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Bataille de chiffres autour du bouclier fiscal
Les débats autour du bouclier fiscal mobilisent de nombreux chiffres : coût de la mesure, revenus des foyers qui en bénéficient, taux d'imposition surréalistes qui poussent les grosses fortunes à s'exiler ...
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Derniers commentaires
je viens de déclarer mes impots, à l'instant et voici le résultat mon revenu fiscal de référence à baissé mais je vais payer 240 euros d'impot en plus. d'où vient la hausse , j'ai cru comprendre que c'est le taux d'imposition qui passe de 4,03% à 5%.
notez que je n'écris pas cela pour me plaindre mais juste pour dire qu'une famille à 3 parts fiscales avec 2 salaires de fonctionnaires voit le montant de son impot sur le revenu augmenter ( pour moi de 15,28%).
notez que je n'écris pas cela pour me plaindre mais juste pour dire qu'une famille à 3 parts fiscales avec 2 salaires de fonctionnaires voit le montant de son impot sur le revenu augmenter ( pour moi de 15,28%).
Merci Justine pour cet article complet. Ceci montre que beaucoup de journalistes sont partisants, ou désormais laissent parler les hommes politiques. Ils tendent le micro et disent merci.
Vous faites un vrai travail de journalisme car on voit une enquête qui permet de s'affranchir de la communication des politiques.
Sinon pour revenir au BF, je pense que la théorie et l'UMP était de dire : on fait moins payer mais avec la croissance il va y avoir des heures sup et plus de revenus en général. Donc à therme, un équilibre. Plus de monde paiera. OR il n'a pas vu la crise venir (première erreur car tout le monde la sentait arriver) et maintenant on parle plus de chomage partiel que d'heures sup et les cadeaux aux "riches" semblent choquant, hors sujet mais continuent.....
Merci pour cet article.
Vous faites un vrai travail de journalisme car on voit une enquête qui permet de s'affranchir de la communication des politiques.
Sinon pour revenir au BF, je pense que la théorie et l'UMP était de dire : on fait moins payer mais avec la croissance il va y avoir des heures sup et plus de revenus en général. Donc à therme, un équilibre. Plus de monde paiera. OR il n'a pas vu la crise venir (première erreur car tout le monde la sentait arriver) et maintenant on parle plus de chomage partiel que d'heures sup et les cadeaux aux "riches" semblent choquant, hors sujet mais continuent.....
Merci pour cet article.
et tout ça c'était bien avant sarkozy et bien avant le paquet fiscal, je n'apprécie ni sarkozy , ni sa politique mais force est de constater qu'il ne fait que pousser plus loin ce que mitterand et chirac ont fait avant lui. noter qu'on ne parle pas ici des gros patrons de multinationale mais bien des patron de Sociétés anonymes (SA ou SARL) donc bien des dirigeants de PME. bien sur 55% c'est une moyenne quand on pense au nombre importants de dirigeants de PME qui n'arrivent pas à sortir leur propre salaire on comprend que certains ont largement dépassé les 55%. Alors je dis solennellement à tous les salariés du privé, quand allez vous cesser de vous faire tondre et vous rebeller? Salaires de misère, précarité, CDD, stages, interim, chomage...ça suffit. Moi je suis fonctionnaire , j'ai la sécurité de l'emploi et ça me révolte que vous subissiez ça! Et quand je vais dans la rue, le 29 janvier et le 19 mars c'est avec un panneau "nous ne paierons pas votre crise" et pas comme j'ai pu le lire sur une plateforme catégorielle concernant la fonction publique , pourtant moi je ne subis nullement la crise, je n'ai aucun produit d'épargne, aucune action, aucune obligation, aucun patrimoine immobilier, je n'ai pas perdu un radis, je ne peux pas perdre mon emploi à moins de tuer ou de violer un usager, je ne craisn pou rmoi même qu'une seule chose, la banqueroute de l'état français ce qui me semble-t-il n'a que très peu de chance d'arriver. Certes je