Balkany, Mahéas : les télés se penchent (enfin) sur les "sex scandals" français
Après l'Omerta, les pleins feux: dimanche et lundi soir, M6 et France 2 ont consacré leurs émissions d'enquête-phare à la question du harcèlement et des agressions sexuelles par des élus. Complément d'enquête (France 2) a consacré un sujet à l'affaire Mahéas, du nom d'un sénateur socialiste condamné pour agression sexuelle. Quant à l'émission Zone interdite, elle est revenue sur les accusations portées contre le député des Hauts de Seine et maire (UMP) de Levallois (92), Patrick Balkany, par son ex-suppléante, Marie-Claire Restoux.
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Derniers commentaires
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Bref, un accouchement long et difficile, hein ? ;-)))
Oui, où l'on constate que la "race des seigneurs" ignore les pauvres avec cynisme, dans cette interview de Balkany...C'était début 2009.
Alors, l'imaginer "faire du charme" à quelqu'un.... Brrr...
Mais je dois être la seule, vu que les habitants de Levallois l'ont réélu, malgré ses casseroles...
Dingue, non ?
Bref. Pas étonnant qu'ils se croient tout permis. Nos "élus".
Et j'abandonne de plus en plus @si pour les excellentes analyses de PUBLIC SÉNAT ("Déshabillons-les", par ex., avec de bons intervenants, ainsi que plein de belles analyses)
Marre de la branchouillitude voyeuse mais hypocritement bien pensante !
Je fatigue.
Des gens si distingués.
C'est une opportunité pour sélectionner nos sources d'information.
Pas de matinale télé ou radio, ni de mag politiques dominicaux : les invités sont toujours les mêmes et sont sommés de donner leur avis sur ?
F Taddéï va arrêter son émission, raison supplémentaire de voir les invités, les thèmes et l'ambiance. Parfois certains s'étripent, se coupent la parole. Inaudible donc éteindre la télé. Le plus souvent, bien-très bien-excellent.
Sur le net, on (en tout cas moi) sait quel site consulter. Si je suis abonnée (notamment) à @si, comme au Canard, c'est par souci d'être mieux informée ou de déceler ce qui se cache derrière une phrase, une personne de presse dénigrant untel, adulant unetelle etc. Les potins, les rumeurs non, le Journalisme oui.
Sans oublier de lire. Les essais politiques déboulent : j'entame l'essai de C Fourest et F Venner "Marine Le Pen"/ biographie/Grasset.
*la palme à RTL pour son dimanche "Spéciale DSK".
On titre pompeusement : "Balkany, Mahéas : les télés se penchent (enfin) sur les "sex scandals" français "
Donc à partir de dorénavant, vous allez voir ce que vous allez voir, et nous, asi, on est à l'avant-garde de ce combat etc ...
2° temps:
Je poste un message qui se contente de ricaner en rappelant des faits de notoriété publique concernant balkany (évoqués par tous les journaux à l'époque).
Résultat: mon message est CENSURE.
C'est pas la peine de vous abaisser à une explication, on a compris
Et ça continue … Hier tout la journée, les émissions spéciales se sont succédées à la radio, à la télé. Pas un endroit tranquille. Et le soir pareil : une émission poubelle, sur une chaine publique, orchestrée par un Benoît Duquesne toujours aussi imbus de lui-même. Il aurait bien aimé, ce pauvre journaliste frustré, que l’avocat de Tristane Banon, porte plainte en direct.
Y’en a marre… Foutez-nous la paix ! Tant mieux, si ces affaires sordides permettent que les femmes maltraitées soient plus nombreuses à se défendre devant les tribunaux. Mais devant les tribunaux !
Je n’en peux plus, je ne veux plus voir cette chieuse féministe et tous ces chieurs de journalistes dans leur certitude.
Merde ! C’est quand même encore bon, quelquefois, une rencontre entre un homme et une femme ! Non ?
http://replay.fr/soir-jamais-06-06-2011-234387
Résumé : on ne sait pas si DSK est coupable. Mais c'est un homme, puissant, riche, blanc. La plaignante est pauvre, noire, immigrée.
Symboliquement, il a tort. S'il est condamné ça vengera les petits du monde entier qui se font enc... par les riches !
C'est simple !
Concernant l'échangisme, il s'agit bien de vie privée donc à priori cela ne m'interesse pas; a moins que l'on ait le cas d'un politique qui veut pénaliser l'echangisme ou la prostitution alors qu'il en est coutumier, les journalistes pourraient alors dénoncer le "faites ce que je dis, pas ce que je fais"
L'avocat de Tristane Banon vient, tout en citant cette nouvelle antienne une énième fois, de proposer une énigme à Benoît Duquesne agacé de n'assez bien questionner pour comprendre : Pourquoi ne portent-ils toujours pas plainte ?
Et pourtant, c'est simple, et après cette é-mission de destruction du parti socialiste* au travers d'un de ses sénateurs-maire, Mahéas et ses deux têtes restantes, Aubry refusant de répondre à l'association de défense des victimes de harcèlement dans l'affaire Mahéas, puis Hollande faiblissime dans son avion face à des affirmations contradictoires issues de son propre parti au sujet de la mère de Tristane Banon, il aurait du piger (un terme journalistique qui signifie comprendre, si, si.)
L'avocat évoque justement ces dirigeants PS, comme n'ayant pas réagi face à leurs demandes de clarification. Il répète qu'ils ont, Tristane Banon et lui un an encore avant qu'il y ait prescription.
