Apprendre à être une fille d'aujourd'hui grâce à Girls
L’autre soir, quand je suis rentrée chez moi, une jeune femme pleurait sur mon canapé. Appelons-la Sophie, c’est ma baby sitter. J’ai pris ce ton doux et ouvert qui sonne l’ouverture des confidences féminines, et j’ai demandé: "Sophie, qu’est-ce qui se passe?". Sophie: "J’ai un gros problème". Moi: "J’espère que c’est pas un problème de santé?" Sophie: "Non, c’est beaucoup plus grave que ça."Moi: "Sophie, expliquez-moi, car là je commence à m’inquiéter." Sophie: "J’arrive pas à choisir entre mon ex et mon actuel petit ami." Moi: "Ouf, vous m’avez fait peur. Vous savez, c’est un problème classique, on va le résoudre en deux coups de cuillères à pot. C’est simple: lequel des deux vous aimez le plus?" Elle (ouvrant de grands yeux): "Oh mais c’est pas du tout le problème!" Moi (ouvrant aussi de grands yeux, mais plus difficilement, car il se faisait tard): "Comment ça, c’est pas le problème?" Elle "J’en aime aucun des deux. Mais j’arrive pas à choisir." (elle se remet à pleurer). Moi: "De mon temps, on pleurait quand on n’arrivait pas à choisir entre deux choses qu’on aimait." Elle (vaguement méprisante) : "Oui, mais moi, je suis une fille d’aujourd’hui". Elle est partie, laissant sur le canapé un coussin humide de larmes et moi dans la perplexité. Alors, tandis qu’un début d’insomnie pointait son nez blafard, j’ai mis Girls.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Je ne comprends pas qu'on puisse encore aujourd'hui parler d'humour féminin.
La mise en scène de "l'embarras" n'est pas l'apanage d'une génération ou d'un genre.
Cette chronique, moi, m'a bien foutu les boules.
On fait enfin la critique des ex-gauchistes issus des beaux quartiers, genre Cohen-bendit , aujourd'hui recasés dans le l'ultra-libéralisme : Glucksmann, BHL, Kouchner et tous ces ex-cols mao devenus riches et prêts à bouffer la planète.
On fiche a l'eau Dolto qui aurait elle donné les "nouveaux enfants" rois, ces gosses mal élevés et tout puissants, dont les maitres, voudraient bien faire du "saucisson".
On vitrifie les ex-libertaires "pro-hashish" libres et "alter-pédophiles décomplexés". On remets les pendules à l'heure en somme, et peux être là c'est aussi bien. "Les rois de l'époque" sont "nus" et nous les voyons évoluer vers le pire qu'ils dénonçaient à cette époque épique.
Entre les deux extrêmes celle de l'après guerre et celle de l'après 1968 il y a de nos jours "un juste milieu" je pense.
Sinon le fait des guides pour parents, jeunes ou enfants, qui devraient se conformer aux nouvelles modes c'est encore une énième tentative de la part de l'Etat de diriger la vie des citoyens. Aussi défions nous des ces "guides journalistisques " issus de la "pédagogie freudo-lacanienne" qui survit grâce à cette presse. ceux qui les vendent font de la pub pour ces derniers dinosaures. (non pas la tête !)
Foutons les à la poubelles ou évitons de les acheter, ils sont chers et la Mère Nature s'en, portera que mieux..
cette chronique, lue tardivement, viens de me donner... quelle est l'expression consacrée déjà.......oui c'est ca! viens de me donner" du courage pour accomplir le reste de la journée" !