le fais aussi pour mes 2 filles, mes nièces , mes neuveux et pour mes petits enfants qui naitront peut-être un jour si l'humanité veut bien arrêter de détruire la planète pour que certains puissent continuer à engraisser leur portefeuille adipeux. A vouloir tous être les plus riches du cimetière on va finir pas oublier la seule mission qu'a confié mère nature à chacun d'entre nous, nous reproduire et perpétuer la race humaine comme chaque individu du règne animal. Allons nous encore laisser ces gens nous empoisonner, empoisonner nos enfants, détruire la planète et nous pressuriser pour faire suer le burnous. Je finis par être plus révolté par l'absence de réaction de mes congénères que par l'avenir ténébreux qui se profile devant nous
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Augmenter le SMIC ? Pour Nicolas Sarkozy, c'est hors de question. Jeudi 5 février 2009, lors de son intervention télévisée face à des journalistes pétrifiés, il l’a redit avec force : étant donné qu’il « n'est perçu que par 17% des salariés », l’accroître consisterait à laisser « de côté 83% des salariés ». Un argument déjà peu recevable mais qui le devient encore moins à la vue du travail mené récemment par l’Observatoire des inégalités. Cet organisme indépendant basé à Tours a dégoté un chiffre parmi la multitude de données publiées par l’Insee : « Le pouvoir d’achat des salaires des dirigeants de société anonyme a gagné 55 % sur la période 1998-2006, dix fois plus que la plupart de leurs salariés (…). Ils ont gagné 2 000 euros de plus par mois, le salarié moyen une centaine d’euros. » +2 835 euros par mois pour les plus hauts salaires .
Mais l’Observatoire des inégalités ne s’arrête pas en si bon chemin. En se basant sur les travaux de Camille Landais de l’Ecole d’Economie de Paris, il révèle que, sur la même période, « les 0,01% des plus hauts salaires ont augmenté de 69% (…). Soit un bonus de 34 000 euros l’an, ou + 2 835 euros tous les mois ! À ce niveau, le bulletin de paie affiche 83 000 euros mensuels… (…) De l’autre côté, en moyenne, les salaires des 90% les moins bien payés ont crû de 0,9 %, soit 11 euros. »
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Augmenter le SMIC ? Pour Nicolas Sarkozy, c'est hors de question. Jeudi 5 février 2009, lors de son intervention télévisée face à des journalistes pétrifiés, il l’a redit avec force : étant donné qu’il « n'est perçu que par 17% des salariés », l’accroître consisterait à laisser « de côté 83% des salariés ». Un argument déjà peu recevable mais qui le devient encore moins à la vue du travail mené récemment par l’Observatoire des inégalités. Cet organisme indépendant basé à Tours a dégoté un chiffre parmi la multitude de données publiées par l’Insee : « Le pouvoir d’achat des salaires des dirigeants de société anonyme a gagné 55 % sur la période 1998-2006, dix fois plus que la plupart de leurs salariés (…). Ils ont gagné 2 000 euros de plus par mois, le salarié moyen une centaine d’euros. » +2 835 euros par mois pour les plus hauts salaires .
Mais l’Observatoire des inégalités ne s’arrête pas en si bon chemin. En se basant sur les travaux de Camille Landais de l’Ecole d’Economie de Paris, il révèle que, sur la même période, « les 0,01% des plus hauts salaires ont augmenté de 69% (…). Soit un bonus de 34 000 euros l’an, ou + 2 835 euros tous les mois ! À ce niveau, le bulletin de paie affiche 83 000 euros mensuels… (…) De l’autre côté, en moyenne, les salaires des 90% les moins bien payés ont crû de 0,9 %, soit 11 euros. »
1er article d'une série de 3
CHAQUE ANNEE, LES ENTREPRISES TOUCHENT PLUS DE 300 MILLIARDS D'AIDE PUBLIQUE, SOIT LA TOTALITE DE L'IMPÔT SUR LE REVENU.(rapport parlementaire)
Ernest-Antoine Seillière a raison :il faut en finir avec cette société d'assistés et de faux nécessiteux. L'état n' a nullement vocation à entretenir des gens qui ne savent que tendre la main, sans rien faire pour la collectivité.
