrante de Bernadette Chamonaz, sans oublier ses transports nationalistes quand il s'agit du sport francais), annoncés en première justement par MT.
Et je dois déplorer que les journaux d'information de FI se délitent au fil du temps.
Bon, je regarde l'émission, et je me calme. Peut être...
Et je dois déplorer que les journaux d'information de FI se délitent au fil du temps.
Bon, je regarde l'émission, et je me calme. Peut être...
Impressionnante Claire Sécail par sa culture, la pertinence de ses interventions, sa réactivité! A quand une nouvelle émission avec elle?
50 euros le bouquin ... elle a besoin de payer son crédit d'étudiante la chercheuse ?
SInon, il se passe plein de trucs en Espagne...
J'ai suivi avec gourmandise la chronique de Didier Porte ainsi que celle de Sébastien Bolher et je commence à regarder le débat ; au bout de 5 mn quelque chose me gène et je me rends compte que vous avez pris la facheuse habitude des autres médias de mettre en boucle des images à l'écran pendant qu'un interlocuteur parle ! c'est hyper chiant ! je ne peux plus me concentrer sur ce que dit l'intervenant !
Bon sang ! on est à arrêt sur images ou à MTV ??????????????????????
bon j'y retourne...
Bon sang ! on est à arrêt sur images ou à MTV ??????????????????????
bon j'y retourne...
Bon, pas encore vu l’émission car elle est pas dispo.
Sinon, j’espère des excuses en début d’émission par l'animateur sur son attitude (je ne sais comment la qualifier, donc "*") qualifiable lors de la précédente retransmission.
Me gourge-je ?
Sinon, j’espère des excuses en début d’émission par l'animateur sur son attitude (je ne sais comment la qualifier, donc "*") qualifiable lors de la précédente retransmission.
Me gourge-je ?
Ah, zut, ADN, chercheur, y va pas tout comprendre, l'aute, là...
Je réagis d'emblée au chapeau de l'émission, qui me paraît traduire une grave erreur d'appréciation. Les meurtres de Grenoble ne relèvent pas du "fait divers". Le fait divers, c'est ce qui n'a pas de signification, est précisément nul en termes d'information : un crime quelconque, si horrible soit-il, ou typiquement le procès de Thierry Tilly qui intéresse beaucoup les médias. Le fait divers par définition est clos sur lui-même, et c'est bien pour cela qu'il est si peu dérangeant et néanmoins parfois fascinant, quelle qu'en soit la teneur. Or les meurtres de Grenoble ont une réelle signification sociale que chacun peut apprécier. On peut les prendre par le mauvais bout (l'impact émotionnel et médiatique assuré), mais ils n'en relèvent pas moins de plein droit d'une information qui mérite des éclairages et des analyses : la violence brute quand la parole manque et détruit tout lien social, etc. Ces faits sont exemplaires, en somme, et en rien divers : ils ne se cumulent pas avec ceux que met en lumière quotidiennement la noria médiatique avant de les faire disparaître en les remplaçant par d'autres. On a tué en groupe armé, avec préméditation et sauvagement, afin de venger l'humiliation insupportable d'avoir eu à s'excuser (soi ou d'autres du même clan) pour avoir cherché querelle sous prétexte d'un mauvais regard. Cela dit beaucoup sur certains aspects sombres de cette société qui est devenue la nôtre aujourd'hui.
Mais oui bien sûr : c'est un exemple révélateur, c'est logique d'avoir un tel comportement vu la société où l'on vit ma bonne dame Michu ah la la, c'est la société entière qui engendre cette possibilité là de massacrer "pour rien", etc.
N'importe nawak.
C'est un fait divers. Vous avez doublement faux.
D'une part c'est un groupe de criminels spécifiques qui sont passés à l'acte sous un prétexte (il y en a toujours un), ce n'est absolument pas représentatif de quoi que ce soit d'autre que leurs débilités violentes personnelles, que ne partagent sans doute que quelques centaines de débiles en France. Ailleurs (dans d'autres pays) on appelle ça un gang.
D'autre part, il est faux qu'un fait divers "par définition est clos sur lui-même", est forcément "nul en termes d'information" : il y a relativement souvent un contexte, des circonstances déclencheuses du crime, qui peuvent faire que certains faits divers aient une dimension sociale ou philosophique. Ce serait nier que les criminels restent des êtres humains influencés par leur environnement.
Mais quand on met ensemble ces deux éléments, cela ne signifie pourtant nullement que les crimes commis seraient révélateurs de "certains aspects sombres de cette société qui est devenue la nôtre aujourd'hui".
C'est confondre bêtement "possibilité de terrain une peu favorable à la concrétisation (ou d'effet de catalyse)" avec "relation de cause à effet".
Si c'était vraiment révélateur de la société, alors on assisterait à une vague de gens placés dans les mêmes conditions (ils sont des millions) qui auraient le même comportement criminel. Eh ben non.
