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Commentaires

Accord Grèce /Eurogroupe : Syriza semble renoncer à ses mesures sociales

Où sont passées les mesures sociales de Syriza ? Après l'accord signé vendredi 20 février entre la Grèce et les autres pays de l'Eurogroupe, le gouvernement grec devait fournir une liste détaillée de ses réformes. Envoyée dans la nuit de lundi à mardi, cette liste vient d'être validée par l'Eurogroupe, ouvrant la voie au déblocage de l'aide européenne pour les quatre prochains mois (à condition que les dix-neuf gouvernements acceptent individuellement l'accord). Reuters a publié l'intégralité de la lettre. Pour Le Monde, "la Grèce de Tsipras se plie aux exigences de Bruxelles". Exit les mesures sociales ? Dans la fameuse lettre, le flou est de rigueur.

Derniers commentaires

La Grèce n'avait pas le choix ... Et c'est très bien pour l'Europe !
Bon, les électeurs de l'extrème gauche en Grèce qui ont avalisés ce gouvernement prennent un coup derrière la tête ... Mais ils s'attendaient à quoi ?? Il y a des règles, et des devoirs !
Le Portugal a payé le prix fort, mais a payé , lui !
Des nouvelles d'Allemagne :

Berlin (awp/afp) - Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a assuré mercredi qu'"aucun euro" d'aide ne serait versé à la Grèce tant qu'elle n'aura pas rempli tous ses engagements prévus avec ses partenaires européens dans le cadre du programme d'aide.

"Aucun euro ne sera versé avant" que la Grèce n'ait rempli ses engagements, a promis le ministre dans un entretien à la radio régionale publique SWR.

[...]

Les députés du Bundestag doivent se prononcer vendredi sur la prolongation du programme d'aide alors que des réticences au sein du camp conservateur de la chancelière Angela Merkel s'expriment.

Les Allemands sont en outre en majorité opposés à cette extension de l'aide à Athènes. Seuls 21% d'entre eux se prononcent pour un feu vert des parlementaires, selon un sondage de l'institut Insa pour le quotidien Bild, révélé mercredi.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/bbbc94e6-bce1-11e4-b1aa-59105399a835/Gr%C3%A8ce_aucun_euro_avant_la_mise_en_oeuvre_des_r%C3%A9formes_Sch%C3%A4uble
A voir sur Arte ou au zapping (je ne sais pas qui reste en ligne le plus longtemps)

Arte ou ici à 5:35

Je partage l'hypothèse de Costa Gavras, l'option actuelle est de faire imploser Syriza pour faire revenir aux affaires les copains (de promo, de bureau à la banque etc...) qu'ils soient PASOK ou ND.

En tout cas la campagne médiatico-politique contre Syriza commence à vraiment puer, ce d'autant plus qu'elle vient des même qui détournaient les yeux de l'extrême droite hongroise ou autrichienne.

Comme si le Capital reconnaissait toujours les siens.
Pour alimenter nos réflexions, nos informations, nos contre-informations...

Le bouclier médiatique n'a rien vu venir des désaccords au sein de la Troïka.
Quatremer, Bodemer sur France2 et la meute des journaux de la bien-pensance ne font que lire les fiches qu'on leur prépare.

http://www.olivier-delorme.com/odblog/index.php?2015/02/24/509-pour-tous-ceux-qui-crient-au-loup

http://yetiblog.org/index.php?post/1371

http://www.slate.fr/story/98265/grece-fin-de-partie-syriza
Les premiers pas de Syriza suscitent des commentaires qui ont au moins une vertu: distinguer la vraie de la fausse gauche. La fausse est majoritaire, c'est à ça qu'on la reconnaît.
Il y a un article de blog sur Mediapart qui s'agaçait contre la couverture du Monde, avec semble-t-il quelques bons arguments : http://blogs.mediapart.fr/blog/eliasduparc/240215/les-mensonges-du-monde-sur-syriza
Plusieurs choses :

