Commentaires
Avant de voir Karski
Nous plongeons cette semaine d@ns le texte avec Yannick Haenel, pour Jan Karski, paru en septembre dernier chez Gallimard. Cet étrange "roman" fait l'objet d'une violente polémique depuis quinze jours, opposant l'auteur à Claude Lanzmann, le réalisateur de Shoah, qui l'accuse de "falsification de l'Histoire". Avant de regarder l'émission, il est vivement recommandé de lire le texte ci-dessous.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Cela arrive tous les jours..
C'est ainsi que naissent les légendes noires plus ou moins nuisibles à l'Esprit public.
Les 'Rois Maudits', Le protocole des sages de Sion', 'Le Vicaire'....
La dernière que j'ai vue ( et 8 millions de télespectacteurs toutes diffusions confondues du Napoléon-Clavier)
c'est Talleyrand poussant Bonaparte à assassiner le duc d'Enghien...
C'est ainsi que naissent les légendes noires plus ou moins nuisibles à l'Esprit public.
Les 'Rois Maudits', Le protocole des sages de Sion', 'Le Vicaire'....
La dernière que j'ai vue ( et 8 millions de télespectacteurs toutes diffusions confondues du Napoléon-Clavier)
c'est Talleyrand poussant Bonaparte à assassiner le duc d'Enghien...
J'ai vu l'émission avec avidité et cela m'a donné envie d'acheter le livre ou de me le procurer en bibliothèque. Je ne connais donc pas sa valeur comme objet littéraire. Sur le fond du débat, je considère que la littérature autorise tout, ou presque, et donc qu'un auteur a parfaitement, pour moi, le droit de faire dire à son héros des propos qui ne sont pas historiquement sûrs ou évidents. C'est pour cela que je suis complètement imperméable à l'attaque de Claude Lanzmann et je la trouve même surprenante.
Il est clair que l'apparition de Karski dans Shoah est un très grand moment du film (il y en a moult d'autres d'ailleurs), et je comprends fort bien Haenel d'avoir voulu en savoir plus, d'une part, et de l'avoir "romancé".
Cela ne m'empêchera pas, Caliem, de lire également les Sentinelles de Tessarech.
Marieke
Il est clair que l'apparition de Karski dans Shoah est un très grand moment du film (il y en a moult d'autres d'ailleurs), et je comprends fort bien Haenel d'avoir voulu en savoir plus, d'une part, et de l'avoir "romancé".
Cela ne m'empêchera pas, Caliem, de lire également les Sentinelles de Tessarech.
Marieke
Judith,
Le livre de Bruno Tessarech, " les Sentinelles" qui est aussi un roman, qui parle des témoins de la Shoah, mais qui ne délire par comme YH vous l'avez lu ? Bien sûr il n'a pas fait polémique, donc pas médiatiquement incorrect, donc .....
même sur @ il n'est pas assez intéressant.
Dommage.
Le livre de Bruno Tessarech, " les Sentinelles" qui est aussi un roman, qui parle des témoins de la Shoah, mais qui ne délire par comme YH vous l'avez lu ? Bien sûr il n'a pas fait polémique, donc pas médiatiquement incorrect, donc .....
même sur @ il n'est pas assez intéressant.
Dommage.
Sur l'affaire Jan Karski, je signale ce papier très intéressant (et assassin) de Pierre Jourde sur bibliobs, le site littéraire du Nouvel Obs.
J'ai vu 'Shoah', j'ai lu 'Le lièvre de Patagonie', j'ai lu 'Jan Karski' .
Pour éviter le piège en boucle de vérité/mensonge, je propose de recourir à l'effet de sens.
'Shoah' m'a réveillé des souvenirs terribles : les expositions des alliés, en 1945, à Paris, sur les crimes nazis. J'avais 8 ans.
Lanzeman est une mine d'information même si c'est lui le plus beau, qui nage le plus vite !
Le sous-titre du livre de Haenel, 'roman' s'applique aux trois chapitres que ce soit 1/ les extraits de Shoah, 2/ le résumé de 'Histoire d'un État secret' 3/ une fiction en partie d'après un autre livre sur Karski. L'horreur nazie y est présente. L'ambiguité des gouvernants américains n'est pas chose nouvelles : ils ont gagné cruellement la guerre. Puis il y a eu la Corée, le Viet-Nam, l' Afganistan, l'Irak 1 et 2. Napalm et bombes à fragmentations. Nous savons tous cela; Et pourtant j'aime l'Amérique ! Et pourtant je me surprends à avoir des pensées racistes !
Je manque de tolérance et d'empathie pour pour l''humanité'.
"La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. Pascal Pensée 397
Bravo et merci Judith
Pour éviter le piège en boucle de vérité/mensonge, je propose de recourir à l'effet de sens.