En vertu de quoi, il est urgent de supprimer les aides aux entreprises et les subventions aux patrons.
Le mois dernier, la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale, constituée en décembre 98 pour étudier les vilaines pratiques des grands groupes, a rendu son rapport. Et le résultat - 4 tomes, 923 pages - est de nature à transformer, l'espace d'une lecture, le plus tendre des sociaux-démocrates en bolchévique hurleur.
On le sait : les actionnaires ont fini par imposer dans les entreprises une logique purement financière, qui conduit à un désastre social et démocratique (à "un coût prohibitif pour la collectivité", note pudiquement le rapport). Mais on ignore généralement que, dans cette boucherie, c'est le contribuable qui joue le rôle de banquier.
" Le système est totalement opaque, et nous n'avons pas pu obtenir des montants exacts", rélève le rapporteur de la commission d'enquète. Et c'est déja un signe particulièrement angoissant. Mais, " Une chose est sûre : l'Etat, les Régions, les communes ou l'Europe versent chaque année plus de 300 milliards aux entreprises françaises ".
APRES L'IMPÔT SECHERESSE, L'IMPÔT MEDEF.
Or - ça tombe bien - 300 milliards, c'est trés exactement ce que rapporte l'impôt sur le revenu.
Autrement dit : si l'Etat cessait de subventionner les entreprises, on pourrait supprimer, demain, l'impôt sur le revenu en France. En six mois d'enquête, les menbres de la commissionont ainsi recensé 45 types d'aides, de subventions ou d'exonérations, que la puissance publique s'empresse de distribuer autour d'elle afin de soulager la misère des pauvres entrepreneurs.
Tout y passe : de "l'aide à l'immobilier d'entreprise" à l'aide du "Fonds de développement des PMI ", en passant par les subventions des "Centres régionaux d'innovation et de transfert de technologie" trop méconnus, ou les éxonérations de charges diverses (73 milliards de manque à gagner pour la Sécu). Sans compter les régimes fiscaux (qui permettent aux multinationales de ne pas verser 1 F d'impôt dés lors qu'elles agrègent intelligement les comptes de leur filiales).
En matière sociale, la complexité du dispositif touche même à la poésie pure. Quoi qu'il fasse, le patron touchera : qu'il crée des emplois, qu'il évite d'en supprimer - voire qu'il en détruise (mais en douceur, dans le cadre des préretraites ou de la reconversion).
Seulement, dans la quasi-totalité des cas, ces douceurs ne servent à rien d'autre qu'à enrichir les actionnaires ( et d'abord ceux des grands groupes), d'autant plus facilement que personne ne contrôle jamais l'usage qui est fait de ces aides.
Exemple ? Lorsque la firme Hoover s'est implantée en Lorraine, elle a bénéficié de la totalité des subventions prévues pour attirer les
entrepreneurs dans cette zone sinistrée. Subventions, qui pour la plupart, supposent que l'entreprise forme ses ouvriers. "Or, huit ans après, ils ont déménagés en Ecosse", note le rapporteur, " sans avoir formé qui que ce soit, et sans que personnes ait jamais vérifié l'emploi de ces aides publiques."
Même le patron d'Usinor, Francis Mer, l'a reconnu devant la commission d'enquête parlementaire : " Je ne suis absolument pas convaincu que ces subventions soient efficaces, y compris celles qui concernent l'emploi." Francis Mer aurait du mal à dire le contraire. En cinq ans, Usinor a enregistré prés de 7 milliards de francs de profit net, après impôts. Supprimé 40 000 postes. Et perçu 800 millions de francs de subventions publiques...
Même schéma pour Bolloré, Rhône-Poulenc ou d'autres. Avec une mention spéciale pour Nestlé France : 5 milliards de résultat avant impôt entre 1993 et 1998. Mais 2 000 suppressions de postes. Et 2 milliards de francs d'aides publiques.
