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Absentéisme : petit problème de mediarithmétique

Tiens, un petit problème de calcul.

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Je pouffe,

Mais pour l'instant je prépares la bouffe pour le pique-nique de demain,

J'ai donc des éléments de réponse qui seront en ligne au mieux lundi...

Désolé !

Mais "tout vient à point à qui sait attendre..." (Il va y avoir du vent dans les voiles !)

***
Jules Ferry qui en son temps pour mener à bien sa mission a toléré les crucifix dans les écoles, que penserait-il aujourd'hui de la crucification des instits laïques et de la réhabilitation de la soutane pour sauver les caisses de l'État?
spécial dédicace pour PG l'ami des services publics, voici un article un peu long paru dans unjournal d'ultra gauche en 2007, il s'agit de l'expansion, je vous suggère à tous de lire au moins les 2 derniers paragraphes.


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Energie : La réforme qui risque de survolter vos factures

L'Expansion 01/06/2007


L'ouverture à la concurrence de la distribution du gaz et de l'électricité va compliquer la vie des clients. Et probablement faire augmenter les tarifs. Explications.


Les Français ne sont pas près d'oublier la séquence du débat télévisé qui a opposé, entre les deux tours de la présidentielle, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. S'écharpant à propos de la part d'électricité d'origine nucléaire dans l'Hexagone, les deux candidats ont cité des chiffres extravagants. Auraient-ils été plus brillants si on les avait interrogés sur la révolution qui va se produire le 1er juillet ? Leur réponse aurait pourtant intéressé la plupart des Français, peu avertis de ce qui les attend. Car, à cette date, chaque foyer pourra choisir son fournisseur d'énergie, puisqu'il sera mis fin au quasi-monopole détenu depuis 1948 par EDF et GDF dans la distribution d'électricité et de gaz aux particuliers.
De manière surprenante, alors que le pouvoir d'achat a été au coeur de la campagne, personne - ni les responsables politiques ni les acteurs de ce marché - n'a vraiment expliqué les enjeux de ce bouleversement, dont l'impact sur les budgets familiaux pourrait cependant être majeur. Les mastodontes EDF et GDF font une publicité pour le moins discrète, tandis que leurs challengers, tels Poweo ou Direct Energie, fourbissent en secret leurs armes pour leur chiper des clients. L'Expansion démonte les tenants et aboutissants de cette nouvelle bataille de l'énergie.
Que va-t-il se passer le 1er juillet ?
La fin d'un monopole, les Français connaissent bien. Ils ont vécu la libéralisation des télécoms il y a une dizaine d'années. Sur le papier, concernant l'énergie, rien de très compliqué : aucun frais, pas d'interruption de service ni de changement de compteur. Dans la pratique, l'opération est toutefois risquée. Car le gouvernement Villepin, voulant ménager la chèvre et le chou, a renoncé à supprimer les tarifs réglementés fixés par l'Etat qui servent aujourd'hui de référence à EDF. Ce sont ceux qui figurent à présent sur les factures. Concrètement, un particulier pourra conserver son contrat actuel ou choisir d'être approvisionné aux prix du marché, par EDF ou l'un des concurrents. Dans ce cas, attention : il lui sera impossible de revenir en arrière si le cours du kilowattheure s'envole, comme cela a été le cas à l'étranger (lire p. 82). Surtout, s'il quitte son logement, les nouveaux occupants ne pourront plus bénéficier des anciens prix d'EDF. Dernière précision : les habitations qui sortiront de terre après le 1er juillet pourront jouir du tarif réglementé jusqu'à l'été 2010. Un avantage qui disparaît dès le mois prochain en ce qui concerne le gaz. Un vrai casse-tête !
« Les risques de confusion sont énormes », dénonce Thierry Saniez, de l'association Consommation, logement et cadre de vie. Donc gare aux arnaques et aux notes de bas de page lors de la signature d'un nouveau contrat ! Un médiateur national de l'énergie, le député UMP Jean-Claude Lenoir, a certes été nommé. Son job : informer et protéger le consommateur. Si sa mission est noble, ses moyens sont dérisoires : à peine 2 millions d'euros pour lancer une campagne d'information dans les médias nationaux, mettre sur pied un centre d'appels et gérer un site Internet... « Vu le manque d'information du public, les ménages vont rester très prudents, et peu d'entre eux sortiront du bois dans les prochains mois », pronostique Jacques Percebois, économiste et directeur du Centre de recherche en économie et droit de l'énergie, à Montpellier. Selon lui, à peine 10 % des Français pourraient signer une offre aux prix de marché d'ici la fin de la décennie.