'Shoah' m'a réveillé des souvenirs terribles : les expositions des alliés, en 1945, à Paris, sur les crimes nazis. J'avais 8 ans.
Lanzeman est une mine d'information même si c'est lui le plus beau, qui nage le plus vite !
Le sous-titre du livre de Haenel, 'roman' s'applique aux trois chapitres que ce soit 1/ les extraits de Shoah, 2/ le résumé de 'Histoire d'un État secret' 3/ une fiction en partie d'après un autre livre sur Karski. L'horreur nazie y est présente. L'ambiguité des gouvernants américains n'est pas chose nouvelles : ils ont gagné cruellement la guerre. Puis il y a eu la Corée, le Viet-Nam, l' Afganistan, l'Irak 1 et 2. Napalm et bombes à fragmentations. Nous savons tous cela; Et pourtant j'aime l'Amérique ! Et pourtant je me surprends à avoir des pensées racistes !
Je manque de tolérance et d'empathie pour pour l''humanité'.
"La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. Pascal Pensée 397
Bravo et merci Judith
Rude débat. Je suis de l'avis de ceux qui pensent que la fiction ne peut pas être accusée de mentir, quel que soit le dispositif.
Dans la fiction, dans un roman, dans une pièce de théâtre, l'Histoire déformée peut amener à réfléchir sur l'avenir, peut amener à penser les événements autrement sans être dupe de ce qui a été dit.
Un livre qui m'a marquée quand j'étais jeune : "Les Mémoires d'Hadrien", de Yourcenar. Un livre qui m'a donné envie d'écrire. Un livre qui m'a donné envie d'écrire une histoire qui déforme l'Histoire. Parce que j'en ai le droit ; parce que cest de la fiction.
Le problème n'est pas la distorsion de l'Histoire.
Le problème est que la Seconde Guerre Mondiale, tout en faisant partie de l'Histoire de l'humanité, ne fait pas encore partie du passé.
Reparlons-en dans 200 ou 300 ans.
Dans la fiction, dans un roman, dans une pièce de théâtre, l'Histoire déformée peut amener à réfléchir sur l'avenir, peut amener à penser les événements autrement sans être dupe de ce qui a été dit.
Un livre qui m'a marquée quand j'étais jeune : "Les Mémoires d'Hadrien", de Yourcenar. Un livre qui m'a donné envie d'écrire. Un livre qui m'a donné envie d'écrire une histoire qui déforme l'Histoire. Parce que j'en ai le droit ; parce que cest de la fiction.
Le problème n'est pas la distorsion de l'Histoire.
Le problème est que la Seconde Guerre Mondiale, tout en faisant partie de l'Histoire de l'humanité, ne fait pas encore partie du passé.
Reparlons-en dans 200 ou 300 ans.
Contribution éventuelle au débat, fin août 2009, alors que la polémique ne faisait pas encore rage, telerama.fr publiait cette courte critique du livre d'Haenel.
"Jan Karski, de Yannick Haenel"(*)
« Qui témoigne pour le témoin ? » : placé en exergue du livre de Yannick Haenel, le fragment du poème de Paul Celan explique d'emblée le projet de ce roman d'une simplicité impeccable et terrible. Le témoin dont il est question s'appelle Jan Karski, il est un de ceux qu'interroge Claude Lanzmann dans Shoah. Les premières pages du roman retracent sobrement cet instant du film : un homme face à la caméra - l'enregistrement a lieu dans les années 1970 - qui voudrait parler, mais dont la parole se brise, un homme happé par la tentation du silence et qui, avec ce silence, se débat, pour finalement parvenir à réciter le message dont il est porteur depuis plus de trente-cinq ans.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Jan Karski (1914-2000), issu d'une famille catholique de Lódz, était agent de liaison entre la Résistance polonaise et le gouvernement polonais en exil, en France d'abord, puis à Londres. A la fin de l'été 1942, deux leaders juifs le font entrer clandestinement dans le ghetto de Varsovie, où se meurent des milliers d'hommes, de femmes, d'enfants. Ceci afin que lui, Jan Karski, voie et dise au monde ce qu'il a vu. Ceci afin qu'il témoigne de l'atrocité de la situation des Juifs de Pologne. De l'extermination en cours. « Peut-être ébranlera-t-on la conscience du monde », espèrent les deux leaders juifs. Ne laissez pas faire cela : le voilà, le message dont est désormais porteur et responsable Jan Karski. Message qu'il tentera en vain de délivrer dans le monde qu'alors on qualifie de libre, en Grande-Bretagne, à Washington..., devant des auditoires divers, prenant la parole mille fois sans jamais que soient perçus ses mots - pourquoi ce refus, ou cette impossibilité d'entendre ? Dès 1944, Jan Karski écrira un livre - dont le résumé constitue la seconde partie du roman de Yannick Haenel -, dans l'espoir que l'écrit soit plus audible que la parole, en vain. Jan Karski sera dès lors contraint à jamais de vivre avec ce qu'il sait, avec aussi en lui ce message qui n'est jamais parvenu à ses destinataires.
