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A la queue, le réchauffement !
Vous n'en avez pas entendu parler à la radio ou à la télé
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Derniers commentaires
je suis particulièrement décu de m'apercevoir que le message que j'ai laissé hier (au sujet de Marcel Leroux et de Robert Vivian) a aujourd'hui disparu. Surtout pour voir que le dernier message de ce forum concerne les affabulations d'un autre grand mégaexpert médiatique , M Jancovici, le nouveau zorro du réchauffement climatique, qui n'est même pas foutu de voir un Anticyclone Mobile Polaire sur une image satellite . (voir le site du LCRE de l'université de Lyon 3)
Vous écrivez ceci le 16 mars 2009
Alors, pourquoi ce silence (que n'ont d'ailleurs pas relevé nos @sinautes, pourtant souvent rapides à nous alerter sur d'autres omissions, d'autres silences) ?
Or le 12 février, je vous écrivais :
Que pensez-vous du traitement journalistique de l'information sur le réchauffement climatique ? Compte tenu de l'ampleur des conséquences pour l'humanité et les autres êtres vivants, on peut s'étonner du silence relatif des médias.
Je vous recommande la lecture de Diffuser correctement l'information, mission impossible ? (http://www.manicore.com/documentation/serre/journalistes.html). Pour vous orienter, en voici le sommaire :
- Peut-on se passer des journalistes pour en parler (non : faire des conférences, écrire des livres et tenir un blog ne suffisent pas),
- Généralités sur le fonctionnement des médias (en principe connues de l'ASInaute),
- La complexité du dossier (les multiples facettes, la quantité d'informations techniques),
- La formation (souvent littéraire) des journalistes,
- Quels journalistes en parlent (les rédactions sont cloisonnées, d'où un traitement schizophrène de l'information : http://www.manicore.com/documentation/serre/presse.html),
- Combien en parlent (à peine 1 %, dont seule une fraction fait plus que reprendre les infos des autres),
- L'indépendance de la presse (abordée sans angélisme ni chasse aux sorcières),
- Quel recours lorsqu'une bêtise est diffusée,
- Conclusion.
Sur le même site, l'auteur* attire l'attention sur les faits suivants :
- les propos qui lui sont attribués sont généralement des reformulations du journaliste,
- il est rare de pouvoir valider la version finale.
C'est sur la page Ma pomme dans le journal : ai-je vraiment dit cela ?(http://www.manicore.com/documentation/articles/relecture.html). Pour chaque article, il précise s'il a pu relire le texte avant parution et les éventuelles conséquences du remaniement de ses propos.
Enfin, le site reproduit quelques lettres à des chaînes de télévision lorsque l'auteur juge qu'une émission fait de la désinformation :
- Arte : http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/arte.html
- FR3 : http://www.manicore.com/documentation/articles/FR3_tchernobyl.html
J'espère que ces contenus vous intéresseront autant que moi. Bien à vous,
CB
*Jean-Marc JANCOVICI est ingénieur conseil, spécialisé dans les domaines de l’énergie et du changement climatique. Il est l'auteur et le développeur principal du Bilan Carbone de l'Ademe, outil qui permet à toute entreprise, administration, ou collectivité territoriale de calculer son impact climatique global et sa dépendance globale aux combustibles fossiles. Il a présidé le comité consultatif du débat national sur les énergies en 2003. Il est l’auteur du site de vulgarisation www.manicore.com, de « l’avenir climatique » et auteur ou co-auteur de 3 livres sur l'énergie et le climat (l'Avenir Climatique, l'Effet de Serre, Le plein s'il vous plait !).
Et pour augmenter les chances à ce sujet de susciter une réaction, je vous ai écrit à nouveau le 10 mars :
Ca ne vous irrite pas, vous, de voir dans les mêmes journaux des propos alarmants sur notre avenir climatique et un reportage sur le salon des 4x4 ? Des conseils pour réduire notre empreinte écologique et un comparatif sur des destinations de rêve au bout du monde ? On dirait que tout le monde est d'accord qu'il est urgent de changer nos comportements, mais pas tout de suite parce que (au choix)
- j'aimerais voir la Chine avant de mourir,
- je ne vais tout de même pas faire mes courses à pied quand il pleut,
- le chauffage étant collectif, je ne retrouverai jamais le prix d'un double vitrage dans mes factures,
- c'est la crise (alors qu'elle est précisément une autre facette du même problème),
La presse est-elle schizophrène ? Le 12 février, je vous écrivais pour vous indiquer (entre autres) cet article :http://www.manicore.com/documentation/serre/presse.html
Je vous recommandais la lecture, sur le même site, de "Diffuser correctement l'information, mission impossible ?" :http://www.manicore.com/documentation/serre/journalistes.html
[...] J'aimerais bien savoir ce que vous pensez de ce sujet.
Bien à vous,
CB
Alors, pourquoi ce silence (que n'ont d'ailleurs pas relevé nos @sinautes, pourtant souvent rapides à nous alerter sur d'autres omissions, d'autres silences) ?
Or le 12 février, je vous écrivais :
Que pensez-vous du traitement journalistique de l'information sur le réchauffement climatique ? Compte tenu de l'ampleur des conséquences pour l'humanité et les autres êtres vivants, on peut s'étonner du silence relatif des médias.
Je vous recommande la lecture de Diffuser correctement l'information, mission impossible ? (http://www.manicore.com/documentation/serre/journalistes.html). Pour vous orienter, en voici le sommaire :
- Peut-on se passer des journalistes pour en parler (non : faire des conférences, écrire des livres et tenir un blog ne suffisent pas),
- Généralités sur le fonctionnement des médias (en principe connues de l'ASInaute),
- La complexité du dossier (les multiples facettes, la quantité d'informations techniques),
- La formation (souvent littéraire) des journalistes,
- Quels journalistes en parlent (les rédactions sont cloisonnées, d'où un traitement schizophrène de l'information : http://www.manicore.com/documentation/serre/presse.html),
- Combien en parlent (à peine 1 %, dont seule une fraction fait plus que reprendre les infos des autres),
- L'indépendance de la presse (abordée sans angélisme ni chasse aux sorcières),
- Quel recours lorsqu'une bêtise est diffusée,
- Conclusion.
Sur le même site, l'auteur* attire l'attention sur les faits suivants :
- les propos qui lui sont attribués sont généralement des reformulations du journaliste,
- il est rare de pouvoir valider la version finale.
C'est sur la page Ma pomme dans le journal : ai-je vraiment dit cela ?(http://www.manicore.com/documentation/articles/relecture.html). Pour chaque article, il précise s'il a pu relire le texte avant parution et les éventuelles conséquences du remaniement de ses propos.
Enfin, le site reproduit quelques lettres à des chaînes de télévision lorsque l'auteur juge qu'une émission fait de la désinformation :
- Arte : http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/arte.html
- FR3 : http://www.manicore.com/documentation/articles/FR3_tchernobyl.html
J'espère que ces contenus vous intéresseront autant que moi. Bien à vous,
CB
*Jean-Marc JANCOVICI est ingénieur conseil, spécialisé dans les domaines de l’énergie et du changement climatique. Il est l'auteur et le développeur principal du Bilan Carbone de l'Ademe, outil qui permet à toute entreprise, administration, ou collectivité territoriale de calculer son impact climatique global et sa dépendance globale aux combustibles fossiles. Il a présidé le comité consultatif du débat national sur les énergies en 2003. Il est l’auteur du site de vulgarisation www.manicore.com, de « l’avenir climatique » et auteur ou co-auteur de 3 livres sur l'énergie et le climat (l'Avenir Climatique, l'Effet de Serre, Le plein s'il vous plait !).
Et pour augmenter les chances à ce sujet de susciter une réaction, je vous ai écrit à nouveau le 10 mars :
Ca ne vous irrite pas, vous, de voir dans les mêmes journaux des propos alarmants sur notre avenir climatique et un reportage sur le salon des 4x4 ? Des conseils pour réduire notre empreinte écologique et un comparatif sur des destinations de rêve au bout du monde ? On dirait que tout le monde est d'accord qu'il est urgent de changer nos comportements, mais pas tout de suite parce que (au choix)
- j'aimerais voir la Chine avant de mourir,
- je ne vais tout de même pas faire mes courses à pied quand il pleut,
- le chauffage étant collectif, je ne retrouverai jamais le prix d'un double vitrage dans mes factures,
- c'est la crise (alors qu'elle est précisément une autre facette du même problème),
La presse est-elle schizophrène ? Le 12 février, je vous écrivais pour vous indiquer (entre autres) cet article :http://www.manicore.com/documentation/serre/presse.html
Je vous recommandais la lecture, sur le même site, de "Diffuser correctement l'information, mission impossible ?" :http://www.manicore.com/documentation/serre/journalistes.html
[...] J'aimerais bien savoir ce que vous pensez de ce sujet.
Bien à vous,
CB
Je me permets d'insister, Daniel.
Avez vous lu mon post du 16 mars à 22h59 ?
Je pense qu'il y a matière à enquêter sur comment est présentée l'actualité du réchauffement [s]médiatique[/s] climatique.
Pour résumer un peu : régulièrement, on voit apparaître des dépêches qui nous annoncent de nouvelles catastrophes, de nouvelles études ayant montré que tel phénomène jusque là ignoré pourrait conduire à un réchauffement plus important que ce qui était prévu, de nouvelles catastrophes.
Quand on suit un peu l'actualité du réchauffement climatique, et qu'on lit ces dépêches, on est rapidement un peu interloqué. On se dit que cette nouvelle, on l'a déjà lue ou entendue il y a 3 mois, ou 1 ans.
En fait, il me semble que, pour maintenir la pression sur les médias, la confrérie des climatologues modélisateurs nous ressort régulièrement les mêmes infos, à quelques mois d'intervalles, sans jamais aucun élément nouveau.
Il y a là à mon avis un genre de manipulation médiatique sur laquelle vous pourriez peut-être enquêter.
