Affaire Mazan : quel bilan médiatique à mi-procès ?
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Excellent! Court, rigoureux et percutant! Du très bon Arrêt sur images
Je pense qu'il faut se rappeler que la plupart des accusés ont été recrutés sur le chat maintenant fermé coco.fr (connu entre autres pour : des affaires d'échange de contenus pédophiles ou de revenge porn, des affaires de prostitution de mineurs, des(...)
Systémiques oui, systématiques non... et les casiers judiciaires, la récidive et la violence intrafamiliale d'origine font partie du système...
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Excellent! Court, rigoureux et percutant! Du très bon Arrêt sur images
Merci pour ce bilan, bien détaillé sur certains points peu traités.
Mais il me semble qu'on pourrait mentionner le fait que les accusés - s'ils sont bien des "monsieurs tout le monde" sociologiquement, de par leur âge et leur profession - ne sont pas "moyens" du point de vue casier judiciaire, tout de même nettement plus chargé que la moyenne française.
Autrement dit il me semble qu'on pourrait parler plus souvent de "continuum des violences".
Par exemple, on sait aujourd'hui qu'un indice de violence intrafamiliale voire d'inceste, c'est la violence vis à vis des animaux "domestiques". Ici, le pourcentage des accusés récidivistes et victimes eux-mêmes d'une histoire familiale difficile n'est pas négligeable. Peut être que ces chiffres pourront alimenter un prochain bilan d'ASI ?
Je suis également restée sur ma faim sur le traitement médiatique des modes de défense des accusés. Si les vidéos sont montrées, il y aurait moyen d'être plus informatif sur le caractère surréaliste de certaines plaidoiries.
Bref, un procès éducatif, mais on peut encore mieux faire...
"ne sont pas "moyens" du point de vue casier judiciaire, tout de même nettement plus chargé que la moyenne française. "
Sur les 51 personnes jugés, seuls 23 ont un casier judiciaires pour des infractions diverses. Six ont été condamnés pour des faits de violences conjugales, deux pour des violences sexuelles.
CQFD. 6/51 = 11%. 23/51 = 45%.
Je ne sais pas quel est le pourcentage des hommes qui ont un casier judiciaire, mais je doute que cela atteigne 45%.
Je suis extrêmement dérangé par vos commentaires. Cherchez-vous à remettre en cause que les violences sexistes et sexuelles sont systémiques en utilisant le marronnier des casiers judiciaires et de la récidive ?
Systémiques oui, systématiques non... et les casiers judiciaires, la récidive et la violence intrafamiliale d'origine font partie du système...
Je pense qu'il faut se rappeler que la plupart des accusés ont été recrutés sur le chat maintenant fermé coco.fr (connu entre autres pour : des affaires d'échange de contenus pédophiles ou de revenge porn, des affaires de prostitution de mineurs, des affaires d'arnaques en tout genre, des affaires de guet-apens visant les lgbt, etc.) ce qui en fait je pense naturellement des profils un peu particuliers, certainement un peu moins respectueux des lois (et nettement plus obsédés sexuels) que la moyenne des français.
Par contre malgré tout ça, ledit réseau social préhistorique comptait tout de même plus de 500000 utilisateurs à son pic, ce qui laisse imaginer qu'ils aient fait partie d'une catégorie de personnes tout de même assez large.
Bon résumé, juste un truc qui m'a fait tiquer sur le point du deux poids deux mesures : Gisèle Pellicot est évidemment crue mais car il y a des heures de vidéos, il faudrait comparer avec une autre affaire pour voir si le traitement des rugbymen est exceptionnel (surement un peu du fait de leur célébrité, mais pas tant que ça, si on considère que douter de la parole des victimes quand il n'y a pas de preuve matérielle doit être assez habituel dans ce genre d'affaire).
Si on compare avec une autre affaire de relative célébrité et sans preuve vidéo, le traitement de leur victime doit être plutôt dans la norme hélas.
Merci pour cette synthèse.
Je n'imaginais pas l'ampleur des violences et agressions sexuelles commises dans une année. C'est terrifiant.
Une remarque sur la forme : à quoi servent les sous-titres qu'on ne peut pas retirer ? Quand on appuie sur le bouton "sous-titres" en bas à droite, cela ne les retire pas, mais en rajoute d'autres.
Merci beaucoup pour ce premier bilan. Le 7ème point est celui qui m'interpelle le plus sans toutefois m'étonner tant le ce qu'il convoque (l'inceste mais, au delà, la sacralité même de la cellule familiale sur laquelle on doit se questionner et qui fait écho au questionnement quand à iconiser une victime) est encore tabou chez nous