"A l'Académie, ils pensent encore qu'Ève vient d'Adam"
Entretien avec la linguiste Eliane Viennot sur le feu vert donné ce jeudi 28 février par l'Académie française à la possibilité de féminiser les noms de métiers. Le rapport, dit-elle, est rempli de sottises, mais c'est le geste qui compte...
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Commentaires préférés des abonnés
N'oublions pas que "l'âge moyen " des académicien.nes " est de 78 ans.
Cette académie révolutionnaire comprend notamment quelques pétroleuses ( par exemple Carrère d'Encausse),
des anarchistes militants ( Giscard, de Broglie, Darcos )et des(...)
Qu'il me soit permis d'espérer, avant ma fin prochaine, l'entrée à cette Prestigieuse Assemblée de messieurs :
- Luc Ferry,
- Bernard-Henri Lévy
- Hanouna ( excusez-moi , je ne connais pas son prénom, certainement auguste ),
- Eric Brunet,
- D(...)
Il y a une question qui me titille avec certain argument des réfractaires à la féminisation des noms de métiers : si Madame l'ambassadrice ou Madame la présidente sont réservés à l'épouse de l'ambassadeur et du président respectivement, et que selon (...)
Derniers commentaires
Et dans l'autre sens on n'a pas voulu parler de "sage homme" alors on a inventé un vocable que personne ne connaît, "maieuticien" aussi laid que difficile à prononcer. Bizarre non?
Tous ceux qui s’interessent de près ou de loin à la linguistique savent que c’est l’usage qui fait loi, certainement pas les décisions de l’Academie. Et ils le rappellent souvent.
J’apprecie beaucoup les écrits et entretiens avec Eliane Viennot, elle me convainc souvent.
Mais y’a un truc qui me turlupine, Ces mêmes linguistes savent très bien que les accents régionaux sont une réalité de la langue, alors pourquoi disent que dans « auteure » le E final ne s’entend pas ... ça dépend où en France !
Chez moi il s’entend très bien, dans d’autres régions pas du tout, et tout le monde n’articule pas le R pareil,...
Ils le savent, ils insistent sur la force de l’usage mais font comme si l’accent ne faisait pas partie de l’usage !
Par chez moi on entend même un E à la fin de « auteur » chez certains locuteurs ! ;)
Je reste estomaqué!
Ben bon, au fond, qu'est ce qu'on en a à foutre..? Non, je dis ça, mais quoi..!?
Depuis quand une langue est définie par une institution? Attends que je réfléchisse...
Qin Shi Huang Di..? https://fr.wikipedia.org/wiki/Qin_Shi_Huang
Écriture inclusive? Nul à chier - complexification et augmentation de la difficulté de lecture pour uniquement satisfaire une idéologie.
Les tortillements de cul (femelle et mâle) sur la féminisation des noms de profession? Crotte de bique - quand on parle on s'arrange pour être compris de son interlocuteur.
Si bien que, quand je parle de la profession d'une femelle de l'espèce, je ne me suis jamais soucié de savoir si la féminisation était autorisée ou pas. Je ne dois pas être le seul a féminiser sauvagement pour être compris.
Bref! Tout ça c'est des trucs vachement importants, que dis je, fondamentaux pour l'avenir de l'espèce...
Je continuerai à écrire comme je veux, le principe étant d'être bien compris par tous.
Qu'il me soit permis d'espérer, avant ma fin prochaine, l'entrée à cette Prestigieuse Assemblée de messieurs :
- Luc Ferry,
- Bernard-Henri Lévy
- Hanouna ( excusez-moi , je ne connais pas son prénom, certainement auguste ),
- Eric Brunet,
- David Pujadas
- Yves Calvi
Cela permettrait la régénération de cette Assemblée essentielle pour l'Avenir de la France et d'admirer, encore davantage, cette aréopage illustre, efficace, novateur, avant-gardiste, et quasi révolutionnaire.