N'importe nawak.
C'est un fait divers. Vous avez doublement faux.
D'une part c'est un groupe de criminels spécifiques qui sont passés à l'acte sous un prétexte (il y en a toujours un), ce n'est absolument pas représentatif de quoi que ce soit d'autre que leurs débilités violentes personnelles, que ne partagent sans doute que quelques centaines de débiles en France. Ailleurs (dans d'autres pays) on appelle ça un gang.
D'autre part, il est faux qu'un fait divers "par définition est clos sur lui-même", est forcément "nul en termes d'information" : il y a relativement souvent un contexte, des circonstances déclencheuses du crime, qui peuvent faire que certains faits divers aient une dimension sociale ou philosophique. Ce serait nier que les criminels restent des êtres humains influencés par leur environnement.
Mais quand on met ensemble ces deux éléments, cela ne signifie pourtant nullement que les crimes commis seraient révélateurs de "certains aspects sombres de cette société qui est devenue la nôtre aujourd'hui".
C'est confondre bêtement "possibilité de terrain une peu favorable à la concrétisation (ou d'effet de catalyse)" avec "relation de cause à effet".
Si c'était vraiment révélateur de la société, alors on assisterait à une vague de gens placés dans les mêmes conditions (ils sont des millions) qui auraient le même comportement criminel. Eh ben non.
compris Bertrand Michu! ce que vous dîtes est n'importe nawak, vous avez doublement faux et vous confondez bêtement...
la prochaine fois vous êtes priés de vous taire et d'attendre le commentaire de Galanga qui sera, comme toujours d'une haute teneur
en Vérité Vraie et absolue.
la prochaine fois vous êtes priés de vous taire et d'attendre le commentaire de Galanga qui sera, comme toujours d'une haute teneur
en Vérité Vraie et absolue.
Vous avez raison ! Qu'il s'excuse de donner son avis !
Galanga, les forums, c'est pour approuver ce que disent les premiers qui parlent... Vous ne comprenez donc rien !!!!
:-))))))
Galanga, les forums, c'est pour approuver ce que disent les premiers qui parlent... Vous ne comprenez donc rien !!!!
:-))))))
oui, oui c'est ça Yanne, c'est tout à fait ce que j'avais en tête...
Yanne :-)
les forums, c'est pour approuver ce que disent les premiers qui parlent...
Vu ce que je me suis pris comme claques sur un forum d'ASI où j'ai fait le premier qui parle, pouvez-vous m'en indiquer un où on m'approuvera ;-)
J'ai rien contre le fait d'être contredit, c'est juste qu'il y a la manière. Ou pas.
(T'es con, MATL, tu vas rouvrir la boîte à gifles !)
les forums, c'est pour approuver ce que disent les premiers qui parlent...
Vu ce que je me suis pris comme claques sur un forum d'ASI où j'ai fait le premier qui parle, pouvez-vous m'en indiquer un où on m'approuvera ;-)
J'ai rien contre le fait d'être contredit, c'est juste qu'il y a la manière. Ou pas.
(T'es con, MATL, tu vas rouvrir la boîte à gifles !)
Pour vous départager, on pourrait dire que lorsque plusieurs faits divers de même nature se répètent dans une période donnée, ça devient des faits de société. En l'occurrence, on ne peut pas dire ça du crime de Grenoble, qui reste un fait divers isolé et pas si fréquent que ça (heureusement).
"lorsque plusieurs faits divers de même nature se répètent dans une période donnée, ça devient des faits de société. "
En fait c'est même pô systématique. Cela dépends fortement du type de faits divers. Et de la volonté politique ou culturelle de faire donner un sens à ces évènements particuliers (que ce soit ou non en relation avec les éléments du "terrain" qui a pu éventuellement avoir facilité leur apparition).
Exemple :
- France, 18 juin 2012 : Un homme en partie dévoré par ses chiens
- USA, février : Un fermier de l’Oregon mangé par ses cochons
- Slovénie, 2 février: le docteur Sacha Baricevic, médecin de la bonne société de Ljubljana, a été découvert agonisant, affreusement déchiqueté par ses trois chiens bullmastiffs (qu'il sodomisait)
Je n'ose croire que cela révèle un problème de société en Occident... à moins que cela révèle une tradition culturelle, ancrée dans la culture européenne depuis plus de 2000 ans ? ;-)
En fait c'est même pô systématique. Cela dépends fortement du type de faits divers. Et de la volonté politique ou culturelle de faire donner un sens à ces évènements particuliers (que ce soit ou non en relation avec les éléments du "terrain" qui a pu éventuellement avoir facilité leur apparition).
