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Anne et lui
Moi qui vous parle, j'ai rencontré François Mitterrand une fois dans ma vie.
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Derniers commentaires
Le phénomène Mélanchon prouve à lui seul que la normalisation n'est pas encore achevée. Par contraste avec ses voisins, la France conserve nombre d'archaïsmes hérités de Mitrand.
Cette belle unanimité laisse pendante la question de la haine viscérale que " Mitrand" suscite encore chez ses ex-concurrents de droite.
Être chef, c'est être seul définitivement seul. Et être la cible de toutes les attaques.
Certains ne prennent même pas le risque d'aimer quelqu'un même en secret.
Certains ne prennent même pas le risque d'aimer quelqu'un même en secret.
DS est bien parti pour nous donner une année pleine d'analyses de la gauche, passionnées, fougueuses, tendres, joyeuses, des analyses dont je raffole... 8)
Mitterrand n'a plus d'importance que pour les historiens. Ce qui reste important, à retirer de son passage au pouvoir, c'est la dénonciation de la servilité, de la courtisanerie (même si lui a su mieux que d'autres entretenir une cour), qui elles perdurent dans les médias et chez toutes sortes de petits marquis, jeunes ou vieux, qui ont servi pour se servir Chirac, Sarko, Hollande, et s'entraînent pour fayoter le prochain ou la prochaine. Et ont faits des petits : la race des Elkabbach et des Lang n'est pas près de s'éteindre.
"Il ne me vient que romanesque*, mais c'est tellement au dessous de la réalité".
Et pourquoi pas chimérique?
Car quand on lit à la fois les réactions de la presse en général , et même celles de la plupart des forumeurs ci-dessus, c'est bien le mot de chimère qui semble le mieux décrire ce que fut, finalement, François Mitterrand.
A la fois monstre protéiforme et insaisissable, illusion du socialisme pour les uns, figure de l'égotisme pour les autres, définitivement haï pour ce qu'il n'était pas, et toujours détesté pour ce qu'il était, François Mitterrand aura probablement plus marqué la cinquième république que Charles De Gaulle le Mémorialiste sans mémoire (cf. Pétain), Georges Pompidou le Poète sans vers, ou Giscard d'Estaing, le Comte sans Estaing.
Quant à ses successeurs, seul Jacques Chirac, dont la Garaud disait qu'il mentait tellement qu'on ne pouvait même pas croire le contraire de ce qu'il disait, peut se hisser à la hauteur chimérique de Mitterrand, mais en creux seulement, pour reprendre l'image de Germain Rital plus haut: Chirac mentait ouvertement quand Mitterrand mentait secrètement. Un jour on se rendra compte que la cohabitation entre eux ne fut en réalité que le règne de Janus.
Ce qui nous ramène, tout droit, en mythologie et en chimère.
Alors quand on voit les Bellérophon de mascarade, plus proches de celui du petit Marcel (Pagnol, pas Proust) que de celui du grand Homère, chasser en meute la chimère Mitterrand, ici et ailleurs, on se dit que oui, vraiment, Mitterrand aura été mal compris par les mal comprenant.
Mais après tout n'est-ce pas le sort de la Chimère de ne pas être comprise?
Et le mérite de Daniel Schneidermann est d'autant plus grand d'en avoir ressenti littéralement le vertige, et traduit le mystère. Au-delà (dans les forces duquel Mitterrand croyait) de l'analyse politique triviale et anachronique.
* Mitterrrand lui-même se définissait d'ailleurs comme un personnage romanesque.
Et pourquoi pas chimérique?
Car quand on lit à la fois les réactions de la presse en général , et même celles de la plupart des forumeurs ci-dessus, c'est bien le mot de chimère qui semble le mieux décrire ce que fut, finalement, François Mitterrand.
A la fois monstre protéiforme et insaisissable, illusion du socialisme pour les uns, figure de l'égotisme pour les autres, définitivement haï pour ce qu'il n'était pas, et toujours détesté pour ce qu'il était, François Mitterrand aura probablement plus marqué la cinquième république que Charles De Gaulle le Mémorialiste sans mémoire (cf. Pétain), Georges Pompidou le Poète sans vers, ou Giscard d'Estaing, le Comte sans Estaing.