Non seulement les groupes licencient à tour de bras alors qu'ils font déja des bénéfices, mais en plus l'Etat les paye pour cela. Dans le temps, le capitalisme se dorait le résultat d'exploitation en escroquant ses clients et en exploitant ses salariés. Mais, ce rapport le confirme, le monde a évolué : aujourd'hui, les patrons prospèrent aussi grâce au licenciement de leur personnel - et à l'exploitation du contribuable
F.C. (ce rapport parlementaire est disponible à la documentation francaise)
CHAQUE ANNEE, LES ENTREPRISES TOUCHENT PLUS DE 300 MILLIARDS D'AIDE PUBLIQUE, SOIT LA TOTALITE DE L'IMPÔT SUR LE REVENU.(rapport parlementaire)
Ernest-Antoine Seillière a raison :il faut en finir avec cette société d'assistés et de faux nécessiteux. L'état n' a nullement vocation à entretenir des gens qui ne savent que tendre la main, sans rien faire pour la collectivité.
En vertu de quoi, il est urgent de supprimer les aides aux entreprises et les subventions aux patrons.
Le mois dernier, la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale, constituée en décembre 98 pour étudier les vilaines pratiques des grands groupes, a rendu son rapport. Et le résultat - 4 tomes, 923 pages - est de nature à transformer, l'espace d'une lecture, le plus tendre des sociaux-démocrates en bolchévique hurleur.
On le sait : les actionnaires ont fini par imposer dans les entreprises une logique purement financière, qui conduit à un désastre social et démocratique (à "un coût prohibitif pour la collectivité", note pudiquement le rapport). Mais on ignore généralement que, dans cette boucherie, c'est le contribuable qui joue le rôle de banquier.
" Le système est totalement opaque, et nous n'avons pas pu obtenir des montants exacts", rélève le rapporteur de la commission d'enquète. Et c'est déja un signe particulièrement angoissant. Mais, " Une chose est sûre : l'Etat, les Régions, les communes ou l'Europe versent chaque année plus de 300 milliards aux entreprises françaises ".
APRES L'IMPÔT SECHERESSE, L'IMPÔT MEDEF.
Or - ça tombe bien - 300 milliards, c'est trés exactement ce que rapporte l'impôt sur le revenu.
Autrement dit : si l'Etat cessait de subventionner les entreprises, on pourrait supprimer, demain, l'impôt sur le revenu en France. En six mois d'enquête, les menbres de la commissionont ainsi recensé 45 types d'aides, de subventions ou d'exonérations, que la puissance publique s'empresse de distribuer autour d'elle afin de soulager la misère des pauvres entrepreneurs.
Tout y passe : de "l'aide à l'immobilier d'entreprise" à l'aide du "Fonds de développement des PMI ", en passant par les subventions des "Centres régionaux d'innovation et de transfert de technologie" trop méconnus, ou les éxonérations de charges diverses (73 milliards de manque à gagner pour la Sécu). Sans compter les régimes fiscaux (qui permettent aux multinationales de ne pas verser 1 F d'impôt dés lors qu'elles agrègent intelligement les comptes de leur filiales).
En matière sociale, la complexité du dispositif touche même à la poésie pure. Quoi qu'il fasse, le patron touchera : qu'il crée des emplois, qu'il évite d'en supprimer - voire qu'il en détruise (mais en douceur, dans le cadre des préretraites ou de la reconversion).
Seulement, dans la quasi-totalité des cas, ces douceurs ne servent à rien d'autre qu'à enrichir les actionnaires ( et d'abord ceux des grands groupes), d'autant plus facilement que personne ne contrôle jamais l'usage qui est fait de ces aides.