Et, pourquoi pas l'entrée d'une nouvelle femme ( s'il le faut vraiment, car nos compagnes n'ont pas toujours la compréhension ou la faculté d'analyse nécessaires pour résoudre les questions essentielles) : je propose, donc, si vous insistez vraiment,l'entrée de Madame Morano.
Rappelons, enfin, qu'il nous reste à prier pour que Notre Président ( que Dieu Le Garde ) continue à protéger cette Institution que le monde entier nous envie.
Il y a une question qui me titille avec certain argument des réfractaires à la féminisation des noms de métiers : si Madame l'ambassadrice ou Madame la présidente sont réservés à l'épouse de l'ambassadeur et du président respectivement, et que selon eux on doit dire Madame l'ambassadeur et Madame le président, comment appelle-t-on le mari de ces dames ? Ça ne peut être Monsieur l'ambassadeur ou Monsieur le président, puisqu'il n'est ni ambassadeur ni président, et que ces titres sont réservés à ceux qui ont effectivement cette fonction. Ricanons un peu : Monsieur l'ambassadrice et Monsieur la présidente ?
Plus largement, pourquoi être qualifié par le nom de métier ou de fonction de son conjoint ?
Pour le prestige, bien sûr ! Pour se démarquer selon un système de caste invisible mais détectable par le langage.
Parce que Mme le Plombier ou Mme le Cantonnier, bizarrement, ça fait pas vendre des Ferrero Rocher.
Pourtant leur nécessité au quotidien...
Ha ha, bien vu!
N'oublions pas que "l'âge moyen " des académicien.nes " est de 78 ans.
Cette académie révolutionnaire comprend notamment quelques pétroleuses ( par exemple Carrère d'Encausse),
des anarchistes militants ( Giscard, de Broglie, Darcos )et des philosophes maoistes ( Finkielkraut).
Le coût de cette aimable institution est difficile à calculer.
En 2013 , on dit que cette maison de retraite aurait coûté à l'Etat environ un million d'euros. ( peut-être la partie visible, ( avec des bésicles) de ce repaire de " gilets de flanelle jaune ")
Pour espérer quelques économies, ces révolutionnaires sanguinaires devraient se faire financer par les monte-escaliers Stannah.
Peut-on profiter de cette chronique sur le bon usage de la langue pour s'étonner en toute amitié des évolutions @siennes de celle-ci ?
La vedette des trois derniers articles publiés s'impose en effet sournoisement - quoique discrète à première vue - : c'est la virgule.(*) Au fil des phrases, on ne voit qu'elle ! Elle sur-ponctue à tout-va comme un inspecteur des travaux pourtant finis par nos précieuses conjonctions.
Citons Danielle Sallenave quand elle parle de la Dictée sur le site de l'Académie : "[La dictée], c’est apprendre le rôle et la signification de cette trace graphique des inflexions syntaxiques de l’écrit, donc de la pensée : la ponctuation. La ponctuation ne se contente pas de restituer les marques de la langue orale, l’intonation, les pauses. Elle rend visibles les degrés de subordination entre les différents éléments du discours. Elle souligne les liens logiques, liens de sens, entre ces éléments."
Mais où est donc Ornicar, le grand DS co-ordonnateur ?
Devrons-nous en appeler à Greg, auteur d'Achille, pour cuisiner les journalistes d'@si avec la délicieuse marquise Virgule de Guillemets ?
Y a-t-il encore un Pilote dans l'@vion ?
Allez, ponctuons ce commentaire d'un 5/10 encourageant ; Mâtin ! Quel naute !
(*) Dans la phrase suivante, par exemple, je remarque quatre virgules dispensables : "Ce n'est plus verrouillé, mais ça reste très compliqué, et quand elles rentrent dans ces métiers, on leur fait comprendre qu'elles n'ont qu'un strapontin, qu'il faut qu'elles rasent les murs, et gardent la forme masculine de leur métier, pour que rien ne change."