Quant à ses successeurs, seul Jacques Chirac, dont la Garaud disait qu'il mentait tellement qu'on ne pouvait même pas croire le contraire de ce qu'il disait, peut se hisser à la hauteur chimérique de Mitterrand, mais en creux seulement, pour reprendre l'image de Germain Rital plus haut: Chirac mentait ouvertement quand Mitterrand mentait secrètement. Un jour on se rendra compte que la cohabitation entre eux ne fut en réalité que le règne de Janus.
Ce qui nous ramène, tout droit, en mythologie et en chimère.
Alors quand on voit les Bellérophon de mascarade, plus proches de celui du petit Marcel (Pagnol, pas Proust) que de celui du grand Homère, chasser en meute la chimère Mitterrand, ici et ailleurs, on se dit que oui, vraiment, Mitterrand aura été mal compris par les mal comprenant.
Mais après tout n'est-ce pas le sort de la Chimère de ne pas être comprise?
Et le mérite de Daniel Schneidermann est d'autant plus grand d'en avoir ressenti littéralement le vertige, et traduit le mystère. Au-delà (dans les forces duquel Mitterrand croyait) de l'analyse politique triviale et anachronique.
* Mitterrrand lui-même se définissait d'ailleurs comme un personnage romanesque.
En avoir la jambe tétanisée... j'aurais mieux compris votre trouble s'il vous avait donné rendez-vous rue de Bièvre, au coin du feu, ou au bord de la Seine au cours d'une promenade incognito.
Références de la phot (original_93419_demi) SVP...Merci
C'est surtout la capacité à l'homme à se montrer vulnérable. Quand D.S. nous parle de sa vulnérabilité pendant son interview, il la confronte à l'implacable froideur de F.M. et surtout la violence des institutions et de l'appareil journalo-politique.
Et finalement, on apprend que le seul moment pour l'homme politique de se montrer vulnérable, c'est dans la chambre à coucher de bobonne, qui attend bien sagement avec les gamins. Et lui, héros chrétien, protecteur de la vieille orpheline, qui est là pour les protéger du mal dans lequel il les a lui-même placées. C'est comme si nous n'avions jamais connu cette figure de la patrie. Ceci est bien une vision archaïque de l'homme moderne et de sa fonction. De cacher sa propre vulnérabilité a rendu son discours impersonnel, en fait il s'est déshumanisé.
Le mot amour manque dans nos sociétés. C'est tout à fait est symptomatique de la place de l'homme dans celles-ci. Où est ce mot ? On aime des institutions, on aime des concepts, on aime la France. Et finalement les personnes ? Doit-on laisser ces mots aux religieux ? Où est la place de l'amour dans nos institutions. Combien de fois ce mot est-il prononcé dans les valeurs de la République. Elle est là, la violence, où ce sentiment si puissant a été chassé par des hommes emmurés dans leur propre peur de montrer leur affects.
Tout, ici, est le rapport de l'homme face à sa propre vulnérabilité. A côté de cela, qu'est qu'un homme qui montre sa vulnérabilité à chercher la vérité ? A montrer qu'il s'est trompé ? A se montrer sincère et honnête ? Face à ses propres désaccords ? Tandis que la femme moderne est active dans sa recherche de l'émancipation, nous avons aussi notre travail. Celui de l'homme moderne qui est près à se montrer vulnérable.
On ne naît pas homme : on le devient.
Et finalement, on apprend que le seul moment pour l'homme politique de se montrer vulnérable, c'est dans la chambre à coucher de bobonne, qui attend bien sagement avec les gamins. Et lui, héros chrétien, protecteur de la vieille orpheline, qui est là pour les protéger du mal dans lequel il les a lui-même placées. C'est comme si nous n'avions jamais connu cette figure de la patrie. Ceci est bien une vision archaïque de l'homme moderne et de sa fonction. De cacher sa propre vulnérabilité a rendu son discours impersonnel, en fait il s'est déshumanisé.