Les nouveaux fournisseurs tablent évidemment sur une proportion bien plus importante. Direct Energie, le Petit Poucet du secteur, s'est fixé comme objectif 1 million de nouveaux clients d'ici à 2010, tandis que Poweo espère détenir 30 % du marché dès 2008. Des chif- frages ambitieux visant surtout à rassurer leurs actionnaires. L'expérience de l'ouverture du marché de l'électricité aux professionnels a plutôt été décevante. Depuis deux ans et demi, à peine 16 % des entreprises ont choisi de faire jouer la concurrence, d'après la Commission de régulation de l'énergie.
Que vont proposer les nouveaux fournisseurs ?
Au total, huit entreprises vont alimenter les Français en énergie : EDF et GDF ; Electrabel, la filiale de Suez, n° 1 en Belgique ; les low cost Direct Energie et Poweo ; et des petits challengers comme Altergaz, Enercoop et GEG Sources d'énergies. « L'image de marque des deux fournisseurs historiques est telle que, pour se différencier, les nouveaux entrants vont devoir sortir la grosse artillerie en matière de marketing », analyse Christophe Asselineau, responsable du pôle énergie au cabinet spécialisé Simmons & Simmons. Premier facteur de différenciation : l'étendue de la gamme, qui devra aller des formules deux en un (électricité et gaz) à l'énergie 100 % verte, en passant par les contrats personnalisés en fonction du type de chauffage ou de la nature de la résidence. « Pour consolider nos positions dans le gaz, nous allons être obligés de faire une offre dans l'électricité, car la concurrence sera extrêmement dure », reconnaît Henri Ducré, directeur commercial de Gaz de France.
Chez Electrabel, on compte faire vibrer la fibre écologique des Français, la filiale de Suez étant l'un des plus gros producteurs hexagonaux d'électricité d'origine hydraulique. Il est vrai que le marché est prometteur : aux Pays-Bas, un tiers des ménages ont souscrit une offre d'énergie renouvelable depuis l'ouverture à la concurrence au début de la décennie. Les low cost, eux, joueront évidemment sur les tarifs, annoncés de 3 à 5 % inférieurs à ceux d'EDF. Le prix ne sera cependant pas le seul enjeu. « La bataille se jouera aussi au niveau des services, et le potentiel d'innovation dans l'énergie est considérable », soutient Marc Benayoun, spécialiste des questions énergétiques et directeur associé du Boston Consulting Group à Paris.
Xavier Caitucoli, le très discret patron de Direct Energie, ne jure que par la « MDE ». Un nom de code qui désigne toute la gamme de produits destinés à maîtriser la consommation d'énergie. L'entreprise commercialise déjà des ampoules basse tension et des programmateurs dans des grandes surfaces de bricolage, mais elle entend développer en France les compteurs intelligents, qui font aujourd'hui fureur en Scandinavie. Programmables à distance, munis d'un système d'alerte en cas de dérapage de la facture, ces compteurs nouvelle génération permettraient aux particuliers de gérer eux-mêmes leur consommation et de changer de forfait au gré de leurs besoins ou de la saison. « Il s'agit pour nos clients de devenir éco-responsables », résume Xavier Caitucoli. Même tendance chez Poweo. Charles Beigbeder, qui rêve de réaliser dans l'énergie ce que Free a accompli dans les télécoms, prépare sa riposte : la Poweo Box, sorte de gadget électronique aux faux airs d'iPod, qui affichera en temps réel la consommation d'électricité, son équivalent en euros et pourquoi pas la météo du jour...
A terme, tous les nouveaux entrants veulent se rapprocher des gros réseaux d'agences immobilières ou de géants de la distribution comme Auchan, Carrefour ou Darty. Une façon de toucher des millions de nouveaux clients. « Nous avons 5 millions de détenteurs de cartes de fidélité, auxquels nous pouvons proposer des offres préférentielles pour l'électricité et le gaz. Ces projets sont stratégiques et les discussions sont en cours », confirme Serge Papin, le PDG de System U.
Le coût pour les particuliers va-t-il s'alléger ?
63 % des ménages s'attendent à une diminution de leur facture d'énergie après l'ouverture des marchés, selon une récente enquête de TNS Sofres. « Les Français croient encore aux vertus de la concurrence comme source de baisse des tarifs. Ils risquent d'être déçus », commente Cyril Cortina, spécialiste de l'énergie chez Unilog Management. En France, le prix de l'électricité est l'un des plus bas d'Europe. Ainsi, le mégawattheure vaut 57 % plus cher en Allemagne que dans l'Hexagone, et l'écart va du simple au double entre la France et le Danemark. Les très faibles coûts du nucléaire, qui fournit près de 80 % de notre électricité, expliquent cet avantage.