Si vous le désirez, je peux essayer d'amorcer la pompe, en vous donnant quelques exemples de dépêches régulièrement recyclées. Je pense que le sujet peut être intéressant
Cordialement
Avez vous lu mon post du 16 mars à 22h59 ?
Je pense qu'il y a matière à enquêter sur comment est présentée l'actualité du réchauffement [s]médiatique[/s] climatique.
Pour résumer un peu : régulièrement, on voit apparaître des dépêches qui nous annoncent de nouvelles catastrophes, de nouvelles études ayant montré que tel phénomène jusque là ignoré pourrait conduire à un réchauffement plus important que ce qui était prévu, de nouvelles catastrophes.
Quand on suit un peu l'actualité du réchauffement climatique, et qu'on lit ces dépêches, on est rapidement un peu interloqué. On se dit que cette nouvelle, on l'a déjà lue ou entendue il y a 3 mois, ou 1 ans.
En fait, il me semble que, pour maintenir la pression sur les médias, la confrérie des climatologues modélisateurs nous ressort régulièrement les mêmes infos, à quelques mois d'intervalles, sans jamais aucun élément nouveau.
Il y a là à mon avis un genre de manipulation médiatique sur laquelle vous pourriez peut-être enquêter.
Si vous le désirez, je peux essayer d'amorcer la pompe, en vous donnant quelques exemples de dépêches régulièrement recyclées. Je pense que le sujet peut être intéressant
Cordialement
Bien Vu DS Aprés la crise systèmique globale voilà la catastrophe n°2 appelons la par son nom.
Mais connaissez-vous la n°3 ?
contre info la bien décrite : Le pic pétrolier est prévu pour 2020 d'apres l'AIE (excusez la référence) soit 11 ans pour adapter notre civilisation
a se passer de pétrole...
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2425
On assiste à une convergence de crises dont la durée va se chiffrer en décennies
Je vie depuis 1 an avec l'impression fort désagréable que mes petits enfants sont en danger de mort et je n'ai pas 40ans.
Mais connaissez-vous la n°3 ?
contre info la bien décrite : Le pic pétrolier est prévu pour 2020 d'apres l'AIE (excusez la référence) soit 11 ans pour adapter notre civilisation
a se passer de pétrole...
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2425
On assiste à une convergence de crises dont la durée va se chiffrer en décennies
Je vie depuis 1 an avec l'impression fort désagréable que mes petits enfants sont en danger de mort et je n'ai pas 40ans.
les dossiers sur @si se croisent déliceusement........les uns pouvant apporter des réponses aux autres........ et inversement......
petit exemple de solution contre le réchauffement de la planète :
"07h33 lu
Les bus d'Oslo et les toilettes (Le Figaro)
Par Gilles Klein le 17/03/2009 Les toilettes vont permettre de faire rouler des bus à Oslo, remarque le Figaro.
"Énergie: à compter de l’été 2010, de nouveaux bus devraient sillonner la capitale norvégienne, alimentés par un carburant produit dans un bel élan collectif, mais sans doute à leur insu, par… ses habitants."
« En allant aux toilettes, une personne produit huit litres d’équivalent diesel par an. Cela semble peu mais, multiplié par 250 000, ça permet de faire rouler 80 bus, à raison de 100 000 km chacun » , souligne Ole Jakob Johansen"
ça va être super (euhhh sans jeu de mot !)..... mais le risque est que ce que l'on va gagner pour la planète on risque de le perdre toujours pour elle du fait d'une utilisation tout à fait exagérée de bombes à oxygènes ou autres aérosols désodorisants...........
j'espère qu'ils ont fait de bonnes études de marché sur ce nouveau concept.... on a jusqu'en 2010 pour changer de planète.... ou alors Oslo c'est peut-être assez loin de la france......... ou alors.......
n.b. : il y avait déjà la solution "sheryl crow" , dans un noble sentiment écolo, qui proposait l'utilisation d'une seule feuille de papier WC par passage.... solution vite abandonnée par le commun des mortels ......... et pourtant.....
petit exemple de solution contre le réchauffement de la planète :
"07h33 lu
Les bus d'Oslo et les toilettes (Le Figaro)
Par Gilles Klein le 17/03/2009 Les toilettes vont permettre de faire rouler des bus à Oslo, remarque le Figaro.
"Énergie: à compter de l’été 2010, de nouveaux bus devraient sillonner la capitale norvégienne, alimentés par un carburant produit dans un bel élan collectif, mais sans doute à leur insu, par… ses habitants."
« En allant aux toilettes, une personne produit huit litres d’équivalent diesel par an. Cela semble peu mais, multiplié par 250 000, ça permet de faire rouler 80 bus, à raison de 100 000 km chacun » , souligne Ole Jakob Johansen"
ça va être super (euhhh sans jeu de mot !)..... mais le risque est que ce que l'on va gagner pour la planète on risque de le perdre toujours pour elle du fait d'une utilisation tout à fait exagérée de bombes à oxygènes ou autres aérosols désodorisants...........
j'espère qu'ils ont fait de bonnes études de marché sur ce nouveau concept.... on a jusqu'en 2010 pour changer de planète.... ou alors Oslo c'est peut-être assez loin de la france......... ou alors.......
n.b. : il y avait déjà la solution "sheryl crow" , dans un noble sentiment écolo, qui proposait l'utilisation d'une seule feuille de papier WC par passage.... solution vite abandonnée par le commun des mortels ......... et pourtant.....
où l'on trouve des informations sur Copenhague:
http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2009/03/13/le-plus-noir-des-scenarios-climatiques-se-profile_1167544_3244.html
http://www.telos-eu.com/fr/article/climat_en_attendant_copenhague
http://www.naturavox.fr/Vers-un-protocole-de-Copenhague-pour-remplacer-Kyoto.html
http://www.vedura.fr/actualite/5231-rechauffement-climatique-experts-climat-preparent-copenhague
http://www.vedura.fr/actualite/5241-montee-niveau-mers-new-york-particulierement-expose
http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2009/03/13/le-plus-noir-des-scenarios-climatiques-se-profile_1167544_3244.html
http://www.telos-eu.com/fr/article/climat_en_attendant_copenhague
http://www.naturavox.fr/Vers-un-protocole-de-Copenhague-pour-remplacer-Kyoto.html
http://www.vedura.fr/actualite/5231-rechauffement-climatique-experts-climat-preparent-copenhague
http://www.vedura.fr/actualite/5241-montee-niveau-mers-new-york-particulierement-expose
Juste pour pimenter le débat:
http://www.pensee-unique.fr/froid.html
http://www.pensee-unique.fr/froid.html
C'est dur de ne pas savoir comment on va mourir !
Ruinés et affamés, noyés, piqués par les moustiques tropicaux qui pulluleront de Lille-Roubaix-Tourcoing jusqu'à Stockolm,
Ou d'un simple cancer du poumon comme notre ami Bashung ?
Ce qui est pratiquement certain c'est que nous sommes la génération qui aura rayé l'humanité de la planète,
Mais aucun historien (sur quelle planète et dans quelle galaxie, d'ailleurs) n'écrira notre ignoble histoire : nous n'intéressons personne, aucun juge ne nous condamnera, l'univers entier se moque royalement de notre sort pathétique, pour ne pas dire grotesque !
***
Ruinés et affamés, noyés, piqués par les moustiques tropicaux qui pulluleront de Lille-Roubaix-Tourcoing jusqu'à Stockolm,
Ou d'un simple cancer du poumon comme notre ami Bashung ?
Ce qui est pratiquement certain c'est que nous sommes la génération qui aura rayé l'humanité de la planète,
Mais aucun historien (sur quelle planète et dans quelle galaxie, d'ailleurs) n'écrira notre ignoble histoire : nous n'intéressons personne, aucun juge ne nous condamnera, l'univers entier se moque royalement de notre sort pathétique, pour ne pas dire grotesque !
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Je pense que l'on utilise le réchauffement climatique comme un éco-marketing et face
a cela nous sommes des éco-con (sommateurs).
Il faut nous laisser le temps d'acheter des ampoules à incandescences nouvelle génération
à 6 euros pièces chez Auchan ( par exemple ) pour sauver les phoques. Pas trop vite avec la catastrophe, laisser
nous faire des gestes pour sauver le réchauffement climatique ...
http://www.save-the-penguin.com/fr
a cela nous sommes des éco-con (sommateurs).
Il faut nous laisser le temps d'acheter des ampoules à incandescences nouvelle génération
à 6 euros pièces chez Auchan ( par exemple ) pour sauver les phoques. Pas trop vite avec la catastrophe, laisser
nous faire des gestes pour sauver le réchauffement climatique ...
http://www.save-the-penguin.com/fr
Oui, bon...
Ne pas oublier, tout de même, que notre étoile-mère, le Soleil, un jour, (c'est prévu, et même scientifiquement calculé), ne pourra faire autre chose, ayant brûlé tout son hydrogène (en hélium), que de se contracter pour exploser superbement, grillant au passage quelques fétus de paille comme Mars, Vénus, Terre et Lune, etc...
Et là, les gars, pour un réchauffement, ça sera un réchauffement que je vous en cause même pas...
Bon, d'accord, c'est pas pour tout de suite...Même que, à cette époque, @si, il est possible que ça existe plus !... (ou alors sous une forme encore inconnue...)
Ne pas oublier, tout de même, que notre étoile-mère, le Soleil, un jour, (c'est prévu, et même scientifiquement calculé), ne pourra faire autre chose, ayant brûlé tout son hydrogène (en hélium), que de se contracter pour exploser superbement, grillant au passage quelques fétus de paille comme Mars, Vénus, Terre et Lune, etc...
Et là, les gars, pour un réchauffement, ça sera un réchauffement que je vous en cause même pas...
Bon, d'accord, c'est pas pour tout de suite...Même que, à cette époque, @si, il est possible que ça existe plus !... (ou alors sous une forme encore inconnue...)