Merci, je me suis bien marré. Encore!
je ne crois pas que la "normalité" soit le sujet de "Girls", je crois plutôt que "l'anormalité de tout le monde" en est la règle. Pas plus que la série ne revendique le droit des femmes à ne pas être des canons académiques de beauté, Lena Dunham est trop égocentrique pour avoir ce genre de considérations collectives en tête. La série revendique surtout "le talent de Lena Dunham", qui est plus une styliste douée qu'une observatrice sensible des femmes, selon moi. Et l'insistance que manifeste Lena Dunham pour exhiber un corps qu'elle ne cherche jamais à embellir (postures colontairement ingrates, aucun érotisme, etc.) me fait dire qu'elle se sait ingrate, et qu'elle en fait un point aveugle et tenace de la chose. l'acteur de Bref ne se fout jamais à poil avec insistance ! Par ailleurs, c'est le droit du spectateur ( et de la spectatrice) de juger un corps sexy ou non, l'égalitarisme militant a assez peu à voir avec la subjectivé du regard et le plaisir intime du spectateur...
Deja, les references sont un peu datees (citer sex and the city en exemple d'humour actuel de filles? vraiment????).
Pour moi "girls" s'inscrit dans la lignee de "Mandy", "Amy Schumer", "orange is the new black" meme, etc... ou l'idee que les femmes puissent enfin vraiment rire d'elles memes, sans glam', sans fioritures, sans "rattrapages". Que cette moquerie se dirige vers leurs petites obsessions, leurs vies "normales", ou leurs corps "juste moyens", ce qui est quand meme une grande premiere. Ces filles ne sont ni des Germaine bidochons, ni actrices hollywoodiennes pretendant se moquer d'un pretendu moche nez. Ce ne sont ni des totales looseuses, ni des gagnantes.
Ces filles montrent ou essaient de montrer une "normalite", (et oui, toutes les femmes ne sont pas photogeniques), et par la meme le fait que la redactrice de cet article soit completement passe a cote de ca (et parle meme de LAIDEUR de l'actrice principale!!!!) me fait dire qu'effectivement elle n'a pas tout compris de la serie.
Mais cette tendance n'est pas QUE feminine. Il n'est pas anondin de retrouver Mandy parmi la bande de "This is the end" par exemple. Pas etonnant que "girls" arrive apres "bref" non plus (sur les ecrans francais) (tiens, parle t'on de laideur pour l'acteur principal de bref?). Et puis, n'y a t'il pas un mouvement ne a "Portland", "Brooklyn" ou "Austin", qui veut que le style et l'humour soit plus important que la beaute du corps ou de l'esprit? Et qui fait de Lena une vraie heroine? Ce point la, l'article a commence a le toucher du doigt.
Permet aux intello-bourgeois « post-modernes » à lunettes à grosse monture carrées de faire un p’tit billet (vert…) en mâtinant ces sous merdes de blablas aussi imbitables qu’inappropriés.
Permet aux demi-intellos de forum d’essayer de faire comme ceux à lunettes grosse monture mais bénévolement.
Fermez le ban.
Brigitte Fontaine - 1984
En total désaccord avec D. Une "chronique" n'est pas un article scientifique ni une dépêche AFP; la mise en scène de soi, de sa subjectivité en constitue ou devrait (idéalement) en constituer l'intérêt premier. C'est rarement le cas, soit, mais même quand le "soi" se cache derrière une volonté factuelle, ou pédagogique, ou purement dialectique, ou strictement idéologique, il est quand même là, sa "mise en scène" tenant alors de l'art plus ou moins maîtrisé de la dissimulation ou de l'effacement. La perpétuelle mise en scène de soi dans ses propres chroniques est tout simplement insupportable. assène D. Mais que faudrait-il ? Ne pas se mettre en scène ? Ne pas être soi ? Feindre de ne pas être ? Ou d'être une machine ? Ben, non, nous ne sommes pas des robots comme dirait l'autre, voire même, guess what, I am not a robot, parce que si j'ai envie de citer une chanson de Marina and the diamonds, je le fais et j'emmerde tout le monde. Bref, je comprends pas cette condamnation de principe, je la trouve non-pertinente, à côté de plaque.