C'est alors, et alors seulement, que dans le dispositif romanesque très dépouillé de Yannick Haenel, intervient la fiction, comme assise sur la matière documentaire qui l'a précédée : la troisième partie du roman est le monologue intérieur inventé de Jan Karski, l'homme qui avait un message à transmettre et qu'on n'a pas su ou voulu entendre, le messager tenu en échec, comme devenu peu à peu lui-même ce message qu'il n'a pas pu délivrer. Un homme entré, un jour de l'été 1942, dans les ténèbres, pour ne plus en ressortir jamais. Il y aura peut-être lieu, pour les historiens, d'approuver, de nuancer ou de démentir le réquisitoire à charge de Jan Karski - dans son propre ouvrage, dans les pensées que lui prête Haenel - contre les Alliés, leur responsabilité, si ce n'est leur complicité, dans l'extermination des Juifs d'Europe. Mais ce que l'on retient de ce Jan Karski, c'est le portrait intérieur d'un homme qui finit par s'enfermer dans le silence, pour mieux s'« enfermer dans ce tombeau où Dieu et l'extermination sont face à face, où l'extermination regarde silencieusement l'absence de Dieu ». Et aussi cette question, posée à l'homme du XXIe siècle, à la littérature : qui témoigne lorsque le témoin est mort ?>>
(*) ce lien propose aux éventuels curieux les 12 premières pages du livre.
"Jan Karski, de Yannick Haenel"(*)
« Qui témoigne pour le témoin ? » : placé en exergue du livre de Yannick Haenel, le fragment du poème de Paul Celan explique d'emblée le projet de ce roman d'une simplicité impeccable et terrible. Le témoin dont il est question s'appelle Jan Karski, il est un de ceux qu'interroge Claude Lanzmann dans Shoah. Les premières pages du roman retracent sobrement cet instant du film : un homme face à la caméra - l'enregistrement a lieu dans les années 1970 - qui voudrait parler, mais dont la parole se brise, un homme happé par la tentation du silence et qui, avec ce silence, se débat, pour finalement parvenir à réciter le message dont il est porteur depuis plus de trente-cinq ans.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Jan Karski (1914-2000), issu d'une famille catholique de Lódz, était agent de liaison entre la Résistance polonaise et le gouvernement polonais en exil, en France d'abord, puis à Londres. A la fin de l'été 1942, deux leaders juifs le font entrer clandestinement dans le ghetto de Varsovie, où se meurent des milliers d'hommes, de femmes, d'enfants. Ceci afin que lui, Jan Karski, voie et dise au monde ce qu'il a vu. Ceci afin qu'il témoigne de l'atrocité de la situation des Juifs de Pologne. De l'extermination en cours. « Peut-être ébranlera-t-on la conscience du monde », espèrent les deux leaders juifs. Ne laissez pas faire cela : le voilà, le message dont est désormais porteur et responsable Jan Karski. Message qu'il tentera en vain de délivrer dans le monde qu'alors on qualifie de libre, en Grande-Bretagne, à Washington..., devant des auditoires divers, prenant la parole mille fois sans jamais que soient perçus ses mots - pourquoi ce refus, ou cette impossibilité d'entendre ? Dès 1944, Jan Karski écrira un livre - dont le résumé constitue la seconde partie du roman de Yannick Haenel -, dans l'espoir que l'écrit soit plus audible que la parole, en vain. Jan Karski sera dès lors contraint à jamais de vivre avec ce qu'il sait, avec aussi en lui ce message qui n'est jamais parvenu à ses destinataires.
C'est alors, et alors seulement, que dans le dispositif romanesque très dépouillé de Yannick Haenel, intervient la fiction, comme assise sur la matière documentaire qui l'a précédée : la troisième partie du roman est le monologue intérieur inventé de Jan Karski, l'homme qui avait un message à transmettre et qu'on n'a pas su ou voulu entendre, le messager tenu en échec, comme devenu peu à peu lui-même ce message qu'il n'a pas pu délivrer. Un homme entré, un jour de l'été 1942, dans les ténèbres, pour ne plus en ressortir jamais. Il y aura peut-être lieu, pour les historiens, d'approuver, de nuancer ou de démentir le réquisitoire à charge de Jan Karski - dans son propre ouvrage, dans les pensées que lui prête Haenel - contre les Alliés, leur responsabilité, si ce n'est leur complicité, dans l'extermination des Juifs d'Europe. Mais ce que l'on retient de ce Jan Karski, c'est le portrait intérieur d'un homme qui finit par s'enfermer dans le silence, pour mieux s'« enfermer dans ce tombeau où Dieu et l'extermination sont face à face, où l'extermination regarde silencieusement l'absence de Dieu ». Et aussi cette question, posée à l'homme du XXIe siècle, à la littérature : qui témoigne lorsque le témoin est mort ?>>
(*) ce lien propose aux éventuels curieux les 12 premières pages du livre.
