Algorithmes (épisode 4) : les medias aussi veulent s'y mettre
Le Monde et Les Echos, sur les pas du fil Facebook ? On le sait, les grandes plateformes américaines qui font Internet aujourd’hui ont construit leur succès sur des algorithmes plus ou moins complexes et plus ou moins transparents, comme Facebook dont @si vous parlait ici. Le but : proposer les contenus les plus "pertinents" (donc les plus susceptibles d’être lus, partagés, commentés etc.) aux internautes. Sans doute un peu jaloux, les "vieux" médias veulent s’y mettre aussi, pour mieux vendre leurs articles. Et une start-up veut les y aider : Ownpage, née en France et déjà repérée aux États-Unis. Alors comment marche leur algorithme ? Pour quel résultat ? Quatrième et dernier épisode de notre série sur les algorithmes.
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Derniers commentaires
Le fait d'utiliser Ownpage pour les news letter d'@si est une bonne idée.
De façon à sensibiliser les @siens aux nouveaux médias, est il possible dans la NL de tagguer ce qui relève de la personnalisation automatique et ce qui relève du choix éditorial?
Cette utilisation du mot "algorithme" est très irritante. Il s'agit d'un mot très général signifiant la description par étapes d'un procédé, dans le but d'accomplir une tâche ou de résoudre un problème en mathématiques et en informatique. Les algorithmes auxquels vous faites référence font partie d'une classe très particulière d'algorithmes, le "machine learning" ou "apprentissage automatique". L'algorithme en général est la brique de base de n'importe quel logiciel.
Votre titre fait à peu près le même effet que si, pour décrire le fait que l'état islamique utilise des messageries chiffrées pour planifier ses attentats, vous écriviez: "Ordinateurs: les terroristes veulent aussi s'y mettre".
Ce nom d'"algorithme" donné au machine learning et même plus précisément, au machine learning dans le cadre de la manière dont est présentée et traitée l'information pour les internautes, semble de plus pensé avec une connotation péjorative, raison de plus pour circonscrire l'appellation.
Je suis conscient que vous ne faites que reprendre une habitude qui se répand dans les médias, mais je pense qu'il fait partie de votre rôle de bien nommer les choses. En espérant que vous tiendrez compte de cette remarque dans le futur!