Dites, D.S. ils en ont pas parler sur France la semaine dernière ou ce week-end ??? il me semble que si. du genre le G.I.E.C est une sorte de consensus donc les prévisions sont optimistes, histoire de ne froisser personne. j'écris et je me demande si ce n'est pas dans l'émission " la Tête au carré de vendredi que j'ai entendu parler de cela . ha!!!! on peut trouver l'émission Ici. bon ok il ne parle pas de ça pendant une heure mais ils ont parlé pas mal de temps de ce cas spécifique !
Mais si, mais si, on en parle même chez vous du réchauffement, mais indirectement; pas plus tard que récemment un échange vif sur les voitures électriques. Des pour et des contres.
Vous nous parlez de la conférence de Copenhague, mais la conférence de New York, l'avez vous vu? Avec en guest star le président en exercice de la CEE, le désormais célèbre président tchèque, qui a du faire la même école de la gesticulation inutile que son prédecesseur à la tête de l'union!!
Personnellement, je ne comprends pas bien l'oppostion pro-solaire vs pro-CO2, puisque de tout manière le résultat est le même, des changements de climats, des fontes polaires modifiant les principaux courant océniques, dont le Gulf Stream, qui devrait ici nous prémunir d'un réchauffement, puisqu'on prévoit même une chute des températures. Et lorsqu'on voit les dérèglements de el nina/ el nino, on peut s'attendre à de grands boulversment, de la à anticiper leur nature, il y a un fossé gigantesque!
Enfin, juste une précision, ce n'est pas la fonte des glaces, polaires ou autres qui entreneraient une hausse du nveau des océans, mais la dilatation des masses d'eau liée à l'augmentation des températures solaires ou humaines! Mais danq ces phénomènes, il y a toujourq un autre aspect, ici, la hausse de tempéature des océans induit plus de condensations, plus de nuages, de précipitation, moins de soleil, plus de végétation, moins de Co2 etc... Nous ne comprenons dèjà pas toutes les interactions dans notre petit corps humain, alors dans l'univers... Faudrait téléphoner au SAV, mais semble t il, celui-ci s'est mis sur liste rouge depuis quelques temps. Toutes informations à ce sujet serait prècieuse!
Vous nous parlez de la conférence de Copenhague, mais la conférence de New York, l'avez vous vu? Avec en guest star le président en exercice de la CEE, le désormais célèbre président tchèque, qui a du faire la même école de la gesticulation inutile que son prédecesseur à la tête de l'union!!
Personnellement, je ne comprends pas bien l'oppostion pro-solaire vs pro-CO2, puisque de tout manière le résultat est le même, des changements de climats, des fontes polaires modifiant les principaux courant océniques, dont le Gulf Stream, qui devrait ici nous prémunir d'un réchauffement, puisqu'on prévoit même une chute des températures. Et lorsqu'on voit les dérèglements de el nina/ el nino, on peut s'attendre à de grands boulversment, de la à anticiper leur nature, il y a un fossé gigantesque!
Enfin, juste une précision, ce n'est pas la fonte des glaces, polaires ou autres qui entreneraient une hausse du nveau des océans, mais la dilatation des masses d'eau liée à l'augmentation des températures solaires ou humaines! Mais danq ces phénomènes, il y a toujourq un autre aspect, ici, la hausse de tempéature des océans induit plus de condensations, plus de nuages, de précipitation, moins de soleil, plus de végétation, moins de Co2 etc... Nous ne comprenons dèjà pas toutes les interactions dans notre petit corps humain, alors dans l'univers... Faudrait téléphoner au SAV, mais semble t il, celui-ci s'est mis sur liste rouge depuis quelques temps. Toutes informations à ce sujet serait prècieuse!
"Personnellement, je ne comprends pas bien l'opposition pro-solaire vs pro-CO2"
Si la cause du réchauffement est le CO2, on peut agir. S'il est du pour une trop
grande part à l'activité solaire, on ne peut rien faire, on ne peut même pas le prévoir.
Si la cause du réchauffement est le CO2, on peut agir. S'il est du pour une trop
grande part à l'activité solaire, on ne peut rien faire, on ne peut même pas le prévoir.
Bah oui ça c'est sûr, le solaire est donc une excuse pour ne rien faire!! Alors qu'il parait inconcevable que l'activité humaine n'y soit absolument rien, nombres d'activités humaines rejetant de la chaleur, et aucune du froid. Même si la cause principale est le solaire, cela ne devrait pas nous empécher de lutter contre les causes annexes.
"Bah oui ça c'est sûr, le solaire est donc une excuse pour ne rien faire!! Alors qu'il parait inconcevable que l'activité humaine n'y soit absolument rien, nombres d'activités humaines rejetant de la chaleur, et aucune du froid. Même si la cause principale est le solaire, cela ne devrait pas nous empécher de lutter contre les causes annexes."
Vous touchez du doigt à mon avis un point extrêmement pertinent. Nous apportons beaucoup de chaleur à la terre en libérant de l'énergie potentielle stockée dans le pétrole, l'uranium, le charbon, dans une certaine mesure la biomasse...
Dans le même temps on accuse le CO2 d'être responsable du réchauffement climatique sur la base de modèles scientifiques.
Si ces modèles sont faux et que le CO2 n'est responsable qu'un tout petit peu du réchauffement climatique, l'urgence pourrait-être de ne plus libérer d'énergie potentielle et donc d'abandonner immédiatement ITER par exemple (ce qui est l'inverse de ce qu'il faut faire si la cause principale est le CO2)...
Vous touchez du doigt à mon avis un point extrêmement pertinent. Nous apportons beaucoup de chaleur à la terre en libérant de l'énergie potentielle stockée dans le pétrole, l'uranium, le charbon, dans une certaine mesure la biomasse...
Dans le même temps on accuse le CO2 d'être responsable du réchauffement climatique sur la base de modèles scientifiques.
Si ces modèles sont faux et que le CO2 n'est responsable qu'un tout petit peu du réchauffement climatique, l'urgence pourrait-être de ne plus libérer d'énergie potentielle et donc d'abandonner immédiatement ITER par exemple (ce qui est l'inverse de ce qu'il faut faire si la cause principale est le CO2)...
"Bah oui ça c'est sûr, le solaire est donc une excuse pour ne rien faire!! "
Ce n'est pas ce que je dis.
Faut-il soigner avant le diagnostic? Quid du coût du traitement s'il s'avère inutile?
S'il apparaît que la cause principale du réchauffement est
solaire (bizarre d'ailleurs qu'on ne parle jamais de volcanisme) l'action
sur le CO2 , n'est elle pas inutile?
Constatez Raoul que je ne fais que poser des questions.
Aujourd'hui on ne sait pas encore.
Ce n'est pas ce que je dis.
Faut-il soigner avant le diagnostic? Quid du coût du traitement s'il s'avère inutile?
S'il apparaît que la cause principale du réchauffement est
solaire (bizarre d'ailleurs qu'on ne parle jamais de volcanisme) l'action
sur le CO2 , n'est elle pas inutile?
Constatez Raoul que je ne fais que poser des questions.
Aujourd'hui on ne sait pas encore.
Petite erreur dans le lien, comme d'hab.! www.gUardian.co.uk/environment/2009/mar/09/climate-change-deniers
@ Sanchaise, je ne suis pas sûr de comprendre votre dernière interrogation. Mais l'équation plus de CO2 = moins de CO2 est fausse.
Si la température des océans augmente, ça fait effectivement plus de précipitations, donc plus d'innondations dramatiques. Mais encore faut-il que ces précipitations aient lieu au-dessus de terres émergées, ce qui n'est pas le cas en Afrique. La terre plus sèche a plus de mal a absorber l'eau lors de précipitations plus rares mais plus intenses.
Mais le réchauffement de l'océan entraine aussi une diminution de l'intensité des courants marins verticaux (car c'est l'eau refroidie à la surface qui, plus lourde, plonge vers les profondeurs). Or ce sont ces courants qui d'une part piègent de grandes quantité de CO2 (- 30 % tout de même en 10 ans), et qui d'autre part brassent les matières nutritives nécessaires aux habitants des profondeurs.
Enfin, cela provoque une acidification des eaux qui attaque les corraux, les coquillages et les crustacés, qui fabriquent leurs squelettes en calcaire. Cela déstabilise tout l'écosystème marin.
Si la température des océans augmente, ça fait effectivement plus de précipitations, donc plus d'innondations dramatiques. Mais encore faut-il que ces précipitations aient lieu au-dessus de terres émergées, ce qui n'est pas le cas en Afrique. La terre plus sèche a plus de mal a absorber l'eau lors de précipitations plus rares mais plus intenses.
Mais le réchauffement de l'océan entraine aussi une diminution de l'intensité des courants marins verticaux (car c'est l'eau refroidie à la surface qui, plus lourde, plonge vers les profondeurs). Or ce sont ces courants qui d'une part piègent de grandes quantité de CO2 (- 30 % tout de même en 10 ans), et qui d'autre part brassent les matières nutritives nécessaires aux habitants des profondeurs.
Enfin, cela provoque une acidification des eaux qui attaque les corraux, les coquillages et les crustacés, qui fabriquent leurs squelettes en calcaire. Cela déstabilise tout l'écosystème marin.
Sachez également que, si le facteur soleil n'est pas exclu dans le phénomène du réchauffement, la vitesse de celui que nous observons exclue d'emblée cette variable. Mais il est vrai que certains scientistes (genre Claude Alegre) essaient encore de relativiser le réchauffement par cette entourloupe.
Oui c'est très simplificateue comme équation, mais c'est pour montrer que toute action a une interaction contraire, et nous ne savons mesurer ni l'action, ni l'interaction inverse.
Heureusement l'humanité ne devrait pas connaître ces cataclysmes, ou bien peu alors, la fonte glacière libérant bactéries et autres, pour lesquelles l'homme n'est plus immunisé!
La voilà la vraie raison pour ne rien faire!...
Que la nature est bien faite, détruisant l'espèce, par mille moyens, qui la détruit. Et le cycle de la vie reprendra, avec de nouvelles espèces, de nouveaux cycle, et Darwin 2.0!
