Aux Assises du journalisme, la question Hulot
Avec la parution du dernier livre de Jean-Michel Aphatie révélant des éléments nouveaux sur les accusations de viol contre Nicolas Hulot, la présence de l'ex-ministre de l'Écologie aux Assises du journalisme (pour parler responsabilité journalistique et dérèglement climatique), a choqué les milieux féministes. ASI revient sur la manifestation qui a interrompu la table ronde à laquelle il participait, sur le partenariat entre la Fondation Nicolas-Hulot et les Assises, et sur la proximité professionnelle de la journaliste et animatrice de la table ronde, non mentionnée publiquement, avec le leader écologiste.
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Commentaires préférés des abonnés
Je vous lis et je suis d'accord avec ce que vos écrivez, forcément.
Dans un premier temps.
Dans un second temps je rapproche votre avis de la question du viol, des viols, des violeurs et des victimes, puisque c'est précisément ce sujet qui vous a fait (...)
Étrange pays où l'on condamne un homme objet d'une plainte couverte par la prescription.
Un homme que l'on n'a jamais jugé et qui ne sera jamais jugé.
Qui souhaite vivre dans un pays où l'on peut être accusé d'un crime horrible, dénoncé pub(...)
Monsieur HULOT, qui n'a malheureusement rien à voir avec Jacques TATI, est une création médiatique et de peu d'intérêt au niveau de l'écologie qu'il prétend défendre tout comme Monsieur Artus BERTRAND.
Derniers commentaires
C'est intéressant mais anecdotique.
J'aimerais assez savoir quel est le fruit de la réflexion sur le thème « responsabilité journalistique et dérèglement climatique ».
Il me semble presque évident que parler de Nicolas Hulot permet d'éviter de parler du problème.
Qui est quand même assez évident quand on regarde les publicités qui financent les médias.
J'ai toujours été étonné que personne ne relève que si Camille Kouchner n'avait pas porté ce nom-là, son témoignage n'aurait pas été accueilli avec autant de bienveillance. La France est vraiment le pays de la révérence des médias envers les puissants et je regrette de vivre dans ce pays étrange où on pose rarement les questions qui feraient évoluer notre système politique et social.
Qu'est ce qui est le plus étonnant ? Le réveil tardif d'Apathie ou les pratiques étranges du "milieu" ?
Ce qui est fort, c'est qu'au CA de l'asso qui organise les assises, il y a le président du prix albert londres ...
Allez, continuez comme ça et on pourra peut être se passer de la justice et de ses concepts fumeux et datés comme "la présomption d'innocence", ou de donner la possibilité à des condamnés de réintégrer la société après qu'ils aient purgé leur peine (salut à toi Bertrand).
(Ce qu'on pense des personnes n'a rien à faire dans l'équation)
On ne peut sans doute pas parler de doxing s'agissant d'une personne morale mais je serais vous j'éviterais quand même de mettre l'adresse, le mail et le trombinoscope des autres dirigeants d'une association dans un article cherchant à charger une de ses responsables de proximité coupable avec un supposé violeur.
et bien Apathie remonte dans mon estime! (si j'ai bien tout compris)
Je vous suis......et plusieurs abonnés (de cette presse et de bien d'autres titres en ligne malheureusement) devraient écouter attentivement ce que souligne Aphatie ici........soit le défaut majeur de bien des journalistes dans de telles situations, ne pas questionner et questionner les hommes publics mis en cause sur ce qui est révélé à leur endroit par la parole de femmes plaignantes.........cette façon de faire serait de nature a éviter le pire en cette matière : tu dis, je dis le contraire et puis de toute façon ça n'existe plus juridiquement, et circulez jeunesse........
Sans parler des commentaires haineux sur des femmes supposées vouloir bafouer la présomption d'innocence, voire la prescription juridique.
Car ce qui est visé dans la parole de femmes n'est rien moins qu'un changement durable dans les relations hommes-femmes, un vrai recul des violences faites aux femmes.
Ça passe pour une part par la justice avec ses règles et ses limites, bien sur.
Ça doit surtout éviter le renvoi dos à dos : et pour cela passer par la confrontation parlée.
Etre journaliste est aller chercher des faits cachés : il y a les documents, il y a les entretiens, il y a les confrontations.
Étrange pays où l'on condamne un homme objet d'une plainte couverte par la prescription.
Un homme que l'on n'a jamais jugé et qui ne sera jamais jugé.
Qui souhaite vivre dans un pays où l'on peut être accusé d'un crime horrible, dénoncé publiquement... condamné par le tribunal de l'opinion... sans pouvoir se défendre ?
Étrange pays où, par ailleurs, deux délinquants siègent au Conseil Constitutionnel, sans que cela n'émeuve qui que ce soit.
Naufrage de la raison.
Monsieur HULOT, qui n'a malheureusement rien à voir avec Jacques TATI, est une création médiatique et de peu d'intérêt au niveau de l'écologie qu'il prétend défendre tout comme Monsieur Artus BERTRAND.