Avec Rokhaya Diallo, quand TPMP tente de discuter sérieusement de sexisme
Rokhaya Diallo, militante féministe et antiraciste, est la nouvelle chroniqueuse de Touche pas à mon poste, bien décidé à se racheter une conduite après les multiples polémiques de l'an dernier. Hier soir, elle a essayé de dénoncer le geste déplacé de Laurent Baffie, qui a soulevé la jupe de la chanteuse Nolwenn Leroy sur C8. Peut-on discuter sérieusement de sexisme à TPMP ? @si a regardé.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
« Les autres filles ont toutes une idée sur la question, la même : c’est normal. Et Patrice les écoute donner leur avis sans oser leur poser la question qui le taraude : à combien d’entre vous c’est déjà arrivé, le viol ? Parce qu’il y a quelque chose de sous-entendu, lui semble-t-il, dans ce qu’elles taisent, qui le dérange. L’impression que la plupart d’entre elles sont passées par là, d’une manière ou d’une autre. (…) Plus il écoute parler les filles, plus Patrice se demande comment ça se fait qu’on n’en voie jamais une qui sorte dans la rue avec un couteau et qui tue trente mecs dans la nuit. Pas une seule.
(…) Même à Nuit debout, il faut encore que les filles aient de bonnes raisons de se plaindre. Elles racontent que si elles passent la nuit sur place, les mecs bourrés les font chier, leur mettent la main au cul, voire les agressent, physiquement. Patrice se dit, si on en est là, comment ça se fait qu’on entende jamais parler d’armées de filles avec de grands couteaux qui éventreraient des mecs, juste pour rétablir l’équilibre? Une place sur laquelle les filles ne sont pas tranquilles le soir parce que les mecs ont bu et q’ils ont envie de les toucher quand elles n’ont rien demandé… Oublie l’idée de te plaindre de la violence des libéralismes si à la première occasion tu exerces ta force sur autrui. »
Merci Virginie.
J'ai fait une seule manif féministe dans ma vie (trop peur de la foule) mais là, c'était une marche de nuit, non mixte, pour reprendre l'espace public aux hommes pendant quelques heures. Je voulais mouiller le maillot, même si j'avais peur. En vérité, j'étais terrifiée, mais je voulais participer, et je pensais être en sécurité, parce qu'on était quelques dizaines, je ne sais pas, 100 ou 150 femmes, ça commence à faire un peu de monde. On a réussi l'exploit, par notre seule existence, de déranger un troupeau de bœufs bourrés, qui ont aggressé et insulté le groupe. La réplique aurait été sévère pour la viande marinée, mais les CRS ont gazé tout le monde (je crois qu'ils étaient plus nombreux que nous !) la vache ! ça fait super mal, le gaz lacrymo ! Les oignons, c'est des vacances, à côté !
Mais ça viendra. Ça vient. En plus, je commence à avoir hâte d'en découdre, à force de lire tant de conneries sur les forums d'@si. Merci les gars, finalement. À force d'être aussi bourrins, vous en devenez motivants :)
Je ne parle que des bourrins machos, bien sûr, pas des hommes normaux, ça va sans dire ;)
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Si les femmes apprenaient à se défendre physiquement, ce qu'elles savent rarement faire actuellement, le rapport de force en situation de harcèlement ou d'agression s'inverserait ou deviendrait plus égalitaire. Ce serait toujours ça de pris. Être capable d'empêcher quelqu'un de vous agresser ou de vous violer, je suis sûre que c'est un atout énorme, dans une vie de femme.
Moi j'invite toutes les mères et grands-mères à suggérer aux filles et aux femmes de leur famille de pratiquer un sport d'auto défense. D'abord c'est du sport, ça fait du bien à la santé, et surtout ça donne confiance en soi, ça aide à occuper l'espace avec assurance, et l'assurance déterminée d'une femme, ça peut participer à décourager un agresseur.
Il faut bien commencer par quelque chose, de toute façon. Si on se contente de la pédagogie, ça va prendre des ères, vous voyez bien !