"la vitesse de celui que nous observons exclue d'emblée cette variable"
Je pense que cet affirmation est encore controversée.
Et, sincèrement, remplacer scientifique par scientiste, ce n'est pas un argument.
Je pense que cet affirmation est encore controversée.
Et, sincèrement, remplacer scientifique par scientiste, ce n'est pas un argument.
Je vous accorde que la vitesse du réchauffement n'est pas un argument, même si elle est vertigineuse (plus de 1° déjà en moins d'un siècle) et que l'effet du CO2 dans l'atmosphère est exponentiel (c'est à dire que le réchauffement s'accélère exponentiellement)... Mais ce sont les précédents réchauffements qui font débat (sur 10 000 ans, 100 ans, 10 ans ?), mais pas sur celui que nous connaissons, où les scientifiques (à bon escient cette fois) sont quand même d'accord.
Il est vrai également qu'on ne sait pas tout et que beaucoup de facteurs doivent encore nous échapper, mais il serait néanmoins faux de dire qu'on ne sait rien du tout. Et ce qu'on sait déjà est d'autant plus flippant qu'on remarque progressivement que les facteurs ignorés sont aggravants.
J'appelle scientistes ceux qui abandonnent l'humilité nécessaire à la recherche et à la connaissance pour l'arrogance et l'illusion de la toute puissance de la science. En tant que citoyens, nous avons le devoir de discuter démocratiquement de l'usage social des sciences et techniques. De nos jours, une armée d'"experts" au service de l'industrie tente de nous faire passer ces choix de société comme des conséquences inéluctables du "progrès", dont le réchauffement climatique n'est qu'une conséquence marginale. Ces gens-là ne sont pas des scientifiques, ce sont des scientistes. Il ne défendent pas la connaissance humaine, mais le progrès technique comme fondement du capitalisme industriel. Ce n'est pas du tout pareil. Il y a également d'excellents scientifiques, dont certains même interrogent leur propre activité sur le plan philosophique et démocratique.
Il est vrai également qu'on ne sait pas tout et que beaucoup de facteurs doivent encore nous échapper, mais il serait néanmoins faux de dire qu'on ne sait rien du tout. Et ce qu'on sait déjà est d'autant plus flippant qu'on remarque progressivement que les facteurs ignorés sont aggravants.
J'appelle scientistes ceux qui abandonnent l'humilité nécessaire à la recherche et à la connaissance pour l'arrogance et l'illusion de la toute puissance de la science. En tant que citoyens, nous avons le devoir de discuter démocratiquement de l'usage social des sciences et techniques. De nos jours, une armée d'"experts" au service de l'industrie tente de nous faire passer ces choix de société comme des conséquences inéluctables du "progrès", dont le réchauffement climatique n'est qu'une conséquence marginale. Ces gens-là ne sont pas des scientifiques, ce sont des scientistes. Il ne défendent pas la connaissance humaine, mais le progrès technique comme fondement du capitalisme industriel. Ce n'est pas du tout pareil. Il y a également d'excellents scientifiques, dont certains même interrogent leur propre activité sur le plan philosophique et démocratique.
"l'effet du CO2 dans l'atmosphère est exponentiel"
Je suis étonné par cette affirmation. Une source?
On parle ici de toutes petites variations (en %), la proportion
d'oxygène dans l'atmosphère a baissé de 0,1% en un siècle.
D'autre part sur les variations rapides de la température, on
ne peut pas savoir si le phénomène s'est déroulé dans le
passé car nous n'avons pas de mesures précises de
température ou de datation de teneur en CO2 avant
le 19ème siècle.
Enfin augmentation vertigineuse de la température, 1° en
un siècle. Je ne pense pas que ce soit vertigineux. Inquiétant oui,
si cela se poursuit.
Je suis étonné par cette affirmation. Une source?
On parle ici de toutes petites variations (en %), la proportion
d'oxygène dans l'atmosphère a baissé de 0,1% en un siècle.
D'autre part sur les variations rapides de la température, on
ne peut pas savoir si le phénomène s'est déroulé dans le
passé car nous n'avons pas de mesures précises de
température ou de datation de teneur en CO2 avant
le 19ème siècle.
Enfin augmentation vertigineuse de la température, 1° en
un siècle. Je ne pense pas que ce soit vertigineux. Inquiétant oui,
si cela se poursuit.
@ JREM
Ma source, c'est n'importe quel bouquin de physique traitant de l'effet de serre. L'effet de serre est un phénomène de capture de rayons de lumières dans un espace confiné. Il n'est pas compliqué de comprendre que ces rayons se surajoutent au fur et à mesure. La température augmente faiblement au début, puis de plus en plus rapidement. On le constate tous les jours : il fait plus froid le matin que le soir, et la température met un certain temps à grimper pour atteindre un maximum au milieu de l'après-midi.
Le réchauffement de + 1° en 2 siècle auquel vous faites allusion peut donc donner + 6° en 2100 (conformément au rapport 2007 du GIEC).
Par ailleurs, il est faux de dire qu'on n'a pas de données sur le CO2 avant le 19e siècle. On dispose déchantillons de presque toutes les époques géologiques dans les calottes glaciaires. C'est la comparaison avec ces données qui permet d'affirmer qu'un réchauffement de 6° serait inédit depuis la fin du permien-début du trias, il y a 250 millions d'années, lorsque 70 % de la biodiversité terrestre s'est effondrée. C'est la plus grande catastrophe qu'ait connu la vie sur Terre, bien avant la disparition des dinosaures, certes plus médiatisés.
Plus généralement, la concentration de CO2 s'estime en parties par million (ppm). On est aujourd'hui à 384 ppm. C'est déjà plus qu'il n'en faut pour déstabiliser le climat. Ces particules resteront plusieurs siècles dans l'atmosphère quoi qu'il arrive en accumulant de la chaleur progressivement (réchauffement exponentiel). C'est ce qui a fait dire à Susan Salomon (climatologue réputée) qu'on en avait forcément pour 1000 ans avant un retour à des niveaux pré-industriels. On estime qu'à 400 ppm, il sera trop tard pour éviter quoi que ce soit. On gagne entre 3 et 4 ppm par an...
Ma source, c'est n'importe quel bouquin de physique traitant de l'effet de serre. L'effet de serre est un phénomène de capture de rayons de lumières dans un espace confiné. Il n'est pas compliqué de comprendre que ces rayons se surajoutent au fur et à mesure. La température augmente faiblement au début, puis de plus en plus rapidement. On le constate tous les jours : il fait plus froid le matin que le soir, et la température met un certain temps à grimper pour atteindre un maximum au milieu de l'après-midi.
Le réchauffement de + 1° en 2 siècle auquel vous faites allusion peut donc donner + 6° en 2100 (conformément au rapport 2007 du GIEC).
Par ailleurs, il est faux de dire qu'on n'a pas de données sur le CO2 avant le 19e siècle. On dispose déchantillons de presque toutes les époques géologiques dans les calottes glaciaires. C'est la comparaison avec ces données qui permet d'affirmer qu'un réchauffement de 6° serait inédit depuis la fin du permien-début du trias, il y a 250 millions d'années, lorsque 70 % de la biodiversité terrestre s'est effondrée. C'est la plus grande catastrophe qu'ait connu la vie sur Terre, bien avant la disparition des dinosaures, certes plus médiatisés.
Plus généralement, la concentration de CO2 s'estime en parties par million (ppm). On est aujourd'hui à 384 ppm. C'est déjà plus qu'il n'en faut pour déstabiliser le climat. Ces particules resteront plusieurs siècles dans l'atmosphère quoi qu'il arrive en accumulant de la chaleur progressivement (réchauffement exponentiel). C'est ce qui a fait dire à Susan Salomon (climatologue réputée) qu'on en avait forcément pour 1000 ans avant un retour à des niveaux pré-industriels. On estime qu'à 400 ppm, il sera trop tard pour éviter quoi que ce soit. On gagne entre 3 et 4 ppm par an...
"Par ailleurs, il est faux de dire qu'on n'a pas de données sur le CO2 avant le 19e siècle. "
Je suis d'accord, je m'étais mal exprimé, je parlais de précision dans la datation des concentrations,
qui rend impossible la mise en évidence de variations à courte période (de l'ordre de l'année).
L'utilisation du mot exponentiel ne convient pas au phénomène que vous décrivez.
J'ai du mal à comprendre ce que vous entendez par des "rayons qui se surajoutent au fur et
à mesure".
Je suis d'accord, je m'étais mal exprimé, je parlais de précision dans la datation des concentrations,
qui rend impossible la mise en évidence de variations à courte période (de l'ordre de l'année).
L'utilisation du mot exponentiel ne convient pas au phénomène que vous décrivez.
J'ai du mal à comprendre ce que vous entendez par des "rayons qui se surajoutent au fur et
à mesure".
@ JREM
Quand je dis "les rayons se surajoutent", je ne peux malheureusement pas vous faire un dessin ici, mais simplifions : un premier photon entre dans l'atmosphère, est réfléchi par le sol, puis à nouveau par des particules de GES (gaz à effet de serre). Il continue ainsi à faire du va et vient entre le sol et l'atmosphère pendant un certain temps. Pendant ce temps, un second rayon arrive et fait le même manège. Nous avons donc deux photons différents qui se baladent, donc deux fois plus de chaleur produite. Un troisième photon s'en mêle et ainsi de suite.
Plus la quantité de GES augmente dans l'atmosphère, plus il y a de photons prisonniers entre le sol et les couches de l'atmosphère, plus la température augmente. A chaque nouveau photon pris au piège, la température produite augmente d'une certaine proportion
Pour parfaire mon schéma, comptons que chaque photon réchauffe le sol à son contact. Si le même photon touche une seule fois le sol puis repart dans l'espace, le réchauffement est moindre que s'il le touche deux ou trois fois du fait de la concentration de GES.