Mais la modernisation des centrales existantes et la mise en chantier de nouvelles capacités de production pour répondre aux besoins vont nécessiter plusieurs centaines de millions d'euros ces prochaines années. Chez EDF, pour rentabiliser ces investissements, on murmure que le nouveau prix auquel l'opérateur historique devrait vendre son électricité serait plus proche de 43 euros le mégawattheure (hors coûts de transport et de commercialisation et taxes) que des 30 euros du tarif réglementé. Un bond de 43 %... qu'il faudra bien supporter un jour. « Un flou juridique entoure ces fameux tarifs réglementés, souligne David Spector, économiste, spécialiste des questions de concurrence à l'Ecole d'économie de Paris, et ils sont effectivement appelés à disparaître. » La Commission de Bruxelles, qui a jusqu'à maintenant toléré cette exception française, pourrait bien rappeler les règles du jeu au nouveau gouvernement, d'autant qu'elle a engagé une procédure d'infraction près la Cour européenne de justice.
Avec la suppression à terme de ces tarifs, les prix de détail de l'électricité devraient peu à peu se rapprocher des prix de gros. Or ces derniers, qui fluctuent librement sur des Bourses d'échanges comme Powernext, ont presque doublé en deux ans, dépassant les 50 euros le mégawattheure. « Les prix de marché sont dictés par les coûts de production des dernières centrales à entrer en action lors des pics de consommation. Or il s'agit généralement d'unités fonctionnant au gaz ou au charbon. D'où l'extrême sensibilité des prix de l'électricité aux cours des hydrocarbures », explique David Spector.
La libéralisation du marché décidée dans les années 90 au moment où les cours des énergies fossiles étaient au plus bas se matérialise en effet en plein troisième choc pétrolier. « Dans ce contexte, l'augmentation des prix est inéluctable », reconnaît Jacques Percebois. C'est sans doute la raison pour laquelle les fournisseurs d'énergie insistent autant sur la maîtrise de la consommation. Une façon de faire passer la pilule et de limiter les dégâts au niveau de la facture globale. Espérons que leur discours bien huilé ne restera pas seulement un argument de vente.
Libérés, les prix européens se sont envolés
Pour Bruxelles, le juste prix, c'est le prix du marché, sous-entendu un prix forcément plus bas que lorsqu'il n'y a pas ou peu de concurrence. Le hic, c'est que, contrairement à ce qui s'est passé dans les télécoms ou le transport aérien, la fin des monopoles dans le secteur de l'énergie ne s'est soldée presque nulle part par une baisse des tarifs pour le consommateur. Le cabinet NUS Consulting, qui a étudié la question, montre que, partout en Europe, les factures d'électricité se sont envolées ces dernières années. Entre 2001 et 2006, elles ont progressé de 91 % au Danemark, de 80 % au Royaume-Uni, de 49 % en Allemagne et de 40 % en Espagne. Des pays pionniers, comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la Suède, ont même tendance à faire machine arrière. En Californie, les prix sont désormais fixés par le régulateur. Tandis qu'outre-Manche un organisme parapublic, Energywatch, contrôle les pratiques des fournisseurs et règle les différends avec les consommateurs. Ceux-ci ont déposé 50 000 réclamations en 2006 !
Béatrice Mathieu
Il n'y a pas si longtemps, c'était les cheminots qui -soit disant- ruinaient les caisses de retraite de France avec leurs régimes spéciaux. Aujourd'hui, le régime de retraite des cheminots a été réformé (mais pas celui des députés) et ça n'a rien changé.
Maintenant, ce sont les enseignants qui ruinent les caisses maladie de la Sécurité Sociale avec leurs arrêts maladie... et demain ce sera le tour de qui ?
Tout ceci est de la désinformation très bien organisée avec à l'appui quelques sondages bidons et il n'y a que le gogo moyen qui lit (encore) Le Figaro qui peut y croire.
Ce dénigrement des fonctionnaires en général et des enseignants en particulier est très dangereux. Aujourd'hui, beaucoup d'enseignants ne se sentent soutenus et aidés par personne : ni les parents d'élèves, ni la hiérarchie, ni les politiques. Et dans le même temps, on attend beaucoup d'eux et on leur met sur le dos tous les échecs et les dysfonctionnements du système éducatif. En s'attachant ainsi à fragiliser ceux qui sont en fait essentiels à ce système éducatif, c'est bien l'éducation que l'on est en train de détruire.

