Ainsi donc François Villeroy de Galhau (j'ai fait un copié-collé, parce qu'écrire un nom pareil, ça me réveille des envies de guillotine) aurait été pris les doigts dans le pot de confiture.

Mais voyons ! 

Un gouverneur de la Banque de France qui (...)

On comprend mieux pourquoi les entreprises françaises sont biberonnées à l'agent public si 50.000 € de frais de bouche est un montant "normal" pour un dirigeant.

C'est quand même fou de pouvoir se permettre de telles sommes dans un pays ou les entreprises ne sont pas compétitives parce que les salaires sont trop élevés et les impôts trop lourds... Du coup ça ne va pas si mal ou les dirigeants d'entreprises sont des dépensiers irresponsables ?

Ainsi donc François Villeroy de Galhau (j'ai fait un copié-collé, parce qu'écrire un nom pareil, ça me réveille des envies de guillotine) aurait été pris les doigts dans le pot de confiture.

Mais voyons ! 

Un gouverneur de la Banque de France qui de la pète et fait péter la carte bleue de la république, c'est que du bonheur ! 

En ces temps troublés que nous traversons, où le spectacle de la déchéance de notre beau pays est jeté en pâture aux critiques des étrangers, il importe d'afficher que la France a les moyens.

Sur le fond, Le Monde s’est vraiment planté.

Que le directeur de la banque de France voyage en classe affaires ou descende dans des hôtels à 265€ la nuit n’est pas extravagant. Il aurait été opportun par contre de s’intéresser aux dits-voyages. Leur raison (réunion avec ses homologues étrangers, congrès sérieux ou moins sérieux -la localisation est un signe-, etc…) , leur durée (24heures ou une semaine), leur éloignement (train ou avion classe normale ou classe affaires selon la durée du voyage),… 

C’est à ce genre d’impair que l’on voit la faiblesse (pour ne pas être méchant) de certains journalistes de Le Monde puisqu’ils ne se savent plus évaluer les événements (importants ou pas importants). Pire, on dirait qu’ils cherchent le scoop à tout prix. non seulement celui qui rédige mais celui qui valide la mise en ligne. Est-ce qu’ils courent derriere Mediapart ?

Le monde présente ses excuses, ou s'auto-excuse? 

Les bourgeois et as de la langue française sont prompts à relever l'erreur ( qui est de dire "je m'excuse" et non "excusez-moi") et quand des as de la langue française disent "je m'excuse", j'ai comme l'impression que ce n'est pas sincère, que c'est une manière de se moquer, comme de dire " pardon je vous ai fait mal?" quand quelqu'un vous marche sur le pied en vous ignorant.

Je suis désolé, mais rien que le nom : François Villeroy de Galhau...