Le mot amour manque dans nos sociétés. C'est tout à fait est symptomatique de la place de l'homme dans celles-ci. Où est ce mot ? On aime des institutions, on aime des concepts, on aime la France. Et finalement les personnes ? Doit-on laisser ces mots aux religieux ? Où est la place de l'amour dans nos institutions. Combien de fois ce mot est-il prononcé dans les valeurs de la République. Elle est là, la violence, où ce sentiment si puissant a été chassé par des hommes emmurés dans leur propre peur de montrer leur affects.
Tout, ici, est le rapport de l'homme face à sa propre vulnérabilité. A côté de cela, qu'est qu'un homme qui montre sa vulnérabilité à chercher la vérité ? A montrer qu'il s'est trompé ? A se montrer sincère et honnête ? Face à ses propres désaccords ? Tandis que la femme moderne est active dans sa recherche de l'émancipation, nous avons aussi notre travail. Celui de l'homme moderne qui est près à se montrer vulnérable.
On ne naît pas homme : on le devient.
Pourquoi ? pourquoi les donne-t-elle ? Pourquoi aujourd'hui ? Quand on a aimé le personnage, on évitera cette quête impudique. Aurait-il accepté cela ?
Les propos d'une autre Anne... caricaturés par Soulcié.
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Daniel, je propose l'adjectif pitoyable.
Pourquoi pas un livre pour les admirateurs de Mitterrand. Mais c'est la vision de Daniel, tétanisé face au grand homme glacial, qui me parait cocasse dans ce billet. J'aurais eu sans doute la même réaction, qui trahit une révérence incontrôlable envers les puissants et qui nous fait honte. Une preuve de plus que Mitterrand maitrisait à la perfection sa domination sur son entourage, sans exception, sauf manifestement Anne Pingeot et Mazarine.
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1200 lettres ! Manuscrites !!
Aujourd'hui, avec les SMS, on aurait ça.
- TA FÉ KOI À L'EKOL ?
- FOU MOI LA PÈ CHUI SUR FB
Aujourd'hui, avec les SMS, on aurait ça.
- TA FÉ KOI À L'EKOL ?
- FOU MOI LA PÈ CHUI SUR FB
Un jeune provincial monte à Paris pour faire ses études .
Sa licence ès-lettres en poche, il s'inscrit à science Po et simultanément suit des cours de droit public à l'université .
Pourquoi ce choix ?
Que prépare-t-il ?
sciences po + droit public ?
Prépare-t-il un concours ?
On est en 1936/1937
A-t-il passé un concours ?
Si oui, lequel ?
Quelqu'un aurait-il dit quelque chose à ce sujet dans un écrit ?
Un proche, un membre de la famille ?
Un frère peut-être ?
Sa licence ès-lettres en poche, il s'inscrit à science Po et simultanément suit des cours de droit public à l'université .
Pourquoi ce choix ?
Que prépare-t-il ?
sciences po + droit public ?
Prépare-t-il un concours ?
On est en 1936/1937
A-t-il passé un concours ?
Si oui, lequel ?
Quelqu'un aurait-il dit quelque chose à ce sujet dans un écrit ?
Un proche, un membre de la famille ?
Un frère peut-être ?
Je suis subjugué par ce qui entoure la parution de cette histoire d'amour clandestine, à commencer par l'harmonie qui se dégage de la part de tous les acteurs. Tous sont absents, même le dernier survivant, comme une ultime politesse. Des caractères d'imprimerie forment une mot, un titre, une histoire. Sans que rien ne le laisse prévoir, un chef d'orchestre lance une balade puis s'absente. Il a suffit d'un signe pour que les second-rôles musicaux ait pris place et s'autorisent à s'exprimer. Quelques non-dits resurgissent, prennent sens et s'accordent. Le bavardage de ceux qui ont été spectateurs, dont je suis, se fait entendre bruyamment "au dernier jour de Mitterrand, j'étais là, sur les bancs de l'université, une amie me l'a appris, j'étais stupéfait et me sentais orphelin". Tandis qu'une voix venue d'outre-tombe revient en mémoire de chacun : "je crois aux forces de l'esprit".