Vu que vous avez l'air coriace, je préfère vous concéder tout de suite qu'il ne s'agit pas exactement du même photon, mais d'un nouveau, d'une longueur d'onde plus grande (infrarouge) réémis par le sol au contact du photon (ultraviolet) reçu du soleil.
Vous avez l'air de croire qu'un certain taux de GES dans l'atmosphère devrait produire instantanément un réchauffement donné. Or, à concentration constante, les effets en termes de températures mettent du temps à se manifester, mais s'accélèrent bien avec le temps. D'où la crainte du GIEC de voir un changement brusque du climat à partir d'un certain point.
Quand je dis "les rayons se surajoutent", je ne peux malheureusement pas vous faire un dessin ici, mais simplifions : un premier photon entre dans l'atmosphère, est réfléchi par le sol, puis à nouveau par des particules de GES (gaz à effet de serre). Il continue ainsi à faire du va et vient entre le sol et l'atmosphère pendant un certain temps. Pendant ce temps, un second rayon arrive et fait le même manège. Nous avons donc deux photons différents qui se baladent, donc deux fois plus de chaleur produite. Un troisième photon s'en mêle et ainsi de suite.
Plus la quantité de GES augmente dans l'atmosphère, plus il y a de photons prisonniers entre le sol et les couches de l'atmosphère, plus la température augmente. A chaque nouveau photon pris au piège, la température produite augmente d'une certaine proportion
Pour parfaire mon schéma, comptons que chaque photon réchauffe le sol à son contact. Si le même photon touche une seule fois le sol puis repart dans l'espace, le réchauffement est moindre que s'il le touche deux ou trois fois du fait de la concentration de GES.
Vu que vous avez l'air coriace, je préfère vous concéder tout de suite qu'il ne s'agit pas exactement du même photon, mais d'un nouveau, d'une longueur d'onde plus grande (infrarouge) réémis par le sol au contact du photon (ultraviolet) reçu du soleil.
Vous avez l'air de croire qu'un certain taux de GES dans l'atmosphère devrait produire instantanément un réchauffement donné. Or, à concentration constante, les effets en termes de températures mettent du temps à se manifester, mais s'accélèrent bien avec le temps. D'où la crainte du GIEC de voir un changement brusque du climat à partir d'un certain point.
On a l'impression à vous lire que les GES provoquent un réchauffement
par une sorte de réaction en chaîne. Ce n'est pas du tout le cas.
L'effet de serre est du à la rétention d'une partie du rayonnement
réfléchi par la terre qui ne peut traverser l'atmosphère car "au contact" du sol
sa longueur d'onde change.
L'effet de serre fait que la température à la surface de la terre est viable.
Ce n'est pas l'effet de serre qui est dangereux, c'est sa variation trop importante,
dans un sens ou dans l'autre.
par une sorte de réaction en chaîne. Ce n'est pas du tout le cas.
L'effet de serre est du à la rétention d'une partie du rayonnement
réfléchi par la terre qui ne peut traverser l'atmosphère car "au contact" du sol
sa longueur d'onde change.
L'effet de serre fait que la température à la surface de la terre est viable.
Ce n'est pas l'effet de serre qui est dangereux, c'est sa variation trop importante,
dans un sens ou dans l'autre.
Une seule source indispensable le film de Al Gore.. Et sa courbe de CO2 qui monte au plafond et lui sur un élévateur pour la suivre...
Moi je vous fait monter au ciel n'importe quelle courbe croissante, il suffit d'en changer l'échelle.
J'avais bien ri en voyant ce passage du film d'Al Gore...Je ne sais pas si c'était l'effet qu'en attendait
l'auteur.
"Une seule source indispensable: "le film d'Al Gore"?"
Et alors tout le reste, toutes les publications sur le sujet, toutes les opinions, plus besoin,
il y a le film d'Al Gore, qui dit tout et de façon définitive... c'est si simple, si évident...
Au fait, le film d'Al Gore? Quelles sont ses sources?
J'avais bien ri en voyant ce passage du film d'Al Gore...Je ne sais pas si c'était l'effet qu'en attendait
l'auteur.
"Une seule source indispensable: "le film d'Al Gore"?"
Et alors tout le reste, toutes les publications sur le sujet, toutes les opinions, plus besoin,
il y a le film d'Al Gore, qui dit tout et de façon définitive... c'est si simple, si évident...
Au fait, le film d'Al Gore? Quelles sont ses sources?
V ous etes peut etre super cale sur le sujet, mais a la lumiere des echanges des quelques particpants, cela n'est pas le cas de tout le monde. Alors 'Une verite qui derange" est un excellent film de vulgarisation scientifique, trop rarement vu, malgre les tournees mondiales et le prix nobel de la paix, pour ce film, rien que ca!!
Pour memoire, le passage de Gore devant les parlemtaires francais. (la bonne epoque des videos illimites sur Dailymotion. Le film lui a ete retire, sans doute pour les droits commerciaux... Gore moins smart que Moore, F911 de la meme epoque est toujours dispo)
"Debré Hilare
Un interprète dépassé
des questions du niveau "qu'avez vous fait durant vos 6 années à la Maison Blanche"
Voynet qui faillote au premier rang
Du haut niveau, nos parlementaires. On est mal barré!"
"Debré Hilare
Un interprète dépassé
des questions du niveau "qu'avez vous fait durant vos 6 années à la Maison Blanche"
Voynet qui faillote au premier rang
Du haut niveau, nos parlementaires. On est mal barré!"
Je vous accorde que la vitesse du réchauffement n'est pas un argument, même si elle est vertigineuse (plus de 1° déjà en moins d'un siècle) et que l'effet du CO2 dans l'atmosphère est exponentiel (c'est à dire que le réchauffement s'accélère exponentiellement)...
D'après le GIEC, l'augmentation de température en 150 ans est de 0.74 °C. C'est à dire la différence de température moyenne annuelle entre Avignon et Marseille. C'est vrai que c'est vertigineux!
D'autre part, l'effet du CO2 sur l'atmosphère n'est pas exponentiel, mais logarithmique (là aussi, c'est le GIEC qui le dit).
Pour les non mathématiciens, une petite explication sur la différence entre exponentiel et logarithmique. Pas facile quand on ne peut pas tracer de courbes, ce qui serait tout de suite plus parlant. Mais on va essayer quand même
Une croissance exponentielle est donnée par exemple par une valeur qui double tous les ans. Si vous tracez une courbe sur un papier avec cette valeur qui double tous les ans, vous obtiendrez une courbe qui commence à grimper tout doucement, puis s'accélère pour finir quasiment verticale.
Une croissance logarithmique, c'est par exemple une valeur qui augmente chaque année de la moitié de l'augmentation de l'anée précédente.
Vous aurez ainsi une valeur de 1000 la première année, puis 1500, puis 1750, 1875, 1937, 1968...Si vous tracez la courbe correspondante, vous verrez d'abord une augmentation rapide, puis une inflexion, et la courbe va finir quasiment horizontale. C'est le cas de la relation entre CO2 et température. Selon le GIEC, ce qui pourrait expliquer des plus fortes hausses de températures, ce serait des contre réactions, qui selon les cas, amplifieraient ou réduiraient l'augmentation de température. Ces contre-réactions sont pour la plupart très peu connues, mais le GIEC a décidé pour tous ces modèles que les contre réactions conduiraient toutes à une amplification.
Merci, Astre noir, pour votre explication des courbes exponentielles et logarithmiques. Mais je maintiens mon explication sur l'augmentation progressive mais de plus en plus rapide des températures à concentration de GES constante.
Evidemment, la quantité de carbone sur terre est une constante (toute chose égale par ailleurs). La courbe du réchauffement ne sera donc pas éternellement exponentielle (donc me direz-vous pas exponentielle du tout), elle plafonnera de façon logarithmique à un certain moment. Cela n'empêche pas que l'augmentation de la température se fait sur un mode exponentiel.
Evidemment, la quantité de carbone sur terre est une constante (toute chose égale par ailleurs). La courbe du réchauffement ne sera donc pas éternellement exponentielle (donc me direz-vous pas exponentielle du tout), elle plafonnera de façon logarithmique à un certain moment. Cela n'empêche pas que l'augmentation de la température se fait sur un mode exponentiel.
"Cela n'empêche pas que l'augmentation de la température se fait sur un mode exponentiel."
C'est dur à cette heure ci de vous expliquer l'absurde de la phrase qui précède...très dur!
J'y renonce.
C'est dur à cette heure ci de vous expliquer l'absurde de la phrase qui précède...très dur!
J'y renonce.
bon, le matin, c'est plus facile.
Le réchauffement climatique qui commence peut se représenter à grande échelle (genre 1000 ans pour reprendre la fourchette de Susan Salomon) comme une courbe en cloche. Le début a les caractéristiques d'une exponentielle. Voilà pourquoi je parlais d'exponentiel, le terme est peut-être mal choisi, mais le fait que les températures moyennes augmenteront de plus en plus vite au cours de ce siècle (selon les tendances actuelles) n'en est pas moins vrai.
Le réchauffement climatique qui commence peut se représenter à grande échelle (genre 1000 ans pour reprendre la fourchette de Susan Salomon) comme une courbe en cloche. Le début a les caractéristiques d'une exponentielle. Voilà pourquoi je parlais d'exponentiel, le terme est peut-être mal choisi, mais le fait que les températures moyennes augmenteront de plus en plus vite au cours de ce siècle (selon les tendances actuelles) n'en est pas moins vrai.
Sauf que c'est loin d'être vérifié, que dites-vous de ce qui est dit là ?
Il y a une faille colossale dans le raisonnement de Jérémie.
Laquelle?
Peut-il avec son raisonnement nous expliquer comment la température
de la terre pourrait à nouveau baisser?
Laquelle?
Peut-il avec son raisonnement nous expliquer comment la température
de la terre pourrait à nouveau baisser?