Pas lu le livre, découverte de la controverse et donc pas d'avis.
Mais un ovni qui naviguerait en compagnie du devoir d'histoire et du devoir de mémoire, le second étant moins exigeant que le premier ?!?
Vivement l'émission !
Mais un ovni qui naviguerait en compagnie du devoir d'histoire et du devoir de mémoire, le second étant moins exigeant que le premier ?!?
Vivement l'émission !
"Si un romancier veut utiliser une personne ayant existé et la faire parler au sein de son roman, c'est pour dire quoi ?
C'est là où, dans le cas de Haenel, le bât blesse : faiblesse de l'écriture et simplisme du propos, on est finalement en deçà du vrai Jan Karski dans Shoah (son livre, Mon témoignage devant le monde, introuvable, sera réédité à la fin du mois). Il y a une telle volonté de bien faire, d'être du bon côté chez Yannick Haenel que son Jan Karski ne fait que ressasser le même message en boucle et devient, comme l'écrit Lanzmann, un "pleurnichard" et un "véhément procureur, qui met le monde entier en accusation pour ne pas avoir sauvé les Juifs(...)" [...] Lanzmann délire quand il accuse Haenel de plagiat, de même qu'il n'a pas à interdire à un autre le droit de travailler autour de ce témoin majeur. N'empêche que son texte est peut-être la plus pertinente critique littéraire publiée sur le roman d'Haenel. Le jeune auteur s'est peut-être un peu trop pris pour Karski lui-même- mais le vrai problème, c'est que nous, critiques, en ayons été dupes."
Nelly Kaprièlian, les Inrockuptibles, n°740, p.75.
yG
C'est là où, dans le cas de Haenel, le bât blesse : faiblesse de l'écriture et simplisme du propos, on est finalement en deçà du vrai Jan Karski dans Shoah (son livre, Mon témoignage devant le monde, introuvable, sera réédité à la fin du mois). Il y a une telle volonté de bien faire, d'être du bon côté chez Yannick Haenel que son Jan Karski ne fait que ressasser le même message en boucle et devient, comme l'écrit Lanzmann, un "pleurnichard" et un "véhément procureur, qui met le monde entier en accusation pour ne pas avoir sauvé les Juifs(...)" [...] Lanzmann délire quand il accuse Haenel de plagiat, de même qu'il n'a pas à interdire à un autre le droit de travailler autour de ce témoin majeur. N'empêche que son texte est peut-être la plus pertinente critique littéraire publiée sur le roman d'Haenel. Le jeune auteur s'est peut-être un peu trop pris pour Karski lui-même- mais le vrai problème, c'est que nous, critiques, en ayons été dupes."
Nelly Kaprièlian, les Inrockuptibles, n°740, p.75.
yG
c'est vrai que certaines conséquences sur certaines personnalités à la lecture de romans-fictions font parfois peur : on se souvient tous des nombreux pèlerinages qui partaient de la pyramide du Louvres à Rosslyn Chapel en Ecosse pour retrouver la trace de la descendante de Jésus-Christ.... alléluia !!
maintenant pour ceux qui se foutent totalement de savoir si marie-madeleine et Jésus-christ en couchant ensemble ont eu un fils : comment s'appelle-t-il ? ah non c'est pas ce jeu là OK !
de savoir si "Le Vatican aurait œuvré pour que l’existence d’une lignée descendant du Christ reste secrète. C’est pour cela qu’il aurait fait assassiner son descendant Dagobert par Pépin de Herstal, mais la lignée se serait prolongée avec un fils, Sigisbert. Godefroy de Bouillon, fondateur du Prieuré de Sion, ferait partie de cette lignée (cependant, seul le fait que Dagobert soit mort assassiné par Pépin de Herstal est considéré comme historique )." source Wiki hein et perso tout ce que je sais du roi Dagobert est qu'il mettait sa culotte à l'envers !! bon OK c'est pas ça non plus !
je disais donc que pour tous ceux qui se moquent bien des descendants de Jésus-Christ il n'y avait aucun doute sur le mensonge fictionnel du Da Vinci Code (bouquin chiant selon moi par ailleurs mais là n'est pas la question !) !
pour les autres qui ont envie de prendre un roman pour une réalité, amen !
si ce bouquin était sorti comme un essai ou une nouvelle thèse sur.... il aurait été autrement condamnable !!