La société moderne, basée, dit-on, de plus en plus sur le savoir, ne devrait-elle pas faire de l'école son plus grand chantier ?

Bernard Stiegler a écrit, à propos de la télévision mais c'est intéressant dans ce contexte, qu'à notre époque « où s'est imposé un capitalisme que l'on dit tantôt "culturel", tantôt "cognitif" », l'objectif est en fait de « faire de la conscience un simple organe réflexe. [...] Un tel cerveau dépouillé de sa conscience est ce qui peut devenir une valeur marchande (qui ne cesse cependant de baisser, qui vaut de moins en moins cher). » (Bernard Stiegler / Ars Industrialis, Réenchanter le monde, et le site de Ars Industrialis)

Le dénigrement des enseignants, les réductions de postes et autres réformes de l'éducation ne semble affreusement converger suivant cette logique.
Je ne comprends pas bien le débat. Quand j'entends parler de cela, je vois le problème chez les médecins. Parce que, jusqu'à preuve du contraire, ce sont bien eux qui décident d'arrêter oui ou non un patient.
Personnellement, mon médecin ne m'a jamais arrêtée, même quand j'étais élève !!!, et je pense que si tous faisaient de même, on en parlerait moins.
Exemple, sans stigmatiser qui que ce soit, je suis prof : au moment des corrections de bac, 5 fois plus d'arrêts maladie qu'en temps normal. Etrange non ? Et ça crée de sacrés dysfonctionnements.
Et dans ces cas-là je me demande toujours : "Quel médecin ont-ils trouvé pour leur faire ça ?"

Désolée, j'imagine qu'il y a des milliers de médecins supers, et je sais que 90% des profs n'abusent pas. Et encore une fois, nous sommes victimes de l'image qu'on nous attribue à cause d'une minorité de personnes.
Tant pis pour nous....

et pour revenir sur le pb des vacances : nous ne sommes payés que 10 mois sur 12. Je le dis parce que je l'ai appris tard. Le salaire des profs a été annualisé sur 12 mois (et donc le salaire a baissé) ; auparavant, le prof était payé 10 mois seulement ; il n'a pas vu son salaire augmenté, il a juste été divisé sur 12 mois. C'est clair pour tout le monde ? Je ne crie pas, je dis juste qu'au-delà du fait que j'aime bien ce que je fais, j'adorerais travailler 40heures par semaine seulement, ce qui n'est pas lecas, même pendant les vacances.
Et de toutes façons, c'est un choix ; les avantages que nous avons font partie du métier, et chaque métier a ses avantages. Personne ne vous empêche d'être prof si vous trouvez vraiment vraiment ça trop trop bien et trop trop trop cool ;-))))
Excusez-moi si cela a déjà été dit, mais si on accepte de parler d'absentéisme au lieu d'absences pour des congés régulièrement attribués par un médecin, alors une bataille a été perdue dans l'indifférence générale, et désormais toute absence relève d'une pratique systématique, dans le vocabulaire courant - et pas qu'au sujet des profs.