Exemple :
- France, 18 juin 2012 : Un homme en partie dévoré par ses chiens
- USA, février : Un fermier de l’Oregon mangé par ses cochons
- Slovénie, 2 février: le docteur Sacha Baricevic, médecin de la bonne société de Ljubljana, a été découvert agonisant, affreusement déchiqueté par ses trois chiens bullmastiffs (qu'il sodomisait)
Je n'ose croire que cela révèle un problème de société en Occident... à moins que cela révèle une tradition culturelle, ancrée dans la culture européenne depuis plus de 2000 ans ? ;-)
Là vous chipotez en prenant des faits divers répartis dans tous les coins du monde. J'aurais dû préciser "des faits divers de même nature dans un espace circonscrit". Les exemples que vous donnez ne font pas sens, il y en a tous les jours un peu partout des faits divers de ce genre. Mais si, par exemple, on se trouve confronté à toute une série inhabituelle d'accidents du travail, de pillages de magasins, d'actes délictueux commis par des flics, de suicides de jeunes, ou de salariés, ou de précaires en butte aux difficultés de toucher leurs prestations sociales... il ne s'agit plus de faits divers isolés. La multiplication fait sens, il s'agit donc de faits de société qu'il faut analyser comme tels.
OK, la notion de "l'Occident" vous semble trop large géographiquement, soit, je concède.
La France seule, sur moins d'un mois, c'est assez petit ? =>
1/ Accident de chasse : un enfant de 9 ans meurt dans les bras de son père
2/ Accident de chasse à Villeneuve (FR) (celui-là il est rigolo, il y a aussi une histoire de cannabis...)
3/ Accident de chasse en Dordogne : le chien appuie sur la gâchette, son maître amputé de la main
4/ Porto-Vecchio › Un accident de chasse à Figari fait un blessé
5/ Accident de chasse : un octogénaire tué
6/ Accident de chasse dans le Jura : Le tireur meurt d'une crise cardiaque (c'est énorme aussi celui-là, j'ai peine à y croire tellement c'est terrible)
7/ récapitulatif des années précédentes : http://www.buvettedesalpages.be/accidents-de-chasse-france.html
Vous en aviez entendu parlé ? Vous aviez entendu la moindre analyse, la moindre polémique ?
Quel est le "fait de société" que ces faits divers révèlent, quel "sens" leur "multiplication" fait-elle ?
Les exemples que vous donnez sont tout à fait intéressants, mais comme par exemple avec la "vague" de suicide chez PSA ou chez France Télécom, il faut se rappeler que statistiquement ce n'était pas forcément plus qu'ailleurs, pourtant cela a été fortement médiatisé comme "des faits de société qu'il faut analyser comme tels".
La volonté politique, économique, médiatique, etc. de "faire sens", en mettant en exergue tel ou tel fait divers, est souvent primordiale. Je persiste à penser que les faits divers en eux-mêmes sont très rarement vraiment révélateurs de quoi que ce soit d'autre qu'éventuellement un terrain favorable épisodique à l'occurrence de ces faits, et pas d'un problème social général.
La France seule, sur moins d'un mois, c'est assez petit ? =>
1/ Accident de chasse : un enfant de 9 ans meurt dans les bras de son père
2/ Accident de chasse à Villeneuve (FR) (celui-là il est rigolo, il y a aussi une histoire de cannabis...)
3/ Accident de chasse en Dordogne : le chien appuie sur la gâchette, son maître amputé de la main
4/ Porto-Vecchio › Un accident de chasse à Figari fait un blessé
5/ Accident de chasse : un octogénaire tué
6/ Accident de chasse dans le Jura : Le tireur meurt d'une crise cardiaque (c'est énorme aussi celui-là, j'ai peine à y croire tellement c'est terrible)
7/ récapitulatif des années précédentes : http://www.buvettedesalpages.be/accidents-de-chasse-france.html
Vous en aviez entendu parlé ? Vous aviez entendu la moindre analyse, la moindre polémique ?
Quel est le "fait de société" que ces faits divers révèlent, quel "sens" leur "multiplication" fait-elle ?
Les exemples que vous donnez sont tout à fait intéressants, mais comme par exemple avec la "vague" de suicide chez PSA ou chez France Télécom, il faut se rappeler que statistiquement ce n'était pas forcément plus qu'ailleurs, pourtant cela a été fortement médiatisé comme "des faits de société qu'il faut analyser comme tels".
La volonté politique, économique, médiatique, etc. de "faire sens", en mettant en exergue tel ou tel fait divers, est souvent primordiale. Je persiste à penser que les faits divers en eux-mêmes sont très rarement vraiment révélateurs de quoi que ce soit d'autre qu'éventuellement un terrain favorable épisodique à l'occurrence de ces faits, et pas d'un problème social général.
Ah toi tu fais dans la "chasse" donc après les accidents de "chiens" mais une chose dont on ne parle pas sauf sur le forum A...............e p...........e il y a eu pas moins de 25 plastiquages en Corse en une semaine, mais ou sont les infos sur le problème récurrent Corse ?? Les meurtres et autres vengeance à l'italienne .mafia et ..Vendetta qu'on dit té !
