À RFI, la (non) déontologie au cœur de la défiance
Mardi 1er février, les journalistes de RFI ont largement adopté une motion de défiance contre leur direction. Si la motion s'est cristallisée autour de la gestion du conflit qui oppose deux journalistes suite aux révélations de l'enquête "Congo hold-up", elle est le point d'orgue d'une série de problèmes déontologiques dénoncés depuis belle lurette en interne.
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Commentaires préférés des abonnés
La direction de Radio France est mieux lotie semble t'il. Elle n'a pas a craindre la défiance de ses journalistes phares . Salamé , Demorrand et toute la bande de la matinale sont de bons agents serviles de leur chef agréé par le pouvoir pour leurs q(...)
Merci pour le papier. Petit détail oublié : il n'y avait pas que les pigistes correspondants en grève en 2018, c'était un mouvement général des pigistes, porté aussi largement par ceux du siège et soutenu par les syndicats et les titulaires, égalemen(...)
indépendant , honnête , un minimum intelligent , Blast , les crises , le crayon ...y'en a plein .Asi bien sur , z'avez eu peur hein?
Derniers commentaires
Ce qui me semble le plus déroutant dans cette affaire c’est de constater la célérité avec laquelle le fond a été abandonné au profit de la forme, si l’on ose dire.
M’enfin si la première équipe (celle de Sonia Rolley) dispose de plus d’éléments lui permettant de consolider ses révélations sur les véritables bénéficiaires du détournement de fonds, pourquoi ne pas simplement les exposer afin d’enfoncer le clou ? Pourra-t-on en vouloir à RFI (aux journalistes de RFI) d’avoir laissé s’exposer quelques dissonances internes (ou presque internes) afin que la vérité se manifeste d'une façon plus éclatante ?
Si de tels éléments sont (encore) absents et que ce qui a été avancé constitue une présomption de vérité dont la recevabilité se fonde en partie (comme ça en a l’air) sur le capital-confiance de RFI, est-il si étonnant que d’autres serviteurs de la vérité ou se proclament comme tel (l'équipe d'Alain Foka) tentent d’établir une autre présomption, en se fondant insidieusement semble-t-il sur le même capital-confiance ?
De quoi s’agit-il à la fin ? De la manifestation de la vérité ou de l’absence de dissonances interne à RFI qu’est-ce qui importe le plus ? Le sens particulier des priorités que révèle ce conflit ne devrait-il pas nous interpeller davantage ?
Merci pour le papier. Petit détail oublié : il n'y avait pas que les pigistes correspondants en grève en 2018, c'était un mouvement général des pigistes, porté aussi largement par ceux du siège et soutenu par les syndicats et les titulaires, également en grève par solidarité (malgré les tentatives de déstabilisation d'un certain syndicat, proche de la direction).
La direction de Radio France est mieux lotie semble t'il. Elle n'a pas a craindre la défiance de ses journalistes phares . Salamé , Demorrand et toute la bande de la matinale sont de bons agents serviles de leur chef agréé par le pouvoir pour leurs qualités à répandre la bonne parole.
Quant à la cour des comptes, toujours à prôner la rigueur salariale chez les autres, elle ferait mieux de se l'appliquer à elle même.
à craindre, désolé.
Quand je lis ce genre de texte, je me demande tout de suite quel type de journalistes auraient l’heure de vous plaire…
indépendant , honnête , un minimum intelligent , Blast , les crises , le crayon ...y'en a plein .Asi bien sur , z'avez eu peur hein?
Justement, connaissez vous RFI pour penser qu’ils ne rentrent pas dans cette catégorie ? Surtout j’adore car votre indépendance est très à gauche.
Le problème c'est surtout que ce commentaire dénote une lecture singulièrement rapide de l'article auquel il répond, au profit du bon mot à tout prix. Parce que d'une part à RFI la star c'est justement celle servile qui déclenche l'étincelle de la contestation, d'autre part à radio France y avait encore grève en novembre, de la part des soutiers, les mêmes qui gueulent aujourd'hui à FMM.
Mais c'est sûr que la réalité c'est chiant.
*Octobre
Et oui, cela n’est pas si simple et surtout cela dénote une méconnaissance de RFI et une lecture de travers de l’article : ici, sur RFI le boulot a été bien fait. Le reproche est fait à une tête d’affiche d’avoir potentiellement dérapé hors RFI mais en mettant une étiquette. Il est à noter que RFI a refusé son interview.