2
Je bois donc presque du petit lait quand je lis sous la plume de Ropert: Se raconter comme spectateur, c'est un art très difficile, tant le narcissisme ou la subjectivité menacent à tout bout de champ, tant l'équilibre entre la profondeur objective de l'analyse d'une oeuvre, la finesse de l'analyse de soi, la pensée du lecteur autre que soi et l'art d'attraper l'époque est délicat à trouver. Des critiques de cinéma comme Daney ou Skorecki y sont magnifiquement arrivés.[/i Presque parce que le narcissisme ou la subjectivité ne constituent une menace que pour ceux qui ont une piètre opinion de la critique littéraire ou cinématographique alors que Skorecki et Daney ont prouvé (et d'autres avant eux) que ce pouvait être une belle et stimulante littérature. Et qui reprocherait à un auteur sa subjectivité ? Bref Axelle, tu déconnes.
Pour le reste, je ne suis pas super-fan de ces deux chroniques, pas parce que l'auteur s'y met en scène, plutôt parce que ce qu'elle met en scène ressemble un peu trop pour l'instant à un ersatz de sitcom petit-bourgeois qui ne me fait pas sourire et ne me renseigne pas beaucoup sur la singularité de sa personne. En l'état, le "système" trop schématique mis en place consiste à piocher dans un quotidien très Elle-Grazia pour introduire une série par la bande. Ca n'a aucun intérêt. Ca ne veut pas dire que rien d'intéressant n'est dit par ailleurs. Ce qui est mis en avant dans l'anecdote introductive ("J'en aime aucun des deux") est judicieux: on touche là au coeur sombre de Girls...
3.
... une série brillante, drôle, triste, qui dresse un portrait noir de la jeune femme contemporaine, assez incapable d'aimer (à part elle-même et le miroir-déformant de ses copines), et qui pousse cette inaptitude assez loin, jusqu'au curetage d'oreille névrotique de la fin de la saison 2. Le "narcissisme exaspérant" de l'héroïne (et de Dunhamm) me semble la critique la plus conne (et la plus répandue, hélas) sur la série, dont c'est le sujet-même. Ce "narcissisme exaspérant" n'empêche d'ailleurs pas son auteur de savoir regarder les autres, en particulier les hommes (trois acteurs supers, dont Adam Driver, génial), dont elle fait, dans un retournement un peu systématique des clichés habituels, les plus grands amoureux, les plus humains, les plus généreux, les plus fragiles.
4.
Quant à la mise en scène de ce corps hors-norme, de ce visage disgracieux, c'est évidemment un acte politique très fort et salutaire, assez admirable jusque dans sa déconnection des enjeux du récit (le corps est montré, mais jamais vraiment discuté, il est là, point barre).
5.
Sur la présence de cette chronique d'Axelle Ropert dans @si: je ne la trouve pas aberrante. Un peu mitigé sur la forme et le fond, mais de là à provoquer un psychodrame dans la corporation des piliers @sinautiques... J'avoue que malgré ses qualités (et l'estime que j'ai pour lui, estime toute virtuelle, je ne le connais pas), la chronique de Sleepless me paraissait exagérément "spécialiste".
Article intéressant, mais il y a vraiment quelque chose qui m'échappe.
Pouvez-vous nous donner des exemples de séries qui ont "pour but de vous donner un peu de courage pour accomplir le reste de la journée" et évitent ces "petites vies trop dérisoires pour être passionnantes ? " ?
J'ai vu beaucoup de séries (Twin Peaks, Parks and recreation, Seinfeld, Desperate Housewives, Dr Who, Rome ...) Et leur fond de commerce, c'est justement le fourmillement de petits trucs dérisoires qui à défaut de donner courage, donnent un sentiment de réalisme, font rigoler ou prennent aux tripes, c'est selon.
Idem au cinéma ou en littérature, je ne connais rien qui "donne du courage pour le reste de la journée" (Capra peut être ?)