En plus les féministes ne veulent plus materner, jouer les nurses et les maîtresses d'école pour apprendre aux machos à redevenir humains. Faut pas déconner, ils ont eu 50 ans, pour ça. À un moment, ça suffit, il faut taper du poing sur la table et montrer ses ovaires. Certains ne comprennent que ça :)
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Vous avez raison, ils utilisent ces éléments contre les féministes. Mais vous ne tenez pas compte du fait que ces arguments ont toujours été utilisés contre les féministes. Ce ne sont pas les féministes le problème, dans ce schéma, c'est le refus catégorique de ces hommes de perdre leur petit confort. Aucun argument, aucune pédagogie ne les convaincra jamais. Seulement, comme évidemment, c'est injustifiable d'un point de vue humain, et qu'ils sont incapables de se remettre en question individuellement, la solution est d'accuser les féministes d'hystérie et d'exagération, alors que, comme vous le dites, les femmes ont d'excellentes raisons de finir par (j'insiste : finir par, non commencer par) perdre patience devant la bas-de-plafontitude de certains. Mais hop, le tour de magie a marché ! S'il y a des machos indécrottables, c'est la faute de ces féminazies !
Non, ce n'est pas la faute des féministes : quoi qu'elles disent et quelle que soit la façon dont elles le disent, ce type de "raisonnement" est une pure et simple STRATÉGIE, consciente et TRÈS efficace, des machos pour décrédibiliser la parole féministe et faire taire les femmes. Le tour est joué, ce ne sont pas eux les responsables de leur comportement d'hommes des cavernes.
Un peu comme les hommes qui battent leur femme font porter la faute sur elle : " je t'aime, chérie, mais c'est parce que tu m'énerves, arrête de m'énerver et je serai gentil avec toi."
Vous savez bien que ça n'arrivera pas, il ne sera pas gentil avec elle.
Alors moi, je ne suis plus gentille. J'aboie, comme l'a remarqué l'autre courgette qui se prend pour un potiron, là, je grogne, je commence à montrer les dents, et un jour je mordrai façon pitbull. Mais je ne me tairai plus, et je ne serai plus "gentille" ça ne sert à rien.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Internet, à cause de ces hommes, c'est une jungle pour les femmes. Moi j'aime bien @si, c'est pour ça que je me suis abonnée, et je ne laisserai pas cet endroit devenir une jungle de machos, parce que j'ai envie de pouvoir m'y exprimer moi aussi.
D'ailleurs ça marche, on me fait beaucoup moins chier depuis que je montre vraiment les crocs. S'il faut en passer par là, pas de problème.
Pour revenir sur la stratégie des machos dont je parlais plus haut, ça leur permet de se déresponsabiliser et de ne surtout pas réfléchir sur eux et sur les problèmes qu'ils posent. C'est totalement minable en fait. Ces gens ne méritent que de servir de punching-ball.
Pas vous, vous comprenez beaucoup de choses. Excusez-mon ton, ça ne s'adresse pas à vous, mais à force la colère monte... je vais faire un tour :)
Donc oui, à un moment, quand on voit qu'on est face à un interlocuteur de ce type (et on le voit assez vite, à force, on a l'habitude, ce n'est pas comme s'il y avait la moindre idée nouvelle dans ce qui nous a été opposé ici) ce n'est pas la peine de gaspiller trop d'énergie dans la "pédagogie". Et d'ailleurs, si nous répondons, c'est moins pour l'édification de la personne qui a émis ces commentaires machistes que pour celles des autres, les silencieux-se-s qui nous lisent, et oui, surtout les filles, qui voient ici et ailleurs qu'on ne se laisse plus faire.