"Les exemples que vous donnez sont tout à fait intéressants, mais comme par exemple avec la "vague" de suicide chez PSA ou chez France Télécom, il faut se rappeler que statistiquement ce n'était pas forcément plus qu'ailleurs, pourtant cela a été fortement médiatisé comme "des faits de société qu'il faut analyser comme tels"".
Ben justement, si l'analyse démontre qu'il n'y a pas plus de suicides à France Télécom que dans les autres boites, la question devient : pourquoi y-a-t-il des suicides dans les entreprises ? Y-en a-t-il plus que d'habitude ? Faut parfois élargir la focale. Et ne pas se contenter de la fameuse "loi des séries" des médias.
Quand à vos histoires d'accidents de chasse, vous ne dites rien du moment où ils se sont produits (je ne vais tout de même pas m'amuser à cliquer sur tous vos liens, j'ai autre chose à foutre). Est -ce que la fréquence est devenue inhabituelle ? Si ce n'est pas le cas, ça reste des faits divers. Même du temps où on chassait avec des lances ou des arcs il y avait des maladroits.
"La volonté politique, économique, médiatique, etc. de "faire sens", en mettant en exergue tel ou tel fait divers, est souvent primordiale. Je persiste à penser que les faits divers en eux-mêmes sont très rarement vraiment révélateurs de quoi que ce soit d'autre qu'éventuellement un terrain favorable épisodique à l'occurrence de ces faits, et pas d'un problème social général".
C'est ce que j'arrête pas de dire, que les faits divers en soi ne veulent rien dire. Et qu'il ne faut pas s'arrêter aux constructions médiatiques. Vous avez vraiment l'esprit de contradiction.
Ben justement, si l'analyse démontre qu'il n'y a pas plus de suicides à France Télécom que dans les autres boites, la question devient : pourquoi y-a-t-il des suicides dans les entreprises ? Y-en a-t-il plus que d'habitude ? Faut parfois élargir la focale. Et ne pas se contenter de la fameuse "loi des séries" des médias.
Quand à vos histoires d'accidents de chasse, vous ne dites rien du moment où ils se sont produits (je ne vais tout de même pas m'amuser à cliquer sur tous vos liens, j'ai autre chose à foutre). Est -ce que la fréquence est devenue inhabituelle ? Si ce n'est pas le cas, ça reste des faits divers. Même du temps où on chassait avec des lances ou des arcs il y avait des maladroits.
"La volonté politique, économique, médiatique, etc. de "faire sens", en mettant en exergue tel ou tel fait divers, est souvent primordiale. Je persiste à penser que les faits divers en eux-mêmes sont très rarement vraiment révélateurs de quoi que ce soit d'autre qu'éventuellement un terrain favorable épisodique à l'occurrence de ces faits, et pas d'un problème social général".
C'est ce que j'arrête pas de dire, que les faits divers en soi ne veulent rien dire. Et qu'il ne faut pas s'arrêter aux constructions médiatiques. Vous avez vraiment l'esprit de contradiction.
Quand à vos histoires d'accidents de chasse, vous ne dites rien du moment où ils se sont produits (je ne vais tout de même pas m'amuser à cliquer sur tous vos liens, j'ai autre chose à foutre).
Apparemment assurément "autre chose à foutre" que de lire simplement les mots de j'ai écrit juste avant la liste : " La France seule, sur moins d'un mois, c'est assez petit ? " ?
(Et si vous êtes paresseux à ce point, il suffit de survoler les liens pour voir la date dans trois des liens.)
"C'est ce que j'arrête pas de dire, que les faits divers en soi ne veulent rien dire."
Ainsi, je me doit d'avouer que je n'ai strictement aucune idée de ce que vous avez bien voulu dire et de ce que vous voulez dire ; je ne vous comprends absolument pas tellement cette dernière phrase me semble incohérente avec les assertions de vos précédentes sur ce forum.
Je vous laisse girouetter en paix. (attention cependant au décollage, vu votre vitesse de rotation...).
Apparemment assurément "autre chose à foutre" que de lire simplement les mots de j'ai écrit juste avant la liste : " La France seule, sur moins d'un mois, c'est assez petit ? " ?
(Et si vous êtes paresseux à ce point, il suffit de survoler les liens pour voir la date dans trois des liens.)
"C'est ce que j'arrête pas de dire, que les faits divers en soi ne veulent rien dire."
Ainsi, je me doit d'avouer que je n'ai strictement aucune idée de ce que vous avez bien voulu dire et de ce que vous voulez dire ; je ne vous comprends absolument pas tellement cette dernière phrase me semble incohérente avec les assertions de vos précédentes sur ce forum.
Je vous laisse girouetter en paix. (attention cependant au décollage, vu votre vitesse de rotation...).
on dit "porte nawak"
N'importe nawak consiste à répéter le "n'im".
y a des choses importantes dans la vie.
N'importe nawak consiste à répéter le "n'im".
y a des choses importantes dans la vie.
