Accusation de viol au Hellfest : les médias sans radar
Une jeune femme affirme sur Facebook avoir été victime d'un viol durant un festival de rock. Quelques jours plus tard, les organisateurs remettent en cause le témoignage de la victime présumée. Les médias, entre la parole de la victime et celle de "l'institution", n'ont pas su se positionner.
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Ce qui est frappant pour moi c'est qu'a aucun nomment les medias ne font de la vrai information , il s'agit de reproduire brut de décoffrage un témoignage sur un blog et de reagir a la réponse des organisateurs du Festival.
A quant un début d’enquête (...)"Incroyable, une supposée victime de viol à la parole sacralisée à un tel point que la moindre critique est interdite."
J'espère que vous ne serez jamais dans la situation de la personne concernée, sinon vous vous rendrez cruellement compte que beauco(...)
Incroyable, une supposée victime de viol à la parole sacralisée à un tel point que la moindre critique est interdite.
Dans le cas présent, les organisateurs ont bien toutes les raisons de douter. Leur propos est mesuré.
La liberté d'expression est un d(...)
Derniers commentaires
A noter que le communiqué du Hellfest commence par une affiche de la campagne IciCestCool contre les violences et invite la victime à porter plainte au plus vite parce que "Les faits évoqués sont trop graves pour rester impunis."
Je me demande si ils ne sont pas tiraillés entre leur engagement anti-violence et le soupçon d'une manipulation par des adversaires du Hellfest vu qu'il y a encore quelques militants motivés contre eux : cf cette tentative de financement d'une association voulant mener des actions en justice contre le festival et qui semble tenue par des cathos proches de Civitas (actions qu'ils mènent : "Journée ‘’Catholiques en Action’’ à Angers, Stand à la journée Civitas à Rungis, Conférence-débat sur la musique Metal à Cholet, Emission radio à RCF Anjou, Interview à TV Liberté".)
Même si certains média on été maladroit sur cette affaire. C'est pas mal que ça soit médiatisé, pour arrété de nous survendre la bienveillance du metal, et du Hellfest. Même si le Hellfest va prendre un coup (surement un peu) sur son image, cela mets en lumière que ces soucis d'agressions sexuelle,viols ... arrivent partout ailleurs.
Je lui suggère de ne pas attendre vingt ans pour porter plainte.
Ce qui est frappant pour moi c'est qu'a aucun nomment les medias ne font de la vrai information , il s'agit de reproduire brut de décoffrage un témoignage sur un blog et de reagir a la réponse des organisateurs du Festival.
A quant un début d’enquête sur les faits eux même ?Du coup il me semble que les lecteurs y comprsi sur ASI réagissent a chaud en fonction de leur sensibilité .... sur du non vérifié , ce qui est la meilleure manière d'arriver a émettre une opinion biaisee sur un fait inconnu.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Sur la forme le communiqué des responsables du festival est irresponsable. Vrai ou non, de viol, ils choisissent de parler d'agressions sexuelles. Ce genre d'erreur de communication entache tellement un festival qui est pourtant de qualité.
Ce n'est pourtant pas dur de juste spécifier qu'il feront tout le nécessaire afin de connaître la vérité.
Et sur le fond, comme il est (un peu) notifier dans l'article, les plaintes pour viol sont rarement prises au sérieux par la police et encore moins sans preuve. On peut comprendre la réticence des victimes quand on sait que la justice est le plus souvent sourde aux plaintes pour viol.
On peut considérer qu'il y a de la maladresse dans le communiqué du festival, mais les accuser de tous les maux me semble peu constructif, leur expliquer de manière calme ce qu'ils pourraient améliorer me parait plus adapté.
Vous parlez d'irresponsabilité, mais déclencher une chasse aux sorcières sur les réseaux sociaux car on n'a pas confiance en la justice, c'est selon vous une attitude responsable?
Oui il faut écouter les victimes, mais donner une foi indiscutable au moindre témoignage anonyme c'est aller beaucoup plus loin.
Je ne demande aucune chasse aux sorcières. L'irresponsabilité est sur le fait de transformer le mot viol en agression sexuel. Les deux termes n'ont pas la même valeur et encore plus sur le plan juridique. Pourquoi changer la sémantique? Peu importe la véracité, l'acte décrit n'est pas juste une agression sexuelle. C'est juste sur un détail qui me semble important en respect aux victimes de viol dans leur ensemble.
Incroyable, une supposée victime de viol à la parole sacralisée à un tel point que la moindre critique est interdite.
Dans le cas présent, les organisateurs ont bien toutes les raisons de douter. Leur propos est mesuré.
La liberté d'expression est un droit qui est accordé à toute personne qu'importe ses opinions, usage dans la limite de la loi.
Les accusations mensongères font bien plus de dégâts pour les vraies victimes.
Si l'on accepte pas la critique public, on se tait.