Alors c'est sûr, c'est un sujet de débat. Des fois, en voyant des amies féministes et antiracistes sur des forums ou sur Facebook, je me dis "elles vont trop loin", "elles s'énervent trop vite". C'est sûr qu'il faut une part de discussion, de persuasion, tant qu'on sait que l'interlocuteur en face peut l'entendre et évoluer. Même si je comprends la lassitude qu'il y a à répéter quelque chose pour la millième fois. D'un autre côté, je me suis retrouvée dans la situation où, en tant que blanche, je faisais une remarque à côté de la plaque à des militantes anti-racistes et je me suis fait un peu rudement remettre à ma place. Du coup, au début j'ai été un peu blessée dans mon amour-propre, normal. Je me suis dit "elles auraient pu le dire plus gentiment". Et puis après je me suis dit "attends, c'est toi qui demandes aux autres, qui subissent tout ça au quotidien, d'être gentilles ? Tu devrais peut-être juste te demander si tu n'as pas dit de la merde, même si dans ta candeur de bonne petite blanche bourgeoise tu es persuadée de ne pas être raciste. En vérité, tu n'as même pas conscience du quart du sujet alors tu devrais juste fermer ta grande bouche et écouter ce qu'elles ont à dire."
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Et le gars dont vous parlez, en fait c'est une cause perdue. Il faut juste être assez nombreuses à brailler plus fort que lui, pour le faire taire.
Si c'est pas la preuve que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, ça ? Hein JL ? hein takata ?
Ça va, ne hurlez pas, je sais qu'en aucun cas vous ne souscrivez à ce genre de chose (en tout cas je l'espère), mais si je vous interpelle, c'est parce que l'inertie sur ces sujets produit directement ces situations.
Cette graine d'allumeuse mérite de la prison ferme, tiens !
La question ne serait-elle pas plutôt Peut-on discuter sérieusement de quoi que ce soit à TPMP ?
Ce type d'émission prend toujours des prétextes sérieux pour faire parler ses chroniqueurs/invités, et n'en retenir que la courte phrase saillante ou drôle, quitte à sacrifier tout propos de fond (seul Ruquier a un peu fait marche arrière en la matière, avec son émission ONPC, mais il connait quelques rechutes).
Le décalage entre leurs prétentions et leurs intentions est béant.
Une des innovations de TPMP, c'est d'être, peut-être, un peu moins hypocrite. Il faut se souvenir de l'émission Le Grand Journal qui, comme les politiciens qu'elle aimait à dénoncer, promettait beaucoup mais n'accouchait de rien (sciemment mais sans l'avouer).
Concernant Madame Diallo, je suis en partie en désaccord avec son point de vue sur l'acte de Baffie, mais je suis consterné par la question posée aux internautes (qui, Monsieur Hanouna l'aura-t-il précisé, n'a aucune valeur scientifique) : "Baffie qui soulève la jupe de Nolwenn Leroy, choqué ou pas choqué ?" Il me semble, et j'insiste sur le fait que je suis en désaccord avec son point de vue, que les propos de madame Diallo se situaient tout de même à un autre niveau. La Télé-poubelle est-elle recyclable ?
Quant à Diallo, elle a dit ce qu'elle avait à dire et les autres chroniqueurs aussi : je vois pas où est la censure (j'ai l'impression que la journaliste sous-entend que ce n'est pas normal que Diallo n'ait pas pu avoir le dernier mot).
Bref, vive la tolérance et la liberté, quoi...
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/JOURDE/16204
heureuse...?
mais oui.........
Pourquoi regardez vous ces émissions de merde ?
Tout ça pue la tartufferie!
Cela dit clairement aussi que, pour Thierry Ardisson, une femme qui est mère n'est plus un objet sexuel.
Sur l'affiche du film Les Grands Esprits figurent deux noms Podalydès et Diallo et à côté,droite :Avec Denis Podalydès, Léa Drucker, Zineb Triki plus.
Il faut chercher « plus » pour trouver le nom d'Abdoulaye Diallo* (qui a l'honneur de l'affiche) et de
Tabono Tandia et Pauline Hurugen qui apparaissent dans la distribution avant Zineb Triki et Léa Drucker. Sur cette page il n'y pas de photo d'Abdoulaye Diallo alors qu'elle figure sur l'affiche contrairement à Léa Drucker ou Zineb Triki.
Elle sent le pâté, Abdoulaye ?
* pas le footballeur.
Donc bon.
Où est l'analyse ?
En même temps (comme dirait Ma...chin), je me suis peut-être trompé de site...