Et comment...
Et comment...
Peut-être eut-il mieux valu pour lui-même, et accessoirement pour nous!!!, qu'il se "contente" d'être "écrivain". Il aurait aimé en toute liberté et nous ne serions pas obligés de le détester pour sa rouerie même florentine.
De quoi se plaint-on?
Il nous reste Macron.
Il nous reste Macron.
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Adolescent ! vous pourriez grandir les mecs ? ben oui ce type était un humain qui trompais sa femme (elle dois être contente elle de ce livre, mais on s'en fou de ses sentiments , c'est qu'un femme), et les autres et même ses maitresses (il draguait tout le temps) , et vous parlez de romanesque. Ces types ne pensent qu'a leur petit ego, au lieu de s'occuper de nos problèmes, il a créé l'Europe qu'on éxcècre, et des fan lui font des livres. Affligeant de gaminerie.
Le climat se dégrade a grand pas, on va griller, et on veut nous émouvoir avec une histoire de menteur, violent. Ses petites émotions et pensé sont les mêmes que n'importe qui, ont comprend que sa vie est si fade, qu'il lui faut le toujours séduire, tous les présidents et politiques sont comme ça , lamentable, des gosses gâtés, qui émerveillent les autres mâles de la cours , journalistes et bobos.
Le climat se dégrade a grand pas, on va griller, et on veut nous émouvoir avec une histoire de menteur, violent. Ses petites émotions et pensé sont les mêmes que n'importe qui, ont comprend que sa vie est si fade, qu'il lui faut le toujours séduire, tous les présidents et politiques sont comme ça , lamentable, des gosses gâtés, qui émerveillent les autres mâles de la cours , journalistes et bobos.
Il y a à l'étranger une chose que l'on aime en France, c'est que les Présidents de la République sont à la fois politiques et poètes ou écrivains.
Enfin, cela était vrai jusqu'il y a peu quand le politique s'est uniquement confondu avec la com' de la hargne de vaincre, pour en arriver jusqu'au vendeur de balais et à celui qui l'a suivi qui n'a gardé de Mitterrand que l'aptitude à se dire socialiste sans l'être vraiment.
Et donc s'est estompé cet aura français au cours des dernières années.
Et il semble qu'avec cette parution de la correspondance, la part d'ombre reprend le dessus sur le littéraire dont je n'ai eu d'écho que par les entretiens avec Marguerite Duras
Mais que je dise ici mon étonneemnt de voir cette correspondance intitulée par je ne sais qui "Journal pour Anne" car tout me laisse à croire que ce titre veut jouer de l'écho de l'autre Journal écrit par une Anne d'un autre temps à A'dam, Prinsengracht à Amsterdam
Un jeu d’ambiguïté qui ne serait pas si j'en crois la rumeur pour déplaire à ce président dont la mémoire est vive chez tous mes amis Français ayant vécu cette période.
Enfin, cela était vrai jusqu'il y a peu quand le politique s'est uniquement confondu avec la com' de la hargne de vaincre, pour en arriver jusqu'au vendeur de balais et à celui qui l'a suivi qui n'a gardé de Mitterrand que l'aptitude à se dire socialiste sans l'être vraiment.
Et donc s'est estompé cet aura français au cours des dernières années.
Et il semble qu'avec cette parution de la correspondance, la part d'ombre reprend le dessus sur le littéraire dont je n'ai eu d'écho que par les entretiens avec Marguerite Duras
Mais que je dise ici mon étonneemnt de voir cette correspondance intitulée par je ne sais qui "Journal pour Anne" car tout me laisse à croire que ce titre veut jouer de l'écho de l'autre Journal écrit par une Anne d'un autre temps à A'dam, Prinsengracht à Amsterdam
Un jeu d’ambiguïté qui ne serait pas si j'en crois la rumeur pour déplaire à ce président dont la mémoire est vive chez tous mes amis Français ayant vécu cette période.
Le bon adjectif c'est obscène !