AH oui, tiens, effectivement : voilà que je mets à bégayer en verlan.
C'est pas gagné...
C'est pas gagné...
AH oui, tiens, effectivement : voilà que je mets à bégayer en verlan.
C'est pas gagné...
c'est une erreur que presque tout le monde fait. c'est énervant à la fin :-)
Mais d'où vient qu'on donne une signification à un fait divers? N'est-on pas un peu dirigé vers l'interprétation? Car il n'est pas difficile de trouver des histoires de jeunes en bande qui finissent en meurtre et qui sont restés au stade faits-divers locaux dans l'univers médiatique.
j'ai fait partie d'une bande de "loubards". le week-end le slogan était : "ce soir je baise ou je me bats". bien sûr tous les week-end étaient voués à finir en bagarre. un regard suffisait! mais les bagarres se faisaient toujours à armes égales, mêmes contre les gitans qui étaient réglos, malgré les canons sciés qu'ils exhibaient. un soir un inconnu est passé par là et a porté des coups d'opinel à la carotide du type un peu baba qui voulait pacifier les belligérants. ce meurtrier n'a jamais été identifié, officiellement. bernard poignant s'en souvient peut-être. peut-être sait-il ?
oui c'est vrai qu'on se battait pour un regard, nous aussi. mais on avait une morale qui nous interdisait de se mettre à plusieurs contre un... et pas d'armes. juste nous.
Mais d'où vient qu'on donne une signification à un fait divers? N'est-on pas un peu dirigé vers l'interprétation? Car il n'est pas difficile de trouver des histoires de jeunes en bande qui finissent en meurtre et qui sont restés au stade faits-divers locaux dans l'univers médiatique.
oui c'est vrai qu'on se battait pour un regard, nous aussi. mais on avait une morale qui nous interdisait de se mettre à plusieurs contre un... et pas d'armes. juste nous.
Mais d'où vient qu'on donne une signification à un fait divers? N'est-on pas un peu dirigé vers l'interprétation? Car il n'est pas difficile de trouver des histoires de jeunes en bande qui finissent en meurtre et qui sont restés au stade faits-divers locaux dans l'univers médiatique.
okmr,
Vous comme moi partageons l'expérience. Aujourd'hui comme hier l'étre humain est capable du pire, aujourd'hui comme hier l'étre s'informe.
je suis content que le journaliste de france inter, dont on voit qu'il n'a pas vécu la vie dans la rue, fasse un test grandeur nature dans le métro. Cela s'appelle la recherche de bon sens !
Nous voyons bien que le journaliste (voir les) n'ont pas l'habitude d'événement qui se passe dans les milieux populaires. il est vrai que c'est une tentative d'analyse biaisée, sensationnelle et qui cherche à entrainer un débat dans le domaine public (d'ailleurs depuis l'agora où peut on avoir un débat construit en France ? j'ai cherché pas trouvé). Nous sommes donc toujours dans cette logique du moins mauvais des régimes.
Donc en fait quand on sait qu'il y a souvent des gens qui se font poignarder et que la violence a tendance à se concentrer sur cette tranche des 15-25 ans... on sait bien que ce n'est pas un fait divers mais bien pointer du doigt une réalité. Le paradoxe est bien que le journaliste ne semble pas en avoir conscience.
Toujours est il qu'on en a parlé ce qui est le contraire l'aveuglement !
+1 avec Germain RITAL, Animal Collective
Sinon trés bonne émission
http://www.geostrategique.net/
Vous comme moi partageons l'expérience. Aujourd'hui comme hier l'étre humain est capable du pire, aujourd'hui comme hier l'étre s'informe.
je suis content que le journaliste de france inter, dont on voit qu'il n'a pas vécu la vie dans la rue, fasse un test grandeur nature dans le métro. Cela s'appelle la recherche de bon sens !
Nous voyons bien que le journaliste (voir les) n'ont pas l'habitude d'événement qui se passe dans les milieux populaires. il est vrai que c'est une tentative d'analyse biaisée, sensationnelle et qui cherche à entrainer un débat dans le domaine public (d'ailleurs depuis l'agora où peut on avoir un débat construit en France ? j'ai cherché pas trouvé). Nous sommes donc toujours dans cette logique du moins mauvais des régimes.
Donc en fait quand on sait qu'il y a souvent des gens qui se font poignarder et que la violence a tendance à se concentrer sur cette tranche des 15-25 ans... on sait bien que ce n'est pas un fait divers mais bien pointer du doigt une réalité. Le paradoxe est bien que le journaliste ne semble pas en avoir conscience.
Toujours est il qu'on en a parlé ce qui est le contraire l'aveuglement !
+1 avec Germain RITAL, Animal Collective
Sinon trés bonne émission
http://www.geostrategique.net/
"Cela dit beaucoup sur certains aspects sombres de cette société qui est devenue la nôtre aujourd'hui."