Sinon d'une manière inattendue et détournée (du type - je prends un exemple trash - l'appréciation de l'humour noir de Dostoievski dans crime et chatiment, qui vaut pour un bon steak)
Bref, c'était une "vue de l'esprit" ou vous pensiez vraiment à une, voire plusieurs, séries en particulier ?
C'est une question très intéressante, et qui me passionne : en quoi les séries donnent-elles du courage pour accomplir le reste de la journée ? Ce sera peut-être l'objet d'une chronique, si j'arrive à cerner le terrain.
Disons que d'une manière générale, toute fiction réussie me redonne de l'élan, car je me sens alors portée par le plaisir d'avoir écouté une "bonne histoire". Peu importe que l'histoire en question soit déprimante, ou modeste, ou noire, la qualité de la narration me redonne toujours une petite joie intérieure. On parlera aussi; dans cette chronique peut-être future, des séries qui vous abattent, qui foutent le cafard. Mad Men, par exemple... Et oui, Dostoievski, ça relance à mort !
une série, c'est une sorte de photo animée avec histoire d'un ailleurs, d'un autrement, ou d'autres gens que moi, et je suis curieuse de voir comment ça se passe ou ça se passerait. pas pour me donner de l'élan pour la journée, vu que j'absorbe la nuit. pour savoir.
du coup, le streaming permet ce "voyage", séries nordiques, espagnoles, canadiennes, anglaises. si c'était moins soupe-soap, j'irais bien voir du côté de l'amérique du sud.
tiens, un truc qui me frappe chaque coup, en nordie, les portes d'entrée s'ouvrent vers l'extérieur et les gens sont complètement désaxés point de vue horaires.
Par contre objection sur "toute fiction réussie donne de l'élan". Ou alors il faut définir : de l'élan pour quoi faire ?
S'il s'agit d'une activité dite "normale" et sous-entendue "saine", c'est raté.
"The office" (UK) est une fiction réussie / narration révolutionnaire en sont temps, qui loin de donner du courage pour la journée, est au service du découragemment le plus profond, totalement dénuée d'euphorie.
C'est pire que du Dostoievski qui bénéficie de sa folie hilare.
Autres exemples, The Shield ou breaking bad (que je connais mal), ne sont pas dénués de qualités narratives mais affreusement feel bad aussi.
Regarder ça le matin, c'est , selon votre planning d'activités "normales" du jour, broyer du noir jusqu'au soir.
C'est pire que du Dostoievski qui bénéficie de sa folie hilare. »
La version américaine est-elle très différente de la version originale ?
Parce que si y’a bien une série qui me donnait la patate pour quatre jours d’affilée, c’était bien The Office US. :-)
La version UK est excessivement "feel bad", tandis que la US est plutôt "feel good"
C'est même un cas d'école assez délicieux pour les adeptes de caricature comparée (UK = réalisme froid à l'européenne, férocité sans concession, réalisation artisanale, just here to "have a laugh", originalité du concept / US = efficacité, professionnalisme, quantité, des tas de toppings sur une ribambelle de saisons supplémentaires)
Il fait aussi de comparer les trognes de Ricky Gervais (sorte de béta ignare et féroce, libéral à en vomir) et Steve Carell (un peu pareil en moins féroce, plus hurluberlu et bénéficiant de l'effet "Homer Simpson" -> cette sorte de sympathie pour les beaufs)
A noter que le concept à été revendu à une platrée de pays :
http://splitsider.com/2011/05/exploring-the-international-franchises-of-the-office/
Alors bonjour les possibilités de caricatures comparées.
Rien qui n'ait déjà fait ses preuves dans le passé et et présent, pas de raison que çela ne marche pas à l'avenir.
Et lorsque, chère baby sitter, un remords vient troubler votre journée, dites-vous que l'un ou l'autre, ou les deux, vous font cocue de leur côté avec tous les éléments féminins de votre carnet d'adresses.
Chère jeune fille, suivez bien les conseils d'une grand-mère que vous souhaite le meilleur !!!
