Aux sources du rire américain
Alors que nous préparions l’émission D@ns le film traitant des raisons de l'échec en France des comédies américaines (voir notre émission : "refaire le coup d'American Pie, ça ne marche pas") il fut décidé, avec Judith, de laisser de côté tout un pan récapitulatif, afin de ne pas noyer inutilement le spectateur sous un déluge d’informations et de noms. Pour ceux que le sujet intéresse, voici un texte agrémenté d’exemples, qui tente de synthétiser ces informations à travers un panorama des grandes "écoles" qui ont nourri la comédie américaine de ces dernières années.
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Derniers commentaires
Je viens de lire votre chronique, elle est très intéressante, mais vous auriez pu évoquer le Carol Burnett Show sur CBS dans les années 1970. Carol Burnett est une pionnière (c'est la première femme à avoir été à la tête d'une émission de ce genre) et son émission, qui mélange humour et variété, reste une source d'inspiration pour la TV d'aujourd'hui, malheureusement elle reste inconnue en France (peut-être cette forme d'humour est-elle trop typiquement américaine pour s'exporter). Je l'ai découverte par hasard et je suis devenue inconditionnelle (et je bénis youtube de m'offrir des rediffs des sketches du show).
Pour vous donner une idée du talent de la Dame et de ses coéqupipiers, vous pouvez aller voir une parodie hilarante de d'Autant en emporte le vent et zoner sur youtube pour voir d'autres extraits.
Merci pour vos chroniques qui sont toujours passionnantes.
J'ai eu la chance de voir Scott Pilgrim vs. the World en avant-premiere a Dublin. Si vous souhaitez lire l'article de mon blog a ce sujet, vous pouvez cliquer sur ce lien :
[libreire.blog4ever.com]
Bonne lecture a tous !
http://www.dailymotion.com/video/x1hdoq_seinfeld-the-airport_fun
Dommage.
Claire Sagnières
et moi j'ai envie de parler des sitcoms, qui abordent par l'humour, tous les maux ou les changements, de la société américaine,
de I Love Lucy de 1951 à 1957, qui parle quand même un peu d'une manière à peine voilée
d'une certaine (toute petite) émancipation de la femme (en 51),
De Mash, tiré du film oscarisé, avec Alan Alda,
De Cosby Show (cité dans l'article), qui donnait la parole à une famille aisée
De Mariés, deux enfants (Married... with children), une des séries les plus féroces sur l'american way of life et la fin du rêve américain,
De Friends, sur la notion de famille moderne des années 2000,
des Simpsons, de Futurama, de South Parks (des mêmes auteurs que Team America, que vous citez),
De Tout le monde aime Raymond,
De Cheers et Frasier (trop méconnu en France), qui donnait un contre-poids à New York en situant la série à Boston,
De Chuck Lorre, scénariste des deux plus grosses sitcoms aux états-unis, Two men and a jalf (mon oncle charlie en français)
et la série geek The Big Bang theory)
30 Rock, une série sur un show type saturday night live, avec la première femme showrunner de SNL, Tina Fey, incarnation drolesque
et quasi-sosie dans SNL de Sarah Palin, et d'ailleurs co-star d'un film avec Steve Carell, Crazy Night (cité dans la vidéo)
Et dans la nouvelle vague des sitcoms, les faux documentaires qui partent de la série anglaise The Office, serie britannique de Ricky Gervais
(adapté sous nos contrées par la série de Canal Plus le bureau, avec Francois Berleand qui n'a duré qu'une saison),
Dans les "mockumentary" maintenant vous avez the office us (Steve Carell est devenu bankable en 2005 à partir de cette série en 2005
ce qui a accru le succès de the 40 years old virgin),
Puis Parks and Recreation, avec l'autre star récente de SNL, Amy Poehler, et Modern Family, qui compte dans ses rangs le
père irascible et misanthrope de Married... With Children. Ca tombe bien, il joue le role d'un grand-père irascible et misanthrope dans
modern family,
Enfin bref j'en oublie.
J'aurais presque envie de parler de l'influence de la sitcom britannique (Not the 9 o'clock news, Alas Smith and Jones, Blackadder, Red Dwarf, Black Books, Coupling, the IT Crowd, One Foot in the grave...) sur la sitcom américaine actuelle, mais je n'ose pas. Trop intimidé par Rafik Djoumi.
Chronique intéressante, et ma foi fort enrichissante sur le comique aux états-unis.
Du coup, question : dans quelle catégorie classez-vous le film Not Another Teen Movie (Sex Academy en France) ?
Je connais et je suis fan de la plupart de ces comiques mais je ne savais pas qu'il y avait autant de connections entre eux.
" Y a-t-il un pilote dans l'avion ?"...
Merci pour cette synthèse (et pour tous les extraits, miam...).
Dommage cependant de n'avoir pas cité Lenny Bruce, véritable pionnier du stand-up.
Le genre a quand même pu se faire connaître hors frontières américaines grâce à deux films excellents, Lenny de Bob Fosse, avec Dustin Hoffman, et Man On The Moon de Milos Forman, avec Jim Carrey dans le rôle d'Andy Kaufman.
Je n'ai pas vu l'émission encore, mais parler de l'échec des comédies américaines me semble devoir être nuancé par "de certaines comédies".
En référence aux fraternités étudiantes, le terme "Frat Pack" fut inventé par les médias américains
N'est-ce pas plutôt en référence au Rat Pack, qui regroupait dans les années 50 une bande d'acteurs/comiques/chanteurs, et pas des moindres : Frank Sinatra, Sammy Davis Jr, Dean Martin, Joey Bishop et Peter Lawford ?