La société n'est pas plus sombre aujourd'hui qu'hier, ou alors vous allez devoir me le prouver, et vous allez avoir beaucoup de mal (surtout en comparaison avec un XXe s., ou des mouvements de masse ont montré leur capacité de production de l'horreur). Tout juste peut-on dire que les moyens modernes d'appréhender le monde (les médias de masse) par un effet de loupe, ont l'art et la manière de noircir notre vision du monde, ce qui a à son tour des conséquences rétroactives sur le monde (méfiance, peur de communiquer, qui entraine exclusion, des affects négatifs en pagaille...). Les sociétés se sont toujours shootées au frissonnant, mais aujourd'hui on le sert sur un plateau labellé "Informations" et non plus "Histoires Glauques".
L'homme, lui n'a pas changé au cours des siècles et a toujours été capable du pire comme du meilleur. Il est bon de toujours garder en tête cette ambivalence qui nous traverse tous. Ce qu'il est important de déterminer, c'est dans quelles conditions il est capable d'exprimer son meilleur au bénéfice direct de toute la société. C'est de ça dont devrait parler tous les jours les médias et les politiques, des conditions pour rendre la société meilleure pour le bien commun, afin de redonner du sens au contrat social.
J'ajoute que si l'on remonte à la racine de toutes les ignominies, on se retrouve très souvent en face de quelque-chose de parfaitement dérisoire comparé aux conséquences désastreuses qu'elle engendre (prenons pour exemple ce qui déclenche les guerres, les conflits entre voisins, les haines familliales ect.). Le fait qu'un simple regard puisse être à l'origine d'un double-meutre n'est pas surprenant en soi, surtout si l'on prend en compte tous mécanismes d'émulation qui entrent en jeu dans un groupe. Chaque élément de ce groupe était à priori incapable de commettre une telle chose par lui-même, mais par des enchainements dont je ne maîtrise pas encore tous les aspects ( ) ce genre de choses inacceptable se produisent. Mais ces faits restent des faits divers, qui ne servent qu'à produire au mieux de l'indignation qui pourra servir de moteur à un projet, au pire un sentiment d'insécurité paralysante. Il manque toujours les analyses pour savoir dans quelle direction aller.
La société n'est pas plus sombre aujourd'hui qu'hier, ou alors vous allez devoir me le prouver, et vous allez avoir beaucoup de mal (surtout en comparaison avec un XXe s., ou des mouvements de masse ont montré leur capacité de production de l'horreur). Tout juste peut-on dire que les moyens modernes d'appréhender le monde (les médias de masse) par un effet de loupe, ont l'art et la manière de noircir notre vision du monde, ce qui a à son tour des conséquences rétroactives sur le monde (méfiance, peur de communiquer, qui entraine exclusion, des affects négatifs en pagaille...). Les sociétés se sont toujours shootées au frissonnant, mais aujourd'hui on le sert sur un plateau labellé "Informations" et non plus "Histoires Glauques".
L'homme, lui n'a pas changé au cours des siècles et a toujours été capable du pire comme du meilleur. Il est bon de toujours garder en tête cette ambivalence qui nous traverse tous. Ce qu'il est important de déterminer, c'est dans quelles conditions il est capable d'exprimer son meilleur au bénéfice direct de toute la société. C'est de ça dont devrait parler tous les jours les médias et les politiques, des conditions pour rendre la société meilleure pour le bien commun, afin de redonner du sens au contrat social.
J'ajoute que si l'on remonte à la racine de toutes les ignominies, on se retrouve très souvent en face de quelque-chose de parfaitement dérisoire comparé aux conséquences désastreuses qu'elle engendre (prenons pour exemple ce qui déclenche les guerres, les conflits entre voisins, les haines familliales ect.). Le fait qu'un simple regard puisse être à l'origine d'un double-meutre n'est pas surprenant en soi, surtout si l'on prend en compte tous mécanismes d'émulation qui entrent en jeu dans un groupe. Chaque élément de ce groupe était à priori incapable de commettre une telle chose par lui-même, mais par des enchainements dont je ne maîtrise pas encore tous les aspects ( ) ce genre de choses inacceptable se produisent. Mais ces faits restent des faits divers, qui ne servent qu'à produire au mieux de l'indignation qui pourra servir de moteur à un projet, au pire un sentiment d'insécurité paralysante. Il manque toujours les analyses pour savoir dans quelle direction aller.
Je pense comme animal collective que ce n'est guère une nouveauté, cette lamentable histoire de tuer pour un regard tordu. Toutes les vendettas de la très vieille méditerranée l'ont pratiquée depuis que le monde est monde. Ailleurs aussi, avec quelques nuances autres, mais le résultat en est le même: quelques cadavres pas exquis du tout.