Non seulement j'ai acheté ton bouquin à 1,99€ à ma fille, alors qu'on l'a déjà mais je ne sais plus où parce que c'était pas cher, mais figure toi que si "madame Bovary c'est toi" alors on t'a réglé ton compte. Je ne sais pas quoi dire ou faire. Surtout qu'il n'y a pas que les héroïnes, l'humour féminin est alpagué aussi, ça m'emmènerait trop loin de discuter de tout ça sur le forum. Donc tu es d'accord si je ne mets pas de commentaire pour dire que je ne suis pas "en phase"? (Un point d'exclamation ferait autant l'affaire, comme tu disais l'autre jour à propos d'autre chose).
Oui 1,99€ c'est pas cher, mais ta correspondance en trois tomes vaut dans les 180 €... On se demande bien pourquoi tu t'es embêté à faire des romans.
Ta vieille poisson
P.S.
Le début c'est tout ce que j'aime: il y a quatre filles: une brune, une blonde, une brune. Est-ce exprès?
Ici, même pour moi qui ne connais pas Girls, la chronique est intéressante.
A ceux qui connaissent la série de donner leur avis sur cette façon de la voir.
Et j'aime la référence à la génération actuelle à travers la baby-sitter, cela rend plus vivant.
c'est ça ?
tiens en voilà un truc énervant.
Je ne vous ai pas non plus dit que vous n'aviez pas le droit de vous adresser à moi.
Vous pouvez parfaitement être agacée par des critiques que vous trouvez exagérées ou de mauvaise foi.
Mais être énervée parce que vous trouvez que la nouvelle chroniqueuse n'est pas "accueillie"...
Les abonnés n'ont pas à "accueillir" une chroniqueuse comme nous accueillons quelqu'un chez nous.
Bien sûr une avalanche de critiques favorables est plus agréable qu'une somme de critiques négatives, mais la chroniqueuse est la première responsable des critiques dont elle fait l'objet. En l'occurrence le papier était bâclé et bourré de fautes d'orthographes, ce qui est inadmissible pour un support qui repose précisément sur l'écriture. C'est tout simplement du foutage de gueule.
En somme rien à foutre d'être gentil - du moment qu'on est respectueux évidemment.
Et les abonnés n'ont pas à être sympas.
Ils doivent être honnêtes.
Si on ne veut pas être critiqué on ne publie rien.
Elle n'est pas moins narcissique que la tendance de Lena Dunham à montrer son nombril (je ne parle pas de son corps mais de son obsession pour elle même, promenée à longueur d'épisode) - narcissisme souligné dans le papier, au demeurant.
Bref une chronique qui ne commencerait pas par le menu récit de comment on est pas content parce qu'on a croisé un con dans la queue en allant s'acheter du pâté de campagne ou de comment la baby-sitter pleure (pathétique relâchement de soi et absence totale de dignité en public) parce qu'elle n'arrive pas à choisir entre deux mecs dont elle se fiche comme de son premier mascara serait bienvenu.
Est-il possible de parler de quelque chose sans se mettre en scène ?
Il n'y a aucune grandeur chez Lena Dunham (ce qui ne m'empêche pas d'aimer la série, mais c'est une autre histoire) parce qu'elle est incapable de s'intéresser à autre chose qu'elle même. Le style peut-être, c'est vrai, mais c'est insuffisant.
Il n'y a donc également qu'une prétention à la réflexion dans toutes ces manifestations pénibles du moi en action.
Merde à la fin, on s'en cogne de la baby-sitter.
Le prétendu effet de style est par ailleurs, sur un plan utilitaire, totalement inutile.
Tout aussi chiant que les anciennes jérémiades de Maja au début de chaque @ux sources.
Là, il y a du fond, on peut discuter et réfléchir.
p.c.c : la fille du métro ligne 10, hier à 22h30, direction Boulogne. (Elle se reconnaitra)