Quant au mauvais usage des statistiques, du temps du rideau de fer et de l'humour russe, on disait que le taux de médecins par rapport à la population en URSS était bien meilleur qu'en Europe de l'ouest, pour une espérance de vie bien inférieure : moralité ? Plus on a de médecins, plus on risque de mourir jeune.
Je sais qui a fait fuiter ce rapport! C'est Frédéric Lefebvre, pour pouvoir relancer son projet phare Frédéric Lefebvre persiste et signe....
En effet, on pourrait faire travailler les enseignants pendant leur arrêt maladie. Une trentaine d'élèves à leur chevet, ça serait faisable, non?!
Du temps où je travaillais , et où je participais aux conseils de direction , le pb de l'absentéisme revenait régulièrement ; les femmes étaient bien sur nettement plus absentes que les hommes , surtout les jeunes , en age d'avoir des enfants ; les formations et les congés normaux étaient aussi considérés comme de l'absentéisme ; et lorsqu 'on est passé au 35h , le DRH (qui passait une heure à lire son journal ) est venu nous dire que nous ne travaillions pas plus de 28h par semaine . BREF : c'est toujours la meme chose , il faut démolir le travailleur pour le faire travailler de plus en plus.
Et , en ce qui concerne les enseignants , je croient que peu de ces vaillants cadres dirigeants , seuls et tranquilles dans leur bureau , seraient capable de supporter la pression psychique de faire face à des classes de plus de 30 elèves et jusqu'à 40 , toute la semaine.
Dans les formations pour adultes , la règle est de limiter le nbre de participants à 15.
Une petite anecdote, pour rire.
Il y a une quinzaine d'année, un de mes amies, prof, devait subir une intervention chirurgicale assez lourde.
Elle s'arrange pour que l'intervention ait lieu au début des vacances de la Toussaint.
Et quand elle demande à l'interne de service : «est-ce que je suis certaine de reprendre les cours à la rentrée, dans 10 jours ?»
elle s'entend répondre : «on vous connait, les profs, toujours à la recherche d'un congé supplémentaire !»
Merci pour le décryptage des chiffres.... qui ne veulent rien dire car ils ne prennent pas tout en compte.
Un type qui a la tête dans un micro-onde et les pieds dans la glace, au milieu, au niveau du nombril, sa température est normale....
Bien évidemment que ces chiffres ne circulent que pour plomber l'Education Nationale.
Tenez bon les profs !
C'est quoi un salarié du privé ? C'est qui ?
Un DG qui pantoufle et joue au golf avec ses collaborateurs, ou un équipier chez Macdo ?

Parce que je peux vous dire : équipier chez Macdo, y a à la fois plein de bonnes raisons pour se ruiner la santé, et plein de bonnes raisons pour oser poser un arrêt.
Comme quoi, cher DS, quand ça vous arrange, vous savez bien interpréter les chiffres.
Médiarithmétique : la mécresse de français ne trouverait pas ça très élégant...Que pensez vous de : arithmédiatique ?

Arithmédiatique : Arrangements avec les chiffres des médias à la botte , dans un but non pas de calcul , mais calculateur.
" MENTEZ....MENTEZ !! il en restera toujours quelque chose."" Au fait qui a dit ça? Un GRAND ministre de la propagande??? ET SI ON FAISAIT LE BILAN DE l assiduité de nos ministres deputés senateurs ect....Heu Je rigolle!!
Ces chiffres ne veulent rien dire, en données absolues. Par contre si nous ramenons le nombre de jours d' arrêts de travail par catégories professionnelles aux nombreux de jours travaillés par ces mêmes catégories professionnelles, alors là sans doute l' analyse sera différente ( ex : les professeurs ont plus de deux mois de congés annuels, bénéficient chaque sept semaines de quinze jours de vacances ! )

PS : ceci ne montre en rien du doigt une catégorie de salariés, c' est juste l' exemple que tout le monde vit au quotidien, d' autres surement plus rusés se cachent ?

Enfin, un syndicaliste fait remarquer que la terrible statistique inclut les congés maternité, dans une profession ultra-féminisée.

Tiens, la maternité est une maladie ? Je croyais que c'était l'attente d'un joyeux événement.
Il y avait cet article dès lundi sur le site du Figaro, il a suscité un déluge de commentaires de lecteurs rarement vu (plus de 540 commentaires) .