Ce qui nous appelle de ces deux morts d'Echirolles c'est peut-être le fait qu'ils soient morts à l'ancienne, le fait divers nous laisse un criminel, quelqu'un qui nous permet de penser la barbarie, d'y réfléchir, de voir la place qu'elle a dans la société. Les enfants livrés à eux-mêmes sont très barbares. Les maras d'Amérique Centrale le montrent tragiquement tous les jours. Peu d'entre les jeunes qui y participent atteignent 25 ans, ils se tuent entre eux avec la plus grande brutalité.
C'est pour cette raison que l'appel à l'apaisement de la mère d'une des victimes est la seule réponse intelligente et forte à donner à l'incommensurable tristesse qui l'habite en tant que mère, et à notre affreuse perplexité de citoyens surinformés dont les bras en tombent.
Quant à la barbarie, elle est assez loin de l'erradication: elle est toujours là, prête à servir, au plan individuel comme au plan collectif: les USA ne sont pas en guerre contre le Pakistan, enfin pas vraiment, et pourtant on est dans les 2500 à 3500 morts collatéraux là-bas, grâce aux drones, depuis 2004:
"en Pakistán desde el 2004 hasta mediados de septiembre de este año: murieron de 2562 a 3325 personas, de las cuales de 474 a 881 eran civiles, 176 niños entre ellos (www.thebureainvestigates.com, 12-9-12). Muchos del resto serían talibán, pero “la proporción de blancos ‘de alto nivel’ es extremadamente baja, apenas el 2 por ciento”, según la investigación." Juan Gelman, P12, 30 septembre 2012.
Avec les drones, la main criminelle disparait, il ne reste que la victime, et on en parle peu. Est-ce moins barbare? Existe-t-il un crime excusable? La notion même de crime n'est-elle pas justement ce qui n'a ni réparation possible ni excuse? Et donc imposerait le besoin d'un pardon...
Nous savons tous que le pardon vient plus vite pour certains que pour d'autres.
En ce qui concerne l'histoire particulère qui a motivé l'émission, espérons que la justice pourra s'exercer, et l'éducation lutter pour éviter sa reproduction. Malheureusement, le moment historico-économique ne se prête guère à une perspective d'adolescences faciles dans les milieux populaires, avec le chômage qui guette ou sévit et la casse déjà bien avancée des services publics.
Ce qui nous appelle de ces deux morts d'Echirolles c'est peut-être le fait qu'ils soient morts à l'ancienne, le fait divers nous laisse un criminel, quelqu'un qui nous permet de penser la barbarie, d'y réfléchir, de voir la place qu'elle a dans la société. Les enfants livrés à eux-mêmes sont très barbares. Les maras d'Amérique Centrale le montrent tragiquement tous les jours. Peu d'entre les jeunes qui y participent atteignent 25 ans, ils se tuent entre eux avec la plus grande brutalité.
C'est pour cette raison que l'appel à l'apaisement de la mère d'une des victimes est la seule réponse intelligente et forte à donner à l'incommensurable tristesse qui l'habite en tant que mère, et à notre affreuse perplexité de citoyens surinformés dont les bras en tombent.
Quant à la barbarie, elle est assez loin de l'erradication: elle est toujours là, prête à servir, au plan individuel comme au plan collectif: les USA ne sont pas en guerre contre le Pakistan, enfin pas vraiment, et pourtant on est dans les 2500 à 3500 morts collatéraux là-bas, grâce aux drones, depuis 2004:
"en Pakistán desde el 2004 hasta mediados de septiembre de este año: murieron de 2562 a 3325 personas, de las cuales de 474 a 881 eran civiles, 176 niños entre ellos (www.thebureainvestigates.com, 12-9-12). Muchos del resto serían talibán, pero “la proporción de blancos ‘de alto nivel’ es extremadamente baja, apenas el 2 por ciento”, según la investigación." Juan Gelman, P12, 30 septembre 2012.
Avec les drones, la main criminelle disparait, il ne reste que la victime, et on en parle peu. Est-ce moins barbare? Existe-t-il un crime excusable? La notion même de crime n'est-elle pas justement ce qui n'a ni réparation possible ni excuse? Et donc imposerait le besoin d'un pardon...
Nous savons tous que le pardon vient plus vite pour certains que pour d'autres.
En ce qui concerne l'histoire particulère qui a motivé l'émission, espérons que la justice pourra s'exercer, et l'éducation lutter pour éviter sa reproduction. Malheureusement, le moment historico-économique ne se prête guère à une perspective d'adolescences faciles dans les milieux populaires, avec le chômage qui guette ou sévit et la casse déjà bien avancée des services publics.
Voté odile !
Ah, enfin un sujet à me plaire à sang pour sang,
rien qu'à lire le résumé de l'émission, j'en salivais d'extase... Ils seraient tous conviés à ce bal des damnés, Gilles de Rais, Marie Madeleine de Brinvilliers, Henri Désiré Landru, Violette Nozière, le Docteur Petiot, .... des milliers d'autres qui me sont encore inconnus et dont j'attends avec impatience que les invités de DS me dévoilent les existences sordides et quelques uns de leurs méfaits bien crus et bien saignants les plus exemplaires.