maintenant pour ceux qui se foutent totalement de savoir si marie-madeleine et Jésus-christ en couchant ensemble ont eu un fils : comment s'appelle-t-il ? ah non c'est pas ce jeu là OK !
de savoir si "Le Vatican aurait œuvré pour que l’existence d’une lignée descendant du Christ reste secrète. C’est pour cela qu’il aurait fait assassiner son descendant Dagobert par Pépin de Herstal, mais la lignée se serait prolongée avec un fils, Sigisbert. Godefroy de Bouillon, fondateur du Prieuré de Sion, ferait partie de cette lignée (cependant, seul le fait que Dagobert soit mort assassiné par Pépin de Herstal est considéré comme historique )." source Wiki hein et perso tout ce que je sais du roi Dagobert est qu'il mettait sa culotte à l'envers !! bon OK c'est pas ça non plus !
je disais donc que pour tous ceux qui se moquent bien des descendants de Jésus-Christ il n'y avait aucun doute sur le mensonge fictionnel du Da Vinci Code (bouquin chiant selon moi par ailleurs mais là n'est pas la question !) !
pour les autres qui ont envie de prendre un roman pour une réalité, amen !
si ce bouquin était sorti comme un essai ou une nouvelle thèse sur.... il aurait été autrement condamnable !!
Dans le numéro de janvier 2010 de L'histoire, Annette Wieviorka porte une critique de cet ouvrage dans un article intitulé: Faux témoignage. Elle pose la question: Le romancier a-t-il tous les droits?; et analyse l'idéologie véhiculée par ce livre. C'est un éclairage qui peut compléter votre émission.
Dans son blog, L'histoire revient aussi sur la polémique Lanzmann-Haenel, pour ceux que ça intéresse...
http://blog.passion-histoire.net/?p=4634
Dans son blog, L'histoire revient aussi sur la polémique Lanzmann-Haenel, pour ceux que ça intéresse...
http://blog.passion-histoire.net/?p=4634
Le problème du roman, n'est pas la vie même en roman que l'auteur prête à Karski, c'est la contre vérité historique factuel qu'il introduit et pas mineure. Ici on ne parle pas de la vie du cordonnier de l'Elysée qui ferait des talonnettes de 3 cms, alors que la vérité est de 8 cms, ou de Carla qui porterait du Dior ou du Chanel à telle soirée, Mais de la réaction du président des USA lorsqu'on lui décrit l'extermination en cours des peuples en Europe.
D'un côté, un roman d'où on ne peut dépassé le mépris tu d'un président, un j'men foutisme qu'on nommerai antisémitisme si c'était le président du Languedoc et non des USA, et d'un autre la vérité, une réponse, au minimum, de bonnes intentions présidentielles après une écoute active de Karski, jusqu'à une empathie complète sur le problème faisant réagir violemment le président en faveur du peuple juif et des peuples européens.
Quelles que soient les interprétations portées aux romans et à la réalité, elles sont incompatibles, ce qui sur un sujet historique de cette envergure, est inadmissible!
D'un côté, un roman d'où on ne peut dépassé le mépris tu d'un président, un j'men foutisme qu'on nommerai antisémitisme si c'était le président du Languedoc et non des USA, et d'un autre la vérité, une réponse, au minimum, de bonnes intentions présidentielles après une écoute active de Karski, jusqu'à une empathie complète sur le problème faisant réagir violemment le président en faveur du peuple juif et des peuples européens.
Quelles que soient les interprétations portées aux romans et à la réalité, elles sont incompatibles, ce qui sur un sujet historique de cette envergure, est inadmissible!
Que le roman historique soit une fiction, nous sommes tous d'accord. Mais la fiction historique n'est pas nécessairement contraire à la vérité historique, elle peut aussi choisir de l'enjoliver, de la dramatiser, etc.
Je ne pense pas que le problème soit de faire parler un mort. Je pense que le discours de Lanzmann se base plus sur les liens entre la littérature et la vérité, et, en l'occurrence, la vérité historique.
La vraie question est : la littérature peut-elle se permettre de s'exclure du champ culturel qui décide du contenu de chacune de nos vérités sans perdre son âme (comme dirait Martine Aubry...) ? Autrement dit, la vérité littéraire peut-elle être contraire à la vérité historique et dans la négative, peut-on alors dire que le livre de Haenel ne peut faire partie de la littérature française ?
Je trouve cette question intéressante, je ne sais pas si vous l'avez posée durant l'émission mais si tel n'est pas le cas, il serait peut-être judicieux de publier, si c'est possible, ce genre de chronique avant l'enregistrement de l'émission concernée.
Je ne pense pas que le problème soit de faire parler un mort. Je pense que le discours de Lanzmann se base plus sur les liens entre la littérature et la vérité, et, en l'occurrence, la vérité historique.