L'immense majorité de ces commentaires était de la pure haine , un mélange de mépris, d'ignorance, de vengeance, et de frustration, classique chez les lecteurs de ce journal, et très répandu en France, au même titre que la détestation globale de tous les fonctionnaires...

Je suis prof, et j'ai été sonné par ce déluge haineux.

J'ai essayé de répondre à quelques commentaires, par réflexe, pour essayer de ne pas laisser la parole odieuse sans réponse.

Comme je l'ai écrit alors, je me suis senti, et je me sens encore, comme pouvait se sentir un juif ,en Allemagne, dans des années 1933... : montré du doigt et désigné comme cible de la haine publique, accusé d'être le responsable de tous les maux de la société, accusé et condamné en une phrase , moqué, insulté...

j'ai fait l'effort de copier-coller tous ces commentaires, et si j'en ai le courage, je vais en faire un tri, une sorte de "best of" ( worst of ? ) qu'il faudrait éditer en brochure et remettre à chaque postulant à ce métier. Qu'il sache dans quel bain social de mépris il va évoluer...


Je sais bien sur que tous les français ne sont pas comme ça, jusqu'à détester les enseignants... mais le pouvoir actuel a été porté aux affaires majoritairement par ce "courant de pensée", il multiplie les agressions contre les fonctionnaires, le service public d'enseignement et les intellectuels en général, qu'ils soient aussi chercheurs, journalistes ,entre autres....

franchement, je ne supporte plus ça et j'envisage de porter une étoile avec inscrit le mot "prof" , de couleur à trouver, que je porterai et qui facilitera les caillassages...

ça me fera encore plus d'arrêts maladie , non ? et qui est-ce qui sera bien embêté ???
"Autrement dit, ce rapport, dont nul ne sait qui l'a fait fuiter, est nul et non avenu. Ce qui n'a pas empêché RTL, et à sa suite tout le système, de le matraquer toute la journée. "

et cela n'empechera pas non plus les anti fonctionnaires primaires de nous le resservir pendant des années...on va encore ramer il y a des précédents.
http://membres.lycos.fr/grvegard/systemeeducatif/absences.htm
Ce bidonnage des chiffres m'en rappelle un autre, le nombre supposé d'arrêts médicaux dits bidons : la presse a claironné l'autre jour qu'il y aurait 1 arrêt sur 10 abusifs (me souviens plus du chiffre exact) or cela se basait sur les contrôles effectués par les médecins de la sécu, qui ne contrôlent pas l'ensemble des arrêts, mais seuls ceux qui leur paraissent litigieux !

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PS : pardon de faire un total hors-sujet, mais il se passe selon moi quelque chose de grave : la campagne que mène Le Monde et Libération pour soutenir le coup d'état au Honduras : ça commence par un article faux cul du Monde :
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/06/29/honduras-un-coup-d-etat-d-un-genre-nouveau_1213244_0.html
Certains s'interrogent toutefois sur la légitimité de l'ex-président, qui voulait modifier la Constitution pour pouvoir se représenter....

Puis cet article de Libé qui y va plus franco (c'est le cas de le dire..)
Manuel Zelaya, le putsch au crime
http://www.liberation.fr/monde/0101576945-manuel-zelaya-le-putsch-au-crime
Le président, destitué dimanche, avait scellé son sort en violant la Constitution (prévoir de faire voter le peuple pour modifier un article, certes important, de la constitution est un crime pour Libé...)


Ici un décryptage sur ce blog d'un français vivant au Vénézuela :
http://www.vive-fr.org/blog/index.php?2009/06/30/46-victoire-diplomatique-a-managua-defaite-du-monde-a-paris
Alors que ses homologues dénoncent "le retour à la barbarie subie à l´époque de la National Security" et refusent de “revenir à l´âge des cavernes”, le journal français Le Monde, lui, évoque un “coup d´État d´un genre nouveau" (1). Ce titre, Sabot l´emprunte au “principal quotidien” nicaraguayen - sans dire qu´il s´agit surtout du plus réactionnaire - "La Prensa".