La vie de Mitterrand, le fonctionnement du monde politique, la complaisance des médias, notre impuissance et/ou notre lâcheté, le mensonge et la trahison érigés en .. 10 ème art, ... tout ça c'est obscène pas romantique
La vie de Mitterrand, le fonctionnement du monde politique, la complaisance des médias, notre impuissance et/ou notre lâcheté, le mensonge et la trahison érigés en .. 10 ème art, ... tout ça c'est obscène pas romantique
Sur le principe de la publication de telles lettres par, si j'ai bien compris, la dame Pingeot elle-même, je trouve ça impudique (arrête, t'es démodé, Al).
Sur leur contenu, il faut lire le dithyrambe qu'en a fait Jérôme Garçin, qui porte la fayoterie à un degré inimaginable : quand toute la Langerie et la Kiejmannie se contentaient d'encenser le vivant, lui les dépasse et se tripote sur un mort.
Toute cette affaire en dit long :
- Sur le sphynx et son entourage, qui ont caché ces amours pour permettre à Mitt' le Fourbe d'entrer en grande pompe à l’Élysée et d'y rester quatorze ans soit sept de trop (qui a oublié que son deuxième septennat, de Cresson en Bérégovoy avec passage par Charasse et Tapie, fut indigne et destructeur pour la gauche). Un divorcé, à l'époque, n'aurait eu aucune chance
- Sur la complaisance aussi bien de l'icône Tatie Danielle, qui a accepté de porter les cornes pour être Première Dame, que d'une presse qui s'est tue, le respect de la vie privée a bon dos.
- Sur cet incontournable : pour nourrir sa bigamie, Tonton a utilisé l’État, employé ses sbires, détourné ses moyens humains et son argent.
La servilité de la presse, sous ce règne véreux, fut portée à un sommet (oui, bon, vu ce qu'on a vu sous Sarko, ce n'est plus une montagne mais une chaîne). Les seuls à avoir sauvé l'honneur du journalisme furent... des Belges de la RTBF ! Ils avaient réussi là où tout le monde a échoué surtout que ce monde ne voulait pas réussir : à faire tomber le masque du florentin ! Ces hommes devraient devenir formateurs dans nos écoles de journalisme, histoire d'apprendre comment ne jamais lâcher prise, comment découper une langue de bois sans tomber dans l'agressif bourdiné. Vu l'état de nos médias, aucune chance qu'ils soient embauchés.
PS Accessoirement : le fruit de ces amours n'aurait jamais trouvé un éditeur s'il avait été produit et élevé dans un HLM du 9-3 et non dans un château de l'Etat à Souzy-la-Briche.
Sur leur contenu, il faut lire le dithyrambe qu'en a fait Jérôme Garçin, qui porte la fayoterie à un degré inimaginable : quand toute la Langerie et la Kiejmannie se contentaient d'encenser le vivant, lui les dépasse et se tripote sur un mort.
Toute cette affaire en dit long :
- Sur le sphynx et son entourage, qui ont caché ces amours pour permettre à Mitt' le Fourbe d'entrer en grande pompe à l’Élysée et d'y rester quatorze ans soit sept de trop (qui a oublié que son deuxième septennat, de Cresson en Bérégovoy avec passage par Charasse et Tapie, fut indigne et destructeur pour la gauche). Un divorcé, à l'époque, n'aurait eu aucune chance
- Sur la complaisance aussi bien de l'icône Tatie Danielle, qui a accepté de porter les cornes pour être Première Dame, que d'une presse qui s'est tue, le respect de la vie privée a bon dos.
- Sur cet incontournable : pour nourrir sa bigamie, Tonton a utilisé l’État, employé ses sbires, détourné ses moyens humains et son argent.