La vraie question est : la littérature peut-elle se permettre de s'exclure du champ culturel qui décide du contenu de chacune de nos vérités sans perdre son âme (comme dirait Martine Aubry...) ? Autrement dit, la vérité littéraire peut-elle être contraire à la vérité historique et dans la négative, peut-on alors dire que le livre de Haenel ne peut faire partie de la littérature française ?
Je trouve cette question intéressante, je ne sais pas si vous l'avez posée durant l'émission mais si tel n'est pas le cas, il serait peut-être judicieux de publier, si c'est possible, ce genre de chronique avant l'enregistrement de l'émission concernée.
Pour tous les investigateurs en herbe les vidéos sont nombreuses sur Jan Karsky
Celle-ci entre autre, spécifiquement sur cet entretien avec Roosevelt.. description à mille lieux du roman, où Roosevelt est décri avec admiration, espoir, et une conversation d'une heure, pour une réponse à la question "que dire à mon peuple", tout en emphase sur le "we will win this war"...en 1996
Loin, très loin, aux antipodes du roman, semble t il...
On pourrauit comprendre un roman explicatif,, détaillany, quite à inventer, mais pour la boone compréhension.
Si c'est bien Hasky sur la vidéo... et si le résumé de présentation ici, relate la version du roman, il y a plus qu'une imagination, il y a contradiction flagrante..??
Celle-ci entre autre, spécifiquement sur cet entretien avec Roosevelt.. description à mille lieux du roman, où Roosevelt est décri avec admiration, espoir, et une conversation d'une heure, pour une réponse à la question "que dire à mon peuple", tout en emphase sur le "we will win this war"...en 1996
Loin, très loin, aux antipodes du roman, semble t il...
On pourrauit comprendre un roman explicatif,, détaillany, quite à inventer, mais pour la boone compréhension.
Si c'est bien Hasky sur la vidéo... et si le résumé de présentation ici, relate la version du roman, il y a plus qu'une imagination, il y a contradiction flagrante..??
dans un roman , une fiction , le fil de l'histoire pour poser de l'attrait , déroule multes situations imprévues au lecteur ,ce que l'effet de surprise rend le fictif plausible et possiblement acteur revé de nos projections, en celà le temps de la lecture s'en trouve évanoui, épanoui car de peu d'importance ,et la durée induite du temps réel suggèré ,celle qui recouvre les actes décrits fictifs, fait fonction de catalyseur parce qu'elle n'est nullement prédéterminé, sans but si ce n'est une ultime phrase de conclusion
En subordonnant , la fiction au réel et inversement, la fin du "roman" s'érige comme la muraille d'arret du temps, car , de ce qu'on dit ,la nature a horreur du vide (de l'au-delà !!), le reve prends corps et à seule FIN que ce dernier ne parte pas en rève ou en cauchemard. Ainsi savons nous la fin de l'histoire, la vraie, analysée,que ce brouillage fiction-réalité ramène comme une butée enfermant dans un carcan désiré, des hypothèses suggestives en indiscutables vérités et vice-verça
En subordonnant , la fiction au réel et inversement, la fin du "roman" s'érige comme la muraille d'arret du temps, car , de ce qu'on dit ,la nature a horreur du vide (de l'au-delà !!), le reve prends corps et à seule FIN que ce dernier ne parte pas en rève ou en cauchemard. Ainsi savons nous la fin de l'histoire, la vraie, analysée,que ce brouillage fiction-réalité ramène comme une butée enfermant dans un carcan désiré, des hypothèses suggestives en indiscutables vérités et vice-verça
Je n'ai toujours pas lu le livre bien entendu mais un certain nombre de questions me viennent peu à peu à l'esprit :
En vrac :
- Haenel avait-il le droit de "fictionner" à partir de Karski ? Si non, au nom de quoi peut-on l'en priver ?
- Peut-on à la fois critiquer sa démarche et lire le livre ?
- Que faire de la colère de Lanzmann ?
- Que faire des objections d'historiens tels qu'Anne Wieviorka ?
- Quelle signification attribuer au fait que le livre ait été primé (prix Interalliés) ?
- Ne faut-il pas souhaiter une possible réconciliation entre Haenel et Lanzmann dans la mesure où ils se "chamaillent" dans un immense cimetière sur fond d'innommables souffrances ?
En vrac :
- Haenel avait-il le droit de "fictionner" à partir de Karski ? Si non, au nom de quoi peut-on l'en priver ?
- Peut-on à la fois critiquer sa démarche et lire le livre ?
- Que faire de la colère de Lanzmann ?
- Que faire des objections d'historiens tels qu'Anne Wieviorka ?
- Quelle signification attribuer au fait que le livre ait été primé (prix Interalliés) ?
- Ne faut-il pas souhaiter une possible réconciliation entre Haenel et Lanzmann dans la mesure où ils se "chamaillent" dans un immense cimetière sur fond d'innommables souffrances ?