Or un an, c'est justement très exactement l'élection présidentielle. Si DSK s'en sort avant, ils peuvent porter plainte contre lui juste pendant la toute dernière ligne droite, les dernières semaines de cette élection. Facile d'imaginer la catastrophe que serait un tel dépôt de plainte de Tristane Banon deux semaines avant le premier tour. Avec Hollande juste avant que l'on glisse un bulletin de vote présidentiel à son nom, appelé comme témoin dans le cadre des échanges téléphoniques de compassion supposés avec la mère de Tristane Banon ? Avec Internet en soutien derrière ?
Et l'avocat insiste bien, à la toute fin de l'émission, sur les responsables socialistes. Théorie.
Une vengeance savourée comme un caviar dans la glace. Caviar, ça ne vous rappelle rien ? Oui, le temps judiciaire et le temps politique, malgré les incantations du PS peuvent très bien, ou très mal, comme vous le désirez, être les mêmes.
Il n'y a pas des temps, distincts, différents, à notre pogne, à notre cuisine, à nos ordres. Les picosecondes de différence que nous enseigne la relativité einsteinienne ne jouent pas sur la scène humaine. Quelles que soient nos velléités d'évasion ou nos perceptions si électives, Nous vivons sur la même planète dans un seul temps. C'est le Principe du Réel. Et il vaut pour tous, sans exception. Aucune. Rien. Aucune indulgence à espérer de ce côté.
C'est d'ailleurs de ce bain commun que nait le véritable humanisme. Mais c'est une autre histoire.
* Ni Tron ni Balkany n'ont été cités, ne serait-ce que quelques secondes de manière à contextualiser.
Mais nous étions chez Benoît Duquesne et l'occasion paraissait trop belle. Ce journaliste qui anticipe les voix de ses maîtres, comme ce fut le cas par exemple lors de cette émission inouïe où l'on voyait Eva Joly en Norvège conserver ses notes de taxi et le premier ministre prendre les transports en commun, et où il balaya lui-même le débat potentiel quant au train de vie des représentants politiques français en parlant en substance de situation extrême voire choquante qui ne pouvait être ni de près ni de loin exemplaire parce que tout simplement ridicule.
Je l'ai d'ailleurs trouvé - à sa décharge - un rien plus lucide, posant, miracle, quelques questions de fond sur les limites du métier de journaliste, débat qui semble être au coeur de toutes les préoccupations actuelles de déontologie de la profession.
Ce qui explique sans doute la fièvre du grand intro-extraspecteur Daniel ces temps derniers.
écoeurant!
Patrick devrait retourner à Saint Martin "chercher la paix" pour qu'on la trouve.
Autrement, autant Balkany a l'air de mentir, autant Mahéas (moi le mollet) a l'air plus sincère...
D'abord, DSK dans des clubs de ce genre, c'est depuis 3 semaines de notoriété publique, et en l'occurrence, il n'y a rien à ajouter puisque décrire ce qui s'y passe est journalistiquement impossible (à moins de tomber dans la narration pornographique) et de surcroit parfaitement superfétatoire : on sait ce qui s'y passe, dans un club échangiste pour peu qu'on soit doté, à défaut de l'expérience in vivo (véritas !), d'un minimum d'imagination.
Ensuite parce qu'il est entendu que ceci fait partie de sa vie privée et qu'il appartient à chacun de considérer si oui on non, cela pourrait l'empêcher de porter son suffrage sur le nom d'un homme qui aime l'échangisme ou non... point barre. C'est as un crime, pas un délit, même pas à mentionner...
Enfin, ce lien entre une pratique sexuelle joviale libre entre adultes consentant ne dit rien, n'éclaire en rien, ne concerne en rien l'acte pour lequel DSK est aujourd'hui au coeur de l'actualité, et qui était pourtant le coeur de l'émission ! Qu'on en fasse mention passe (c'est sans doute même obligatoire pour dresser un "portrait" complet), mais juste le mentionner, c'est-à-dire laisser e fait à sa seule et vraie place : anecdotique ! Encore une fois, échangisme et viol, aucun rapport ! Sans quoi il faudrait à titre préventif enfermer tous les français qui pratiquent l'échangisme et qui sont des criminels en puissance, et croyez-moi, ça va s'entasser dans les prisons !!! (Peut-être en l'occurrence au grand bonheur de certain qui verraient l'entassement comme une source de joie perpétuelle).
Allez sur le site de France 2 et voyez cet extrait de reportage ! Je n'ai jamais vu ça ! Même "confessions intime" est moins crapoteux, graveleux et vulgaire que ce travail journalistique-là ! L'émission était en direct et je m'attendais à ce que Ivan Levaï (ou un autre après tout) se lève et leur dise sa façon de penser... mais non... je m'attendais aussi, je l'avoue, à ce qu'@si pointe (peut-être juste avec ironie) ce moment de journalisme putassier, inutile, gluant et dérisoire façon "service public"... mais non. Et pourtant...
NB : qu'on s'entende bien, je me fous de DSK en l'occurrence : il n'est que le support à une pratique qui m'a estomaqué et je reste juste sur une position de principe.
Je commençais cependant, au nom du TSS, à voter éventuellement pour Martine Aubry. En me mettant un sac sur la tête.
Mais sa quasi déclaration d'amour à Christine Lagarde en future patronne du FMI m'en a définitivement dissuadé.
Allez savoir pourquoi, mais le couple Balkany me fait irrésistiblement penser au couple Strauss-Khan.
"Il est charmeur, pas harceleur" me fait irrésistiblement penser au "il est harceleur, pas violeur" des straussophiles.
(Rien que de penser à de leurs angoisses de se trouver un nouveau requin à rémorer, j'en pleure. De joie.)