À VivaTech, le journalisme empêché par la com'
C'est l'un des plus grands salons de l'innovation en Europe et il se tient à Paris : chaque année depuis 2016, Viva Technology, ou "VivaTech", réunit plusieurs centaines de start-ups et de grandes entreprises qui exposent leurs dernières innovations. L'occasion pour les journalistes "tech" de sortir moult articles et de tourner de belles images pour la télé. Mais dans un environnement gangrené par la communication, quelle place reste-t-il au journalisme ? Reportage vidéo.
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Commentaires préférés des abonnés
Merci, la forme était intéressante (ça change). Après, je trouve ça fou, personnellement, le journaliste du parisien qui confirme ne pas poser de question dérangeante. Car, ne pas poser de question dérangeante cela ne revient pas tout simplement à fa(...)
Pour avoir couvert des évènements du même genre, c'est assez simple :
- poser des questions qui fâche, c'est ne pas être invité à certains évènements
ou ne pas bénéficier de certaines accès sur leurs portails.
Les médias en ligne ne sont pas tous des jo(...)
Communication partout, information nulle part.
Derniers commentaires
Des pubs avant la vidéo du reportable T_T au secours ! dailymotion en mode trahison
Elle est très marrante l'espionne Française.:-)
Le vrai salon sur le sujet était à VILLEPINTE il y a 6 semaines : GLOBAL INDUSTRIE
Très peu de journalistes, que des gens-qui-bossent, des ingénieurs, des commerciaux... et la com' réduite au minimum.
"On" était là pour travailler, passer des contrats, se sensibiliser à l'innovation, la vraie.
C'est quand même fou que le dernier journaliste ne semble même pas réaliser le problème dans ses déclarations. Les communiquants "facilitateurs" qui aident à la ligne éditoriale, il croit vraiment qu'ils sont là pour l'aider ??
Reportage très intéressant.
Au sujet de la forme, savez-vous pourquoi on entend très clairement les questions que posent Maurice Midena mais un peu moins les réponses des personnes interrogées ? Je n’ai pas l’impression que le micro est si éloigné de leur bouche.
Quand je cherche le journaliste du parisien Corentin Allard sur Linkedin, je tombe sur le propriétaire d'une agence média, il ne mentionne pas être journaliste... https://www.linkedin.com/in/corentinallard/?originalSubdomain=fr
Vous n'auriez pas envie de couvrir la journée des données de santé ?
À l'heure où le gouvernement veut imposer que nos données médicales soient en exploitation chez Microsoft ? À l'heure où la bande à Macron a créé une tirelire à la Défense pour ses potes patrons de chez Dassault, Capgemini, et Orange ? Est-ce que la gauche a compris qu'il y avait en informatique une opposition pouvant évoquer la Confédération Paysanne et la FNSEA ?
Bonne route à la rédaction !
Pour ceux qui ont le goût des innovations pertinentes, il fallait être au salon Agritech:
Communication partout, information nulle part.
Pour avoir couvert des évènements du même genre, c'est assez simple :
- poser des questions qui fâche, c'est ne pas être invité à certains évènements
ou ne pas bénéficier de certaines accès sur leurs portails.
Les médias en ligne ne sont pas tous des journalistes mais souvent des sites ou des chaînes qui produisent du contenu. Et se couper de certaines sources (vidéos, évènements, …), c'est produire moins de contenu (ou moins facilement/rapidement).
Merci, la forme était intéressante (ça change). Après, je trouve ça fou, personnellement, le journaliste du parisien qui confirme ne pas poser de question dérangeante. Car, ne pas poser de question dérangeante cela ne revient pas tout simplement à faire de la pub? Je regarde proxy plus tôt et il était aussi fait mention que dans le journalisme politique comme à priori dans le monde du journalisme tech qu'il ne fallait pas poser de question qui fâche.
Ce n'est pas la première fois que je me pose la question, je sais bien d'ailleurs que je ne suis pas le seul, mais pour quoi nous n'avons pas des journalistes qui posent des questions qui fâchent comme aux US? Et ensuite même nos politiques eux-mêmes se couchent devant les gens fortunés (cf. l'assemblé qui posent des questions à Bolloré and co. quand on voit ce qui se passe quand aux US et qu'on questionne Zuckerberg (désolé pour l'orth)).
Qu'est qui coince? Pour quoi faire plaisir à tout le monde est l'objectif? Est ce qu'être critique ne pousserait pas les gens à être meilleurs? Car, c'est d'ailleurs bien une des raisons d'être d'@SI, d'autant que vous remerciez régulièrement vos lecteurs d'être critique envers vous. Bref, pour quelles raisons cela ne se fait que dans la presse indépendante (et encore) ou dans des associations (mais qui parfois ont elles mêmes des agendas) ?