En effet, s'il est connu que les rubriques économiques des journaux dit de gauche sont envahies par l'idéologie néo-libérale, le fait qu'il en va de même dans les rubriques "étrangers" de ces journaux l'est moins, journaux qui peuvent alors mener une véritable campagne de désinformation contre les pays d'Amérique Centrale/du Sud qui souhaitent s'émanciper du voisin US !
Comparaison ne vaut pas raison : axiome premier
Comparer des populations équivalentes en terme de sexe, d age etc
Chiche q'u il ya plus d abstentéisme chez les infirmiéres que chez les infirmiers ?
Chiche qu'il y a plus d absentéisme chez les femmes que chez les hommes ( c'est long une maternité .... surtout à la fin )
Chiche qu 'il y a plus de naissance à une période précise de l'année ... mince maintenant les femmes peuvent même programmer leur grossesse.
Chiche que n 'importe quel statisticien peut manipuler les chiffres , voir le " grand truquage " de statisticiens anonymes .... voir M Hirsch et la baisse mécanique de la pauvreté , ou la baisse de la délinquance
Chiche que les journalistes ne font plus d 'investigation et sont en absentéisme devant la communication orientée ????
Bonjour,
J'ai aussi sous la main une étude qui va faire grincer les dents…
Depuis l'accession du Suprême nos médias disent 2 fois plus de conneries qu'avant.
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille un petit livre passionnant : « Attention, statistiques ! Comment déjouer les pièges » écrit par Klatzman Joseph, ancien administrateur à l’INSEE.

L'auteur passe en revue plusieurs exemples où notre intuition est prise en défaut face à la présentation brute de chiffres, notamment de statistiques. Loin de vouloir donner des leçons, l'auteur au contraire rapporte plusieurs cas où lui-même s'est fait piéger par les résultats de ses propres calculs ! Ce bouquin est écrit sur un mode ludique, sous forme de "brèves", et donne vraiment à réfléchir.

Pour finir, je vous invite à méditer sur une maxime publicitaire bien connue : "100% des gagnants avaient joué".

PatriceNoDRM
On peut peut-être aussi rappeler que les enseignants sont les plus nombreux à fréquenter les HP,
une manière de rappeler que ce métier est peut-être aussi plus usant qu'un autre, le face-à-face pédagogique, c'est quelque chose
avec une troupe de gamins pleine d'énergie qu'on ne peut contenir.


http://anthropia.blogg.org
moi, j´attends l´avis éclairé de PG. dès que ça parle de fonctionnaires, il nous offre des commentaires toujours plein de bienveillance et de conseils opportuns.............
Si les congés maternité sont comptés dans les arrêts-maladie, sachant que la profession est féminine à 70% (plus en maternelle), on devrait soit 1) comparer avec une catégorie de cadres féminisée à70% ou 2) ramener la proportion au taux HORS conges maladie.
Notons que Luc Chatel a reconnu la propension qu'ont les enfants à refiler leurs virus aux enseignants, chose qui est reconnue dans les autres pays - j'ai même vu une pub dans un avion qui était certifiée par une instit, "preuve que le produit vanté aidait à résister" aux maladies genre grippe :p c'est dire si l'idée que salle de classe = bouillon de culture est admise.
En lisant (ou en regardant) Entre Les Murs de François Bégaudeau, on comprend que dans certains lycées et collèges dits "difficiles", les congés maladies soient de monnaie courante. On dit qu'il y a plus de congés maladies dans l'Education Nationale, mais on ne dit pas les raisons non-plus. Entre les grippes et autres gastros doivent se mêler dépression, crises d'angoisse, etc... Sans compter, et ce n'est pas faux, qu'il y a beaucoup de femmes enseignantes (je pense au primaire où j'ai plus rencontré de femmes que d'homme), donc il y a les congés de maternité qui sont apparemment comptés dans les statistiques comme des "congés maladies".
Donc franchement, je ne suis pas choqué et quand je vois comment la situation dans les écoles, collèges et lycées s'est détériorée entre le moment où j'y étais et aujourd'hui, je comprends. Bien évidemment, comme partout, il doit avoir quelques uns qui en abusent.
@sinautes de France et de Navarre prosternez vous devant le
maître du journalisme j'ai nommé D. Pujadas "la pierre de rosette
de l'information" , l'homme qui fait trembler les politiques de son
doigt inquisiteur et par son travail d'investigation au Top !!!!
Non là je rigole , vous m'avez cru ????
Cher Daniel Schneidermann
Petit détail de vocabulaire qui a son importance : un salarié, du privé ou du public, ne demande pas un congé maladie, il se voit prescrire un arrêt de travail par son médecin.
Je suis persuadé que vous saisissez la nuance sans que j'aille plus loin dans le commentaire.
totalement vrai, congés maladie ça fait... fonctionnaire ! sans rire, le problème n'est surement pas combien de prof sont en arrêt maladie avec une moyenne annuelle toussa, mais plutôt POURQUOI les profs sont en arrêt maladie !!!!