Oh, oui, merci Judith, c'est exactement ce type de petit texte alléchant dont j'avais besoin pour cerner l'oeuvre et me donner envie de plonger très très vite dans le texte avec vous.
Le sujet a l'air passionnant ; j'ai hâte de rencontrer cet auteur avec vous.
A jeudi ;-)
Le sujet a l'air passionnant ; j'ai hâte de rencontrer cet auteur avec vous.
A jeudi ;-)
(Préambule: je n'ai pas lu le livre et ne connaissais pas le personnage avant cette polémique.)
Pour moi, il y a le réel avéré, le vrai, le faux.... et le terrain plus riche pour la fiction du vraissemblable.
Il y a sûrement plein d'autres romans mettant en scène des personnages réels dans des situations inventées... mais sur des sujets/époques moins chargés. Au hasard les Kenedy chez Ellroy.
La question du témoignage est bien compliquée: "W ou le souvenir d'enfance" n'est-il pas aussi juste qu'un témoignage?
Pour moi, il y a le réel avéré, le vrai, le faux.... et le terrain plus riche pour la fiction du vraissemblable.
Il y a sûrement plein d'autres romans mettant en scène des personnages réels dans des situations inventées... mais sur des sujets/époques moins chargés. Au hasard les Kenedy chez Ellroy.
La question du témoignage est bien compliquée: "W ou le souvenir d'enfance" n'est-il pas aussi juste qu'un témoignage?
Est-ce que Hutch et Huggy-les-bons-tuyaux et le capitaine Dobey seront sur le plateau aussi?
Et si on [s]falsifiait[/s] refaisait l'histoire...
http://www.mollat.com/cache/Couvertures/9782738121660.jpg
http://www.mollat.com/cache/Couvertures/9782738121660.jpg
Claude Lanzmann [réalisateur], accuse l'auteur de "falsification de l'Histoire".
Tiens, mais ça me rappelle Ernest Pinard [procureur] qui a accusé lui aussi un auteur...
et est devenu à son tour sujet [s]d'un roman[/s] d'une biographie.
http://cot.priceminister.com/photo/367070930_L.jpg
Tiens, mais ça me rappelle Ernest Pinard [procureur] qui a accusé lui aussi un auteur...
et est devenu à son tour sujet [s]d'un roman[/s] d'une biographie.
http://cot.priceminister.com/photo/367070930_L.jpg
S'emparer d'un sujet qu'on n'a pas vécu, pas de problème, je suis du côté de Marie Darrieusecq dans la guéguerre pathétique que lui fait Camille Laurens.
Refaire l'histoire, toujours pas de problème avec l'uchronie, je suis du côté de Philip Roth qui imagine dans "Le complot contre l'Amérique", une Amérique fasciste ne prêtant pas secours aux juifs dans cette inconcevable épreuve.
Mais s'approprier un "ayant existé" pour alimenter une thèse historique, c'est à la fois faire preuve d'argument d'autorité et d'usurpation. Soit un double crime, l'argument d'autorité, les deux premières parties du roman de Haenel (résumé de Shoa par Haenel spectateur et résumé du livre de Karski) joue ce rôle peu glorieux, étant déjà passablement limite en lui-même, il l'est incontestablement lorsqu'il s'agit de faire parler "autrement" l'expert, de le faire parler "plus", là, il y a usurpation. Peu importe alors de savoir si Karski aurait pu dire cela, puisqu'on ne peut le vérifier. Autant alors le faire dire par quelqu'un d'autre, un vrai personnage de fiction, mais voilà, on veut se faire entendre, alors toutes les ficelles sont bonnes, à commencer par endosser la peau des morts.
Tel un imitateur, un Gérald Dahan s'exprimant à la place du président au téléphone, cela peut prêter à sourire, le cas échéant, si cela n'alimentait pas une bête immonde avec de la viande avariée.
On peut critiquer les USA pour ce qu'ils n'ont pas fait, mais pas en jouant les ventriloques une fois qu'on a enfilé la dépouille d'un mort.
Le message de Karski doit être entendu, pour cela, il ne doit pas être parasité.
yG
Refaire l'histoire, toujours pas de problème avec l'uchronie, je suis du côté de Philip Roth qui imagine dans "Le complot contre l'Amérique", une Amérique fasciste ne prêtant pas secours aux juifs dans cette inconcevable épreuve.