La servilité de la presse, sous ce règne véreux, fut portée à un sommet (oui, bon, vu ce qu'on a vu sous Sarko, ce n'est plus une montagne mais une chaîne). Les seuls à avoir sauvé l'honneur du journalisme furent... des Belges de la RTBF ! Ils avaient réussi là où tout le monde a échoué surtout que ce monde ne voulait pas réussir : à faire tomber le masque du florentin ! Ces hommes devraient devenir formateurs dans nos écoles de journalisme, histoire d'apprendre comment ne jamais lâcher prise, comment découper une langue de bois sans tomber dans l'agressif bourdiné. Vu l'état de nos médias, aucune chance qu'ils soient embauchés.
PS Accessoirement : le fruit de ces amours n'aurait jamais trouvé un éditeur s'il avait été produit et élevé dans un HLM du 9-3 et non dans un château de l'Etat à Souzy-la-Briche.
Grâce à François, la provinciale que je suis a accédé au microcosme parisiano-artistique. Le dessin, la sculpture, la peinture, c'est mon rayon. La littérature, ce sera pour notre fille. On ne peut être surdouée en tout dans la vie. Certes, j'aurais pu inventer sa correspondance et un roman épistolaire - "Les liaisons tranquilles" - mais l'idée de renoncer à ma carrière, telle Juliette Drouet, pour me dévouer au grand homme pendant 50 ans, n'était pas raisonnable vu notre écart d'âge.
à Al Ceste,
" le fruit de ces amours n'aurait jamais trouvé un éditeur". Ben si, le fruit de ces amours étant Mazarine, celle-ci a trouvé un éditeur quasiment dans son berceau.
" le fruit de ces amours n'aurait jamais trouvé un éditeur". Ben si, le fruit de ces amours étant Mazarine, celle-ci a trouvé un éditeur quasiment dans son berceau.
- Sur cet incontournable : pour nourrir sa bigamie, Tonton a utilisé l’État, employé ses sbires, détourné ses moyens humains et son argent.
Il s'est surtout assis sur les principes de l'état de droit. La surveillance discrétionnaire hors de toute supervision judiciaire, les intimidations, et tout ce que vous trouvez à retenir c'est un petit trou dans la caisse de traitements de gendarmes payés pour son usage personnel ? L'argent est secondaire, dans cette affaire comme dans le reste du règne de Mitterrand et de la carrière qui l'a amené là, l'avidité du pouvoir ne se traduisait pas par de la cupidité simple et sa triviale transposition financière (contrairement à l'un de ses successeurs bien connus).
Il reste un paradoxe aussi car tout en ayant commit mille actes moralement détestables vis à vis d'autres individus, saccagé les devoirs de sa fonction (le président est garant de la constitution) pour ses besoins personnels, il restera peut-être le petit bourgeois de droite qui aura le moins trahi son électorat de gauche sur l'application de ses orientations politiques.
La comparaison est cruelle avec l'autre François qui n'aura peut-être jamais piqué dans la caisse et jamais surveillé les photographes de la presse people en se rendant chez sa maîtresse. Mais qui aura divorcé idéologiquement de sa base électorale en plein mandat, validé la surveillance de masse et la répression policière du mouvement social.
tout ce que vous trouvez à retenir c'est un petit trou dans la caisse de traitements de gendarmes payés pour son usage personnel ?
J'aurais pu écrire un livre si j'avais mis bout à bout tout ce qui est dans mes archives sur ce monsieur, mais sur un forum, on doit faire court... Désolé.
Pour les promesses non tenues, j'admets que François le Petit a fait pire.
J'aurais pu écrire un livre si j'avais mis bout à bout tout ce qui est dans mes archives sur ce monsieur, mais sur un forum, on doit faire court... Désolé.
Pour les promesses non tenues, j'admets que François le Petit a fait pire.
Je suis né près de Château-Chinon, une partie de ma famille a participé activement à la Résistance : certains d'entre eux n'en revenait pas de voir Mitterrand promu candidat de "gauche" !!
Sauf à considérer que la vie privée dit quelque chose des décisions prises par un homme de pouvoir dans l'exercice de son pouvoir , ce livre ne devrait pas nous concerner .
Mais de là à penser qu'il serait l'ultime dévoilement du parcours de F.Mitterrand ....
Mais de là à penser qu'il serait l'ultime dévoilement du parcours de F.Mitterrand ....