- Syriza prend maintenant le problème de l'autre côté de la lorgnette pour être mieux compris. Réforme de la fiscalité, transparence des comptes, soit montrer que finalement l'Etat grec peut exercer encore son devoir régalien qu'est de prélever l'impôt. Il ne faut pas oublier que la fiscalité grecque avant et depuis la crise, est ni efficace, ni juste. Donc, si il y'a des réformes structurelles justement pour montrer qu'ils sont capables de réussir là où Samaras and Co ont échoué (ou n'ont rien fait), c'est un bon argument de négociations.
- Pour les promesses, c'est aussi la volonté des Etats de plus faire de décisions unilatérales sur les questions macroéconomiques. Ca concerne la Grèce, mais aussi l'Allemagne et les autres pays européens. Il y'a une monnaie unique à faire vivre, à perdurer, qui est selon les sondages Eurobaromètre encore approuvées par une majorité de citoyens. En somme, c'est pour éviter aussi les déséquilibres qu'ont pu causer (certes à un moindre échelle) la politique très libérale allemande et les lois Hartz IV.
- Si on lit bien encore le dernier titre sur la "crise humanitaire" (d'ailleurs l'Eurogroupe n'a pas amendé le terme, c'est déjà une victoire si on compare à ce qui s'est dit ces dernières années) il ne ferme pas la forte aux négociations. Juste que oui, elles prendront du temps.
- La seule chose qu'il manque encore dans l'accord (voir bon article du FT qui date d'il y a une semaine) c'est le contrôle des capitaux. Le problème grec c'est aussi qu'on limite l'argent qui rentre, sans limiter ou du moins contrôler celui qui sort.
Si l'Espagne devait être choquée de voir des pauvres moins pauvres que les siens, la solution est toute prête: elle s'appelle Podemos. Ca par exemple, ça ferait donc une différence de voter pour un vrai parti de gauche ? Pujadas n'en a pourtant jamais parlé.
Varoufakis s'en expliquait clairement la semaine dernière :
surtout les trois derniers paragraphes

Je n'ai pas trouvé de traduction et j'ai un peu la flemme.
shame on me
Titre : "SEMBLER"?
C'est le problème de toutes les élections. On ne peut voter que pour ceux qui se présentent. Sarkozy ou Hollande en 2012? Syriza,Aube dorée ou troîka cette année...
Otez-moi d'un doute : Est-ce que Syriza promettait que toutes les mesures de son programme seraient réalisées 15 jours après l'élection?
Je n'ai aucune idée sur ce qui est en train de se passer, mais il me semble que c'est typiquement un cas où aucune des deux parties n'a intérêt à jouer la transparence. Comme dit ici ou là http://russeurope.hypotheses.org/3389, l'Allemagne/UE aussi bien que la Grèce sont certainement chacune de leur côté à préparer l'hypothèse d'une sortie de l'euro, puisque c'est leur seul argument pour faire plier l'autre (de préférence sans en arriver là, mais le bluff doit être crédible pour fonctionner). Il serait évidemment suicidaire pour l'un comme pour l'autre de le reconnaître, du fait de la panique que ça engendrerait. Donc à mon avis les informations officielles (même fuitées) ne nous apprendront rien.

Question intéressante (quoique pas si originale) : peut-on estimer que, dans certains cas, il est légitime pour un gouvernement de cacher la vérité au peuple ?
Echos de Grèce :

http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0413.html#deb


Étranges moments furtifs d’une historicité accablante et galopante. Les Grecs observent aussi que pour la première fois après tant de décennies, leurs élus... très fraichement élus, ont du mal à mentir, la tonalité, le timbre de leurs voix, le langage des corps, tout trahit ce dépit, le même finalement que le leur. Le contraste est si évident, lorsqu’on se souvient de l’agressivité et des fanfaronnades si bien assumées par les Samarás - Venizélos, à chaque fois que l’échine était courbée devant les maîtres de l’absolutisme européiste.
Sur Twitter, une capture d'écran du document word laisse entendre que la fuite proviendrait de Declan Costello, un économiste travaillant à la commission européenne.

On a du mal à comprendre comment l'auteur d'un document devient l'auteur de la fuite...

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