La faille de cet echange, est qu'on se fout eperdument de ce que la variation soit lineaire, exponentiel ou logarythmique. Ce qui est sur c'est que les 0,74 degres de variation, ont induit des degats collossaux, sur tous les phenomenes de glaciation, oceaniques ou continentaux, et sur les phenomenes marins. Des lors, quelque soit la vitesse de variation, ou les causes de celle-ci, il importe d'etre reactif. Peut etre de passer au second plan la lutte contre le CO2, pour lutter contre la montee des oceans qui semblent elle, dans tous les modeles, et dont nous savons qu'elle s'est deja produite dans l'histoire de la Terre (La nature est vraiment bien faite, les stocks de petrole vont se reconstituer qui plus est pour les civilisations futures. Esperons qu'ils les gereront differemment...). En attendant que Clermont Ferrand soit sous deux metres d'eau, y a un peu de marge. Mais il faut reflechir a proteger les centres urbains et economiques du mieux possible face a une montee de 1 a deux metres des eaux.
New York et la montee des eaux, Bloomberg 15/03/09
New York et la montee des eaux, Bloomberg 15/03/09
Pourquoi voudriez-vous que la température baisse ?
Evidemment, c'est toujours possible. Par exemple un changement de l'orbite terrestre qui nous éloignerait un tant soit peu du soleil refroidirait le climat. De même, une superexplosion volcanique projetant des millions de tonnes de soufre dans l'atmosphère provoquerait un hiver nucléaire. Il y a aussi l'hypothèse d'une chute de météorite.
Mais on ne peut pas prendre des événements aussi peu probables comme alibi pour nier l'impact des activités humaines dans le changement climatique. Le probleme se pose à nous avec une tout autre actualité.
Evidemment, c'est toujours possible. Par exemple un changement de l'orbite terrestre qui nous éloignerait un tant soit peu du soleil refroidirait le climat. De même, une superexplosion volcanique projetant des millions de tonnes de soufre dans l'atmosphère provoquerait un hiver nucléaire. Il y a aussi l'hypothèse d'une chute de météorite.
Mais on ne peut pas prendre des événements aussi peu probables comme alibi pour nier l'impact des activités humaines dans le changement climatique. Le probleme se pose à nous avec une tout autre actualité.
Comme vous ne répondez pas, je repose la question : que pensez-vous du fait que la température globale ait baissé depuis 2005, comme cela semble établi là ?
On notera également que la courbe des températures ne présente pas un accroissement exponentiel.
On notera également que la courbe des températures ne présente pas un accroissement exponentiel.
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Peut-être pas les grands medias, mais France 5 depuis des mois a une très belle émission qui décrit extrêmement bien les conséquences de ce réchauffement climatique.
J'ai vu changer la Terre
J'ai vu changer la Terre
Bonjour
j'avoue que j'ai la tête ailleurs car le 19 mars c'est ma fête, il fera beau et un réchauffement de la planète France est prévue dans la rue
par avance l'info du lendemain, X degrés selon les syndicats, Y degrés selon la police et le gourvernement fera tout avec rien pour lutter contre le réchauffement
j'avoue que j'ai la tête ailleurs car le 19 mars c'est ma fête, il fera beau et un réchauffement de la planète France est prévue dans la rue
par avance l'info du lendemain, X degrés selon les syndicats, Y degrés selon la police et le gourvernement fera tout avec rien pour lutter contre le réchauffement
Cher Daniel, si l'@sinaute que je suis ne vous écrit pas tous les jours pour pointer les catastrophes écologiques que nous nous prenons en ce moment même sans que les médias dominants en parlent, c'est avant tout pour ne pas vous importuner. Vous vous diriez peut-être : "encore un fou qui annonce la fin du monde". Pourtant, tout ce qui suit s'appuient sur des alertes lancées en bonne et due forme par des spécialistes.
Pour une fois je me risque : le pic de production du pétrole (et des minerais en général) est largement absent du débat public (l'émission de Borloo-Schoenberg d'il y a quelques mois était tout simplement lamentable), or c'est ce qui menace notre économie à plus court terme. C'est même, selon Yves Cochet (la semaine dernière sur Inter), la cause profonde de la crise du subprime : les ménages américains étranglés par l'augmentation de l'essence et des denrées alimentaires (directement indéxées sur le baril de pétrole en raison du mode de production intensif) peuvent de moins en moins rembourser leurs crédits.
Sur le réchauffement climatique, peu de gens ont pris la mesure de ce que ça signifie, mais des régions entières du globe vont devenir totalement invivables, tels le Sud de l'Europe, l'Ouest des Etats-Unis, l'Afrique orientale, le Sud de l'Asie et l'Australie. Des tensions pour l'accès à l'eau vont s'exacerber entre des pays comme l'Inde et le Pakistan, la Chine et la Russie, les Etats-Unis et le Mexique, avec les risques de guerres parfois nucléaires que cela comporte. Mais ce n'est pas le plus grave.
Si les tendances se poursuivent, les scientifiques annoncent à l'horizon de ce siècle un effondrement de la biodiversité inédit sur Terre depuis plusieurs dizaines de millions d'années, avec à la clé un infertilité progressive de la nature qui compromettrait l'existence même de l'homme sur Terre. Les ours blancs ne sont que la partie émergée de l'iceberg, si j'ose dire. Des centaines de milliers d'espèces pourraient être incapables de s'adapter à la nouvelle donne climatique. Les océans pourraient devenir des déserts.
Le dernier adendum du GIEC annonce que pour limiter le réchauffement dans des proportions soutenables, il faudrait parvenir à amorcer une diminution des émissions mondiales de gaz à effet de serre avant 2012... On a ralenti un peu la croissance "grâce" à la crise, mais on n'a pas inversé la tendance.
Après avoir déjà gâché votre journée, je ne vous parlerai pas de la catastrophe sanitaire qu'on aperçoit déjà par bribes dans l'actualité (pesticides, PCB, bisphénol A, déchets radioactifs, nanobiotechnologies, nourriture trop riche...) et qui explique par exemple un doublement du nombre de cancers en 20 ans, une division par deux du nombre de spermatozoïdes, l'obésité chez 20 % des moins de 15 ans, l'explosion des maladies cardiovasculaires, et même une baisse inédite de l'espérance de vie aux Etats-Unis chez ceux qui n'ont pas les moyens d'accéder au système de santé...
L'information existe, il suffit de s'en emparer.
Pour une fois je me risque : le pic de production du pétrole (et des minerais en général) est largement absent du débat public (l'émission de Borloo-Schoenberg d'il y a quelques mois était tout simplement lamentable), or c'est ce qui menace notre économie à plus court terme. C'est même, selon Yves Cochet (la semaine dernière sur Inter), la cause profonde de la crise du subprime : les ménages américains étranglés par l'augmentation de l'essence et des denrées alimentaires (directement indéxées sur le baril de pétrole en raison du mode de production intensif) peuvent de moins en moins rembourser leurs crédits.
Sur le réchauffement climatique, peu de gens ont pris la mesure de ce que ça signifie, mais des régions entières du globe vont devenir totalement invivables, tels le Sud de l'Europe, l'Ouest des Etats-Unis, l'Afrique orientale, le Sud de l'Asie et l'Australie. Des tensions pour l'accès à l'eau vont s'exacerber entre des pays comme l'Inde et le Pakistan, la Chine et la Russie, les Etats-Unis et le Mexique, avec les risques de guerres parfois nucléaires que cela comporte. Mais ce n'est pas le plus grave.
Si les tendances se poursuivent, les scientifiques annoncent à l'horizon de ce siècle un effondrement de la biodiversité inédit sur Terre depuis plusieurs dizaines de millions d'années, avec à la clé un infertilité progressive de la nature qui compromettrait l'existence même de l'homme sur Terre. Les ours blancs ne sont que la partie émergée de l'iceberg, si j'ose dire. Des centaines de milliers d'espèces pourraient être incapables de s'adapter à la nouvelle donne climatique. Les océans pourraient devenir des déserts.
Le dernier adendum du GIEC annonce que pour limiter le réchauffement dans des proportions soutenables, il faudrait parvenir à amorcer une diminution des émissions mondiales de gaz à effet de serre avant 2012... On a ralenti un peu la croissance "grâce" à la crise, mais on n'a pas inversé la tendance.
Après avoir déjà gâché votre journée, je ne vous parlerai pas de la catastrophe sanitaire qu'on aperçoit déjà par bribes dans l'actualité (pesticides, PCB, bisphénol A, déchets radioactifs, nanobiotechnologies, nourriture trop riche...) et qui explique par exemple un doublement du nombre de cancers en 20 ans, une division par deux du nombre de spermatozoïdes, l'obésité chez 20 % des moins de 15 ans, l'explosion des maladies cardiovasculaires, et même une baisse inédite de l'espérance de vie aux Etats-Unis chez ceux qui n'ont pas les moyens d'accéder au système de santé...
L'information existe, il suffit de s'en emparer.
"Parce qu'ils ont la tête ailleurs, peut-être, à l'apocalypse du capitalisme. Il n'y a de place dans nos terreurs que pour une apocalypse à la fois. A la queue, le réchauffement, comme tout le monde !"
Mais la "crise" capitaliste est une métaphore de la crise écologique :
- la "planète" des consommateurs consomme plus que ce qu'elle produit. Pendant un moment, l'endettement fait la différence, puis c'est le clash actuel.
- sur la vraie planète, les consommateurs consomment (c'est-à-dire détruisent) plus que ce que peut fournir ou réparer la nature, et ce, depuis le début de la révolution industrielle. Pendant un moment, les stocks (le crédit) sont suffisants. Et puis c'est le clash. Dans pas longtemps, surtout si on ne profite pas de l'avertissement que constitue la crise économique pour modifier profondément ces comportements de consommation-destruction.
Un exemple des modifications nécessaires : plus nous brûlons de pétrole, plus il y a de "croissance", disent les économistes. Alors qu'en fait, nous n'avons rien produit, nous avons détruit.
Mais la "crise" capitaliste est une métaphore de la crise écologique :
- la "planète" des consommateurs consomme plus que ce qu'elle produit. Pendant un moment, l'endettement fait la différence, puis c'est le clash actuel.