Mais s'approprier un "ayant existé" pour alimenter une thèse historique, c'est à la fois faire preuve d'argument d'autorité et d'usurpation. Soit un double crime, l'argument d'autorité, les deux premières parties du roman de Haenel (résumé de Shoa par Haenel spectateur et résumé du livre de Karski) joue ce rôle peu glorieux, étant déjà passablement limite en lui-même, il l'est incontestablement lorsqu'il s'agit de faire parler "autrement" l'expert, de le faire parler "plus", là, il y a usurpation. Peu importe alors de savoir si Karski aurait pu dire cela, puisqu'on ne peut le vérifier. Autant alors le faire dire par quelqu'un d'autre, un vrai personnage de fiction, mais voilà, on veut se faire entendre, alors toutes les ficelles sont bonnes, à commencer par endosser la peau des morts.
Tel un imitateur, un Gérald Dahan s'exprimant à la place du président au téléphone, cela peut prêter à sourire, le cas échéant, si cela n'alimentait pas une bête immonde avec de la viande avariée.
On peut critiquer les USA pour ce qu'ils n'ont pas fait, mais pas en jouant les ventriloques une fois qu'on a enfilé la dépouille d'un mort.
Le message de Karski doit être entendu, pour cela, il ne doit pas être parasité.
yG
roman : définition : fiction rédigée en prose
un mensonge en quelque sorte sorti du cerveau d'un auteur, voilà le principe même du roman
si Monsieur Haenel est au clair avec cette histoire sortie tout droit de son imagination, alors il a le droit d'écrire et d'inventer ce qu'il veut ; ça n'est ni plus ni moins qu'un roman, mais ceux qui vont le lire doivent en être avertis !
trop d'aventures littéraires se font passer pour des réalités....
il est dans la création et seule sa conscience aurait pu l'empêcher d'inventer la vie d'une personne décédée, en l'occurence Jan Karski....
un mensonge en quelque sorte sorti du cerveau d'un auteur, voilà le principe même du roman
si Monsieur Haenel est au clair avec cette histoire sortie tout droit de son imagination, alors il a le droit d'écrire et d'inventer ce qu'il veut ; ça n'est ni plus ni moins qu'un roman, mais ceux qui vont le lire doivent en être avertis !
trop d'aventures littéraires se font passer pour des réalités....
il est dans la création et seule sa conscience aurait pu l'empêcher d'inventer la vie d'une personne décédée, en l'occurence Jan Karski....
Bonjour
Il n'y a pourtant pas de quoi polémiquer, la barbarie Nazi reste. La guerre est toujours sale quelque soit le camp. C'est plutôt rassurant qu'on puisse jeter un regard sous les tapis de l'Histoire grace à la littérature.
Il n'y a pourtant pas de quoi polémiquer, la barbarie Nazi reste. La guerre est toujours sale quelque soit le camp. C'est plutôt rassurant qu'on puisse jeter un regard sous les tapis de l'Histoire grace à la littérature.
Est-ce que Georges Frêche sera sur le plateau ?
Il me semblerait bien aventureux de réagir, dans quelque sens que ce soit, avant d'avoir lu le "roman" d'Haenel.
Donc, pour l'instant, je passe...
Donc, pour l'instant, je passe...
Si j'ai bien compris, l'émission est déjà enregistrée.
Est-ce que les 2 sont présents?
Est-ce que les 2 sont présents?
Un roman est un roman, donc de la fiction et non la réalité !
Alors pourquoi polémiquer.
Ça me rappelle le roman de « Rêve de fer » de l’écrivain Norman Spinrad, qui avait été soupçonné de révisionniste.
C'est une uchronie dans laquelle Hitler écrivain est censé avoir écrit le roman : « Le Seigneur du Svastika ».
http://djaybi.blogspot.com/2009/12/le-seigneur-du-svastika.html
"J'ai appris depuis que ce livre, et c'est étrange, avait fait pas mal de foin à sa sortie en 1972.
Il fut interdit en Allemagne de l'ouest pour apologie du nazisme.
Mais seulement Norman Spinrad est juif et la lecture de ce livre doit se faire dans un second degré de détachement."
Cf. : http://denchamanie.free.fr/blog/index.php/post/2007/05/08/Reve-de-fer-Norman-Spinrad
Alors pourquoi polémiquer.
Ça me rappelle le roman de « Rêve de fer » de l’écrivain Norman Spinrad, qui avait été soupçonné de révisionniste.
C'est une uchronie dans laquelle Hitler écrivain est censé avoir écrit le roman : « Le Seigneur du Svastika ».
http://djaybi.blogspot.com/2009/12/le-seigneur-du-svastika.html
"J'ai appris depuis que ce livre, et c'est étrange, avait fait pas mal de foin à sa sortie en 1972.
Il fut interdit en Allemagne de l'ouest pour apologie du nazisme.
Mais seulement Norman Spinrad est juif et la lecture de ce livre doit se faire dans un second degré de détachement."
Cf. : http://denchamanie.free.fr/blog/index.php/post/2007/05/08/Reve-de-fer-Norman-Spinrad
Eeeeh ben, quel sujet. Bon courage.