Comme dirait mon patron, " cherche pas d'excuse trouve des solutions " !

je parrirais sur une augmentation des arrêts l'année prochaine avec la dégraissage de fonctionnaires
dans l'éducation nationale
Non ! Il le demande et il l'obtient immédiatement (même s'il n'est pas malade du tout)

Les médecins qui refusent ce "léger" service à leur clientèle sont des ex-médecins,

Ils font des travaux de peinture ou de plomberie dans leur quartier pour survivre, faute de patients !

Les blacklists ne sont pas un rêve, hélas !

***
cela ne pourrait pas arriver si les médecins étaient des fonctionnaires.
Cela fait des années maintenant que les ministres successifs veulent "dégraisser le mammouth..." Pas pour rien que le nom de Claude Allègre est revenu dans l'actualité, et dans les petits papiers de machin 1er...

Ce bon Darcos, comme Novelli issu de la droite la plus réac, s'attaque purement et simplement à l'école publique, voici un lien extrêmement instructif :

Main basse sur l'école publique

En clair, l'école devient marchandise et doit être refilée au privé, plus rentable...
Marchandise, comme la culture avec hadopi, comme la santé, avec la loi Bachelot...
Hélas, avec la complicité de prétendus journalistes, qui ne font que relayer la parole du gouvernement.
[quote=Daniel S]Les instituteurs (...) sont deux fois plus nombreux que les salariés du privé à demander des congés maladie." (...) Mais surprise : le reportage de France 2 précise qu'avec 11 jours de congé-maladie par an pour les instituteurs contre 9 pour les salariés du privé, l'écart sensationnel s'est réduit (même un télespectateur ayant subi d'irrémédiables lacunes dans son apprentissage du calcul mental en aura l'intuition après un effort moyen).

Sauf que le nombre de personnes posant des congés maladie n'est pas comparable avec la durée desdits congés. Que 11 ne soit donc pas le double de 9 n'invalide donc pas l'affirmation « ils sont deux fois plus nombreux ».
Je proteste contre cette chronique qui stigmatise l'absentéisme des agents de police. ;-)
Pourquoi dans cette étude, n'ont pas été intégrés les morts les départ en retraite les démissions non d'un ptit bonhomme eux aussi n'assure pas les cours !!!! Ne soyons pas naïf, tout cela est planifié, volontaire et sert les intèrêts de notre président.
France Inter ne s'est guère montrée, ce matin, plus soucieuse de creuser le sujet, se contentant de relayer l'information brute, et insistant sur l'épine dans laquelle Luc Chatel vient d'enfoncer le pied. Dans l'esprit des journalistes de cette radio, on peut donc en conclure que cette info "va faire du bruit", sous-entendu, qu'on va lever un coin de voile sur un sujet prétendument tabou. Comme si cogner à tout va sur les fonctionnaires, et en particulier "les plus privilégiés d'entre eux", les enseignants, était un sujet tabou ! Je ne sais pas si ces chiffres sont exacts ou non, et la chronique de DS les place déjà sous une lumière un peu différente. Mais par exemple, je n'ai encore entendu personne, dans les médias, se demander si, au cas où ils s'avéreraient corrects, ils n'auraient pas une origine autre que la supposée fainéantise des fumistes de l'Education Nationale. Qui semble, depuis un certain temps, aller de soi.
Aphatie et Pujadas, serviteurs zélés de la propagande anti-fonctionnaires. Rien de surprenant à cela.
De leur part, une critique du rapport serait aussi incongrue qu'un tréma sur le "i" d'absentéisme.

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