- sur la vraie planète, les consommateurs consomment (c'est-à-dire détruisent) plus que ce que peut fournir ou réparer la nature, et ce, depuis le début de la révolution industrielle. Pendant un moment, les stocks (le crédit) sont suffisants. Et puis c'est le clash. Dans pas longtemps, surtout si on ne profite pas de l'avertissement que constitue la crise économique pour modifier profondément ces comportements de consommation-destruction.
Un exemple des modifications nécessaires : plus nous brûlons de pétrole, plus il y a de "croissance", disent les économistes. Alors qu'en fait, nous n'avons rien produit, nous avons détruit.
J'organise un voyage pour une destination dans l'univers pas encore déterminée ! Afin d' échapper à la catastrophe annoncée & inévitable sur notre si fragile terre. Les places étant restreintes, leurs prix relativement chers ? ! Je vous demande de vous inscrire le plus rapidement possible.
N' amenez rien, tout est fourni, un merveilleux voyage à la portée des plus fortunés est enfin possible ! Toutes les personnes ainsi concernées doivent savoir qu'ils laissent tous leurs biens, leurs fortunes sur terre. Pour le temps qu'il restera aux pauvres, ils ne doivent rien regretter ces misérables n'auront pas le temps de dilapider leurs biens !
L'heure & le lieu du départ seront fournis lorsque le vaisseau sera complet.
N' amenez rien, tout est fourni, un merveilleux voyage à la portée des plus fortunés est enfin possible ! Toutes les personnes ainsi concernées doivent savoir qu'ils laissent tous leurs biens, leurs fortunes sur terre. Pour le temps qu'il restera aux pauvres, ils ne doivent rien regretter ces misérables n'auront pas le temps de dilapider leurs biens !
L'heure & le lieu du départ seront fournis lorsque le vaisseau sera complet.
L'@asinaute que je suis lit quotidiennement contreinfo.info
Depuis ce blog de très haute qualité, je suis à la fois la crise économique et climatique... ce blog est incroyablement gratuit et sans pub !
Bonne lecture à ceux qui aiment le réel avant tout !
Mathias
Depuis ce blog de très haute qualité, je suis à la fois la crise économique et climatique... ce blog est incroyablement gratuit et sans pub !
Bonne lecture à ceux qui aiment le réel avant tout !
Mathias
Et moi je rêve d'un JT sans catastrophe.... un par semaine qui mettrait sur nos lèvres un sourire en lieu et place de tous ces reportages "noirs".. Un tout petit qui listerait les choses positives. Il doit bien y en avoir quelque part.
La mer dèborde, les bonus font honte, le secret bancaire perd de l'épaisseur et que fait on. On se rèunit, on discute, les Pour, les Contre, les Verts, les Rouges.
Les ours se noient, les déserts progressent et que fait le "petit peuple", il prend sa voiture pour aller à la déchèterie (à 7km) jeter papiers, et bouteilles etc.. et pensent à ces 2000 climatologues qui ne sont sûrement pas allés à pied à Copenhague . Fais ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais!!!!!
PS: que la Suisse ne pense qu'à son secret bancaire malmené (euphémisme). c'est normal. Elle n'a ni bord de mer(s) ni DomTom. Mais elle a plein de banques qui font vivre pas mal de gens. Encore que...les glaciers qui fondent refont surface de temps en temps dans les colonnes des journaux. Il y a meme eu des essais de protection de glacier pour éviter le soleil! Donc finallement la Suisse aussi perdra quelque chose avec le réchauffement mais préfère traiter de ce qui est là, clairement, sans supputations ,la "valse" des billets, des actions etc....
La mer dèborde, les bonus font honte, le secret bancaire perd de l'épaisseur et que fait on. On se rèunit, on discute, les Pour, les Contre, les Verts, les Rouges.
Les ours se noient, les déserts progressent et que fait le "petit peuple", il prend sa voiture pour aller à la déchèterie (à 7km) jeter papiers, et bouteilles etc.. et pensent à ces 2000 climatologues qui ne sont sûrement pas allés à pied à Copenhague . Fais ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais!!!!!
PS: que la Suisse ne pense qu'à son secret bancaire malmené (euphémisme). c'est normal. Elle n'a ni bord de mer(s) ni DomTom. Mais elle a plein de banques qui font vivre pas mal de gens. Encore que...les glaciers qui fondent refont surface de temps en temps dans les colonnes des journaux. Il y a meme eu des essais de protection de glacier pour éviter le soleil! Donc finallement la Suisse aussi perdra quelque chose avec le réchauffement mais préfère traiter de ce qui est là, clairement, sans supputations ,la "valse" des billets, des actions etc....
Faits simples: les principaux moteurs du climat sont les océans (notamment leur taux de salinité) et le soleil.
1 vérité qui dérange: les courbes des températures et du taux de carbone certes se suivent mais dans un ordre inverse de celui répété par les perroquets médiatiques à la suite D'Al Gore. L'augmentation du monoxyde de carbone suit l'augmentation des températures, elle ne la précède pas.
Autre point très important: la principale activité humaine susceptible de déréguler le climat est le rejet d'eau douce dans les océans (activité industrielle !).
Ce qui prouve à mes yeux que le rechauffement climatique n'est pas lié aux activités humaines est le silence sur les 3 points ci-dessus. Et surtout quid du soleil: le rechauffement est constaté sur Mars, les satellites de Jupiter,etc. Nos 4x4 et notre bétail feraient fondre les calottes polaires martiennes et les lunes de glace de Jupiter ?
Et puis le trou dans la couche d'ozone, vous vous rappelez ? Sans doute trop inquiétant, pas assez global comme mensonge.
1 vérité qui dérange: les courbes des températures et du taux de carbone certes se suivent mais dans un ordre inverse de celui répété par les perroquets médiatiques à la suite D'Al Gore. L'augmentation du monoxyde de carbone suit l'augmentation des températures, elle ne la précède pas.
Autre point très important: la principale activité humaine susceptible de déréguler le climat est le rejet d'eau douce dans les océans (activité industrielle !).
Ce qui prouve à mes yeux que le rechauffement climatique n'est pas lié aux activités humaines est le silence sur les 3 points ci-dessus. Et surtout quid du soleil: le rechauffement est constaté sur Mars, les satellites de Jupiter,etc. Nos 4x4 et notre bétail feraient fondre les calottes polaires martiennes et les lunes de glace de Jupiter ?
Et puis le trou dans la couche d'ozone, vous vous rappelez ? Sans doute trop inquiétant, pas assez global comme mensonge.
pour compléter l'article du Monde, cette dépêche d'Associated Press
COPENHAGUE, 12 mar 2009 (AP)
Des centaines de scientifiques réunis au Danemark pour faire le point sur le changement climatique ont averti jeudi que le réchauffement s'accélère plus vite que prévu et menace de provoquer des bouleversements "irréversibles" pour la planète.
Quelque 2.000 climatologues ont achevé jeudi à Copenhague une conférence de trois jours visant à actualiser les données scientifiques du rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié en 2007. Le document sera présenté aux décideurs politiques lors d'un sommet crucial qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain avec l'objectif de conclure un nouveau traité sur les gaz à effet de serre en remplacement de celui de Kyoto qui expire en 2012.
Les chercheurs ont dressé un constat alarmant. Les prévisions les plus pessimistes du GIEC, voire même pire, "se réalisent", ont-ils souligné dans un communiqué. "Il y a un risque important que beaucoup de ces tendances s'accélèrent, menant à un risque accru de changements climatiques brutaux ou irréversibles."
Le rapport 2007 prédisait une hausse du niveau de la mer entre 18 et 58 centimètres d'ici la fin du siècle, un phénomène qui pourrait contraindre des millions de personnes à quitter leur foyer. Mais selon de nouvelles données, l'élévation du niveau de la mer pourrait en fait atteindre de 50cm à un mètre, sous l'effet notamment de la fonte des glaces polaires.
"Des observations récentes montrent que les sociétés sont très vulnérables à des niveaux même modestes de changement climatique, les pays et communautés pauvres étant particulièrement exposés", précise le communiqué.
Les climatologues notent que les décideurs politiques ont déjà à leur disposition des outils pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Mais ces instruments "doivent être mis en oeuvre largement et de manière vigoureuse afin de réaliser les transformations sociétales nécessaires pour décarboner les économies".
"Nous savons d'après les données scientifiques que le changement climatique est une réalité et qu'il aura des effets nuisibles sur l'économie dans le monde entier", a déclaré le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen, qui a assisté à la conférence. "Nous avons donc besoin d'un accord (...) cette année", a-t-il ajouté en allusion au sommet de décembre sur un traité post-Kyoto.
Un peu plus tôt jeudi, l'économiste Nicholas Stern, auteur d'un rapport pour le gouvernement britannique sur le coût du changement climatique, a déclaré à la conférence que la crise représentait une opportunité pour développer une économie moins consommatrice d'énergie. "Nous devons poser les fondements d'une croissance faiblement carbonée", a-t-il affirmé. AP
lma/v570
COPENHAGUE, 12 mar 2009 (AP)
Des centaines de scientifiques réunis au Danemark pour faire le point sur le changement climatique ont averti jeudi que le réchauffement s'accélère plus vite que prévu et menace de provoquer des bouleversements "irréversibles" pour la planète.
Quelque 2.000 climatologues ont achevé jeudi à Copenhague une conférence de trois jours visant à actualiser les données scientifiques du rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié en 2007. Le document sera présenté aux décideurs politiques lors d'un sommet crucial qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain avec l'objectif de conclure un nouveau traité sur les gaz à effet de serre en remplacement de celui de Kyoto qui expire en 2012.
Les chercheurs ont dressé un constat alarmant. Les prévisions les plus pessimistes du GIEC, voire même pire, "se réalisent", ont-ils souligné dans un communiqué. "Il y a un risque important que beaucoup de ces tendances s'accélèrent, menant à un risque accru de changements climatiques brutaux ou irréversibles."