Etant un spectateur attentif de magazines bien installés, "faîtes entrer l'accusé", ""suspect N°1", "présumé innocent", "enquêtes criminelles", "enquêtes impossibles" où animateurs de tous genres et de tous âges se mêlent et se répondent en descriptions plus terrifiques et circonstanciées d'une faune humaine peuplée de prédateurs, de veuves noires, de coucous, et autres bestiaux oniriques, je pensais que DS et ses chroniqueurs spécialistes du jour seraient à la hauteur.
Surtout que cela n'avait pas trop mal débuté avec ce curé d'Uruffe, assassinant au couteau sa jeune paroisienne enceinte de ses oeuvres et écrasant le visage de l'enfant à naître pour anéantir toute possibilité aux enquêteurs de le reconnaître.
Bon, c'était pas mal mais il fallait tenir ce rythme et en, l'absence dans cette mince assemblée d'un pro rompu à vendre toutes sortes de choses et aussi des tonnes de viandes froides tel Bellemare, le soufflé s'effondra vite...
Patatras, fatalitas, fatalitas...
La politique, le culte des émotions, les JT, Blablabla, bla, blablabla... pas une seule dose d'hémoglobine ...
Alors encore un malentendu?, je m'étais fourvoyé?, il fallait sûrement comprendre quelque chose comme les fées d'hivers et leurs pouvoirs dans les médias?.
Je suppose...
rien qu'à lire le résumé de l'émission, j'en salivais d'extase... Ils seraient tous conviés à ce bal des damnés, Gilles de Rais, Marie Madeleine de Brinvilliers, Henri Désiré Landru, Violette Nozière, le Docteur Petiot, .... des milliers d'autres qui me sont encore inconnus et dont j'attends avec impatience que les invités de DS me dévoilent les existences sordides et quelques uns de leurs méfaits bien crus et bien saignants les plus exemplaires.
Etant un spectateur attentif de magazines bien installés, "faîtes entrer l'accusé", ""suspect N°1", "présumé innocent", "enquêtes criminelles", "enquêtes impossibles" où animateurs de tous genres et de tous âges se mêlent et se répondent en descriptions plus terrifiques et circonstanciées d'une faune humaine peuplée de prédateurs, de veuves noires, de coucous, et autres bestiaux oniriques, je pensais que DS et ses chroniqueurs spécialistes du jour seraient à la hauteur.
Surtout que cela n'avait pas trop mal débuté avec ce curé d'Uruffe, assassinant au couteau sa jeune paroisienne enceinte de ses oeuvres et écrasant le visage de l'enfant à naître pour anéantir toute possibilité aux enquêteurs de le reconnaître.
Bon, c'était pas mal mais il fallait tenir ce rythme et en, l'absence dans cette mince assemblée d'un pro rompu à vendre toutes sortes de choses et aussi des tonnes de viandes froides tel Bellemare, le soufflé s'effondra vite...
Patatras, fatalitas, fatalitas...
La politique, le culte des émotions, les JT, Blablabla, bla, blablabla... pas une seule dose d'hémoglobine ...
Alors encore un malentendu?, je m'étais fourvoyé?, il fallait sûrement comprendre quelque chose comme les fées d'hivers et leurs pouvoirs dans les médias?.
Je suppose...
Quelle différence entre ce qui c'est passé à Grenoble et les bagarres ou rixes à coups de poings, de surins ou de fusils de bals de villages ou aux sorties de boites que nous relatent chaque lundi les pages départementales de la presse régionale depuis des décennies ?
Sous prétexte que les 20h nationaux en font leurs choux gras, un fait divers tragique, mais, somme toute, banal pour qui regarde un peu ailleurs que dans la douce quiétude des centres urbains, deviendrait un fait de société et un marqueur de la dégénérescence de notre société ? Hum... moi c'est plutôt la qualité, et sa dégradation, de nos medias nationaux que je prendrais comme signe de cette dégénérescence !
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Sous prétexte que les 20h nationaux en font leurs choux gras, un fait divers tragique, mais, somme toute, banal pour qui regarde un peu ailleurs que dans la douce quiétude des centres urbains, deviendrait un fait de société et un marqueur de la dégénérescence de notre société ? Hum... moi c'est plutôt la qualité, et sa dégradation, de nos medias nationaux que je prendrais comme signe de cette dégénérescence !
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vous avez tord
au bout de quelques minutes, je trouve déja la chercheuse excellente !!!
au bout de quelques minutes, je trouve déja la chercheuse excellente !!!
Je passe mon tour sur ce coup là, je sature.
Pour la place du fait divers dans les médias, il suffit d'avoir un peu lu Acrimed pour faire le tour exhaustif de la question.
Pour la place du fait divers dans les médias, il suffit d'avoir un peu lu Acrimed pour faire le tour exhaustif de la question.