Le rapport 2007 prédisait une hausse du niveau de la mer entre 18 et 58 centimètres d'ici la fin du siècle, un phénomène qui pourrait contraindre des millions de personnes à quitter leur foyer. Mais selon de nouvelles données, l'élévation du niveau de la mer pourrait en fait atteindre de 50cm à un mètre, sous l'effet notamment de la fonte des glaces polaires.
"Des observations récentes montrent que les sociétés sont très vulnérables à des niveaux même modestes de changement climatique, les pays et communautés pauvres étant particulièrement exposés", précise le communiqué.
Les climatologues notent que les décideurs politiques ont déjà à leur disposition des outils pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Mais ces instruments "doivent être mis en oeuvre largement et de manière vigoureuse afin de réaliser les transformations sociétales nécessaires pour décarboner les économies".
"Nous savons d'après les données scientifiques que le changement climatique est une réalité et qu'il aura des effets nuisibles sur l'économie dans le monde entier", a déclaré le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen, qui a assisté à la conférence. "Nous avons donc besoin d'un accord (...) cette année", a-t-il ajouté en allusion au sommet de décembre sur un traité post-Kyoto.
Un peu plus tôt jeudi, l'économiste Nicholas Stern, auteur d'un rapport pour le gouvernement britannique sur le coût du changement climatique, a déclaré à la conférence que la crise représentait une opportunité pour développer une économie moins consommatrice d'énergie. "Nous devons poser les fondements d'une croissance faiblement carbonée", a-t-il affirmé. AP
lma/v570
Bonjour a tous
je ne suis pas un "sceptique". Loin s'en faut.
Ceci dit, quand je lis ca , je me dis que Arrêt sur Image pourrait enquêter sur la manière dont les news climatologiques arrivent jusqu'à nous, ne serait ce que pour lever toutes les ambiguïtés.
Qui fait les articles des grands journaux?
Y a t'il effectivement un consensus scientifique sur le réchauffement?
Si non, est il possible de le dire?
Si oui, quel est le moteur des "sceptiques" (même si la on sort du traitement médiatique)?
Merci d'avance,
Bonne journée.
je ne suis pas un "sceptique". Loin s'en faut.
Ceci dit, quand je lis ca , je me dis que Arrêt sur Image pourrait enquêter sur la manière dont les news climatologiques arrivent jusqu'à nous, ne serait ce que pour lever toutes les ambiguïtés.
Qui fait les articles des grands journaux?
Y a t'il effectivement un consensus scientifique sur le réchauffement?
Si non, est il possible de le dire?
Si oui, quel est le moteur des "sceptiques" (même si la on sort du traitement médiatique)?
Merci d'avance,
Bonne journée.
Excellent blog qui nous montre comment les écologistes eux-mêmes sont en train de se laisser embobiner par les politiques
http://fabrice-nicolino.com/index.php
http://fabrice-nicolino.com/index.php
Sur le réchauffement, permettez-moi de vous recommander le dernier Le Roy Ladurie : "le réchauffement de 1860 à nos jours", tome 3 de son histoire "humaine et comparée du climat"... qui raconte très bien comment, après le "petit âge glaciaire" qui dura de 1300 à 1861, il y eut quatre paliers : une alternance de bulles de chaleur et de froidures jusqu’en 1910, un premier réchauffement entre 1911 et 1950, un "rafraîchissement" durant les "trente glorieuses", pour entrer à nouveau, depuis 1981, dans un second réchauffement. Cela nous permettra d'attendre le retour du "golfe du Poitou" et la transformation de la Touraine en lac Tchad avec des crocodiles (pour l'instant, ceux-ci ne se trouvent que sur les chemises Lacoste des résidents secondaires au volant des 4 x 4).
J'ai vu une émission de la BBC hier soir sur la fusion nucléaire (énergie d'une étoile pour faire cours). Le montant dépensé en Grande-Bretagne consacré à la RD dans ce domaine est équivalent à la dépense pour les achats de sonnerie pour portable. On voit où sont les priorités. La conclusion Brian Cox au vu des progrès dans ce domaine, mais en raison du peu d'investissement, précisé que : "La crise de l'énergie est fini. Si vous le voulez".
Je confirme, du côté suisse du radar : la [s]priorité[/s] l'obsession était au secret bancaire, pas au réchauffement climatique.
Il n'y a de place dans nos terreurs que pour une apocalypse à la fois.
Malheureusement crise sociale et crise écologique ne sont que deux facettes d'une même "apocalypse", celle causée non par la chute, mais par le développement outrancier du capitalisme. Depuis le XIXe siècle les révolutions industrielles ont puisé de manière croissante dans les ressources de la planète, qu'on pensait jusqu'à récemment illimitées. Aujourd'hui nous commençons finalement à nous rendre compte des conséquences néfastes du système dans sa phase actuelle, l'une des plus extrêmes : explosion des inégalités et épuisement de la biosphère.
Cela arrange bien les industriels de nous faire croire que l'écologie n'est bonne que pour les périodes fastes, ça leur évite souvent de faire des efforts. Le jour ou lémédia et lézélites reconnaitront le lien intime entre écologie et social, alors peut-être verront nous émerger sur le devant de la scène des alternatives plus convaincantes que ces concepts vides de sens que sont le développement durable ou la croissance verte. Le mouvement de la décroissance, par exemple, commence à faire parler de lui, mais il y a encore un bon bout de chemin à faire.
Malheureusement crise sociale et crise écologique ne sont que deux facettes d'une même "apocalypse", celle causée non par la chute, mais par le développement outrancier du capitalisme. Depuis le XIXe siècle les révolutions industrielles ont puisé de manière croissante dans les ressources de la planète, qu'on pensait jusqu'à récemment illimitées. Aujourd'hui nous commençons finalement à nous rendre compte des conséquences néfastes du système dans sa phase actuelle, l'une des plus extrêmes : explosion des inégalités et épuisement de la biosphère.
Cela arrange bien les industriels de nous faire croire que l'écologie n'est bonne que pour les périodes fastes, ça leur évite souvent de faire des efforts. Le jour ou lémédia et lézélites reconnaitront le lien intime entre écologie et social, alors peut-être verront nous émerger sur le devant de la scène des alternatives plus convaincantes que ces concepts vides de sens que sont le développement durable ou la croissance verte. Le mouvement de la décroissance, par exemple, commence à faire parler de lui, mais il y a encore un bon bout de chemin à faire.
Un excellent papier, en anglais, et des commentaires ici
Dans une petite dizaine d'années, on pourra surfer sur l'Atlantique à Tours et à Limoges, et pêcher la rascasse de Méditerranée à Grenoble.
Trop coule !
Trop coule !
Effectivement, en ce moment, la priorité des priorités, la "maison qui brûle", c'est plutôt la maison "Finances planétaires", et ce n'est pas rien.
Parce que, ce qui se joue derrière cette crise financière, c'est un nouveau leadership mondial, où le Dollar et l'Euro se tiennent par la barbichette ( l'administration Américaine attend de l'Europe que ce soit l'Euro qui monte en première ligne, pour colmater les brèches ouvertes...par le Dollar...On va bien rigoler au G20 du 2 avril prochain...)
Alors, effectivement, le réchauffement, déjà fortement contesté par quelques spécialiste, dont le très savant ( quoi qu'on en dise...) Claude Allègre, ben...il peut attendre...
Et de toute manière, que peut-on peut faire, concrètement ?
-Réduire les consommations d'énergie ? ("Ok...Mais...Toi-d'abord!")
-Condamner les pays les plus pauvres à devenir encore plus pauvres ? (dans ce cas, bonjour les dégâts...)
-Casser l'expansion des pays qui émergent en Asie et Amérique du Sud ? (Alors qu'ils ne font qu'adopter notre modèle.)
-Sauver les ours blancs? (mais c'est TOUTE la faune sauvage que notre mode de vie est en train de faire disparaître.)
Non, tout ce qu'on peut y faire, pour le moment, c'est ...d'en parler...Ce qui est déjà un début.
Parce que, ce qui se joue derrière cette crise financière, c'est un nouveau leadership mondial, où le Dollar et l'Euro se tiennent par la barbichette ( l'administration Américaine attend de l'Europe que ce soit l'Euro qui monte en première ligne, pour colmater les brèches ouvertes...par le Dollar...On va bien rigoler au G20 du 2 avril prochain...)
Alors, effectivement, le réchauffement, déjà fortement contesté par quelques spécialiste, dont le très savant ( quoi qu'on en dise...) Claude Allègre, ben...il peut attendre...
Et de toute manière, que peut-on peut faire, concrètement ?
-Réduire les consommations d'énergie ? ("Ok...Mais...Toi-d'abord!")
-Condamner les pays les plus pauvres à devenir encore plus pauvres ? (dans ce cas, bonjour les dégâts...)
-Casser l'expansion des pays qui émergent en Asie et Amérique du Sud ? (Alors qu'ils ne font qu'adopter notre modèle.)
-Sauver les ours blancs? (mais c'est TOUTE la faune sauvage que notre mode de vie est en train de faire disparaître.)
Non, tout ce qu'on peut y faire, pour le moment, c'est ...d'en parler...Ce qui est déjà un début.
Il faudrait faire une lecture soignée de tout ce qui s'est dit à Copenhague.
La lecture du papier du Monde me laisse sceptique,
Les chiffres de 2007 obsolètes, ça ve dire quoi exactement, qu'ils n'étaient pas bons?
Ou alors que les seules chiffres d'une année supplémentaire permettent de faire une
toute autre prévision que celle faite une année auparavant?
Tout cela ne m'a pas l'air très rationnel.
La lecture du papier du Monde me laisse sceptique,
Les chiffres de 2007 obsolètes, ça ve dire quoi exactement, qu'ils n'étaient pas bons?
Ou alors que les seules chiffres d'une année supplémentaire permettent de faire une
toute autre prévision que celle faite une année auparavant?
Tout cela ne m'a pas l'air très rationnel.