Exemple ? Lorsque la firme Hoover s'est implantée en Lorraine, elle a bénéficié de la totalité des subventions prévues pour attirer les
entrepreneurs dans cette zone sinistrée. Subventions, qui pour la plupart, supposent que l'entreprise forme ses ouvriers. "Or, huit ans après, ils ont déménagés en Ecosse", note le rapporteur, " sans avoir formé qui que ce soit, et sans que personnes ait jamais vérifié l'emploi de ces aides publiques."
Même le patron d'Usinor, Francis Mer, l'a reconnu devant la commission d'enquête parlementaire : " Je ne suis absolument pas convaincu que ces subventions soient efficaces, y compris celles qui concernent l'emploi." Francis Mer aurait du mal à dire le contraire. En cinq ans, Usinor a enregistré prés de 7 milliards de francs de profit net, après impôts. Supprimé 40 000 postes. Et perçu 800 millions de francs de subventions publiques...
Même schéma pour Bolloré, Rhône-Poulenc ou d'autres. Avec une mention spéciale pour Nestlé France : 5 milliards de résultat avant impôt entre 1993 et 1998. Mais 2 000 suppressions de postes. Et 2 milliards de francs d'aides publiques.
Non seulement les groupes licencient à tour de bras alors qu'ils font déja des bénéfices, mais en plus l'Etat les paye pour cela. Dans le temps, le capitalisme se dorait le résultat d'exploitation en escroquant ses clients et en exploitant ses salariés. Mais, ce rapport le confirme, le monde a évolué : aujourd'hui, les patrons prospèrent aussi grâce au licenciement de leur personnel - et à l'exploitation du contribuable
F.C. (ce rapport parlementaire est disponible à la documentation francaise)
Est-ce que dans les 15 milliards du coût annoncé du paquet fiscal il n'y avait pas aussi le manque à gagner issu de la quasi suppression des droits de succession? Ce qui est pour ma part le véritable scandale de la mesure, bien plus que le bouclier fiscal.
magnifique article; Bravo justine !
Est-il permis à un "gros contribuable" (qui paye sa cotisation @si) de témoigner sur ce forum ?
Pour une fois qu'un intervenant sait concrètement de quoi il parle à propos d'ISF et de bouclier…
D'abord, une imposition à 93 % des revenus n'a rien d'invraisemblable, en dépit de ce que semblent croire plusieurs a@inautes : personnellement, c'est 120. Oui, cent-vingt. Vous avez bien lu. Cent-vingt pour cent.
Comment c'est-y Dieu possible ? Comme l'explique gentiment M. Drezet dans son langage, c'est une question de "stocks et de flux". Autrement dit, le patrimoine de mon ménage est composé d'une majorité d'actifs qui valent cher et ne rapportent pas un clou, à commencer par des immeubles non loués (dont la résidence principale), ou qui ne rapportent pas assez. Vous l'aurez compris : c'est principalement à cause de l'ISF que je suis autant taxé.
Alors comment je fais pour payer les impôts (plus tout le reste) ? Je rogne sur mon épargne la plus liquide, pardi ! Voilà qui fera plaisir à M. Piketty, qui trouve les impôts confiscatoires non seulement légitimes, mais souhaitables. Ça n'est pas mon opinion, évidemment, ni celle de tous ceux qui sont partis pour ne pas se trouver dans mon cas.
J'entends déjà les habitués du Café du Commerce : "Et de quoi qu'y s'plaint, puisqu'y peut payer ?" Je leur réponds que je ne me plains pas, du moins ici, mais qu'un impôt confiscatoire est un impôt franchement contraire à l'article 35 de la déclaration des Droits de 1946 réaffirmés par la Constitution actuelle. Et qu'ils n'aimeraient sans doute pas être obligés de vendre leur télé, mettons, pour payer la CSG. Je passe sur les autres iniquités de l'ISF.
Serais-je tenté par le bouclier fiscal ? Ben oui. À mon niveau, quand même… Remarquez, je me contenterais des 60 % de Villepin, et je ne trouve pas très juste que les revenus pris en compte dans le calcul ne soient pas situés "avant niches" (dont je ne bénéficie, comme tout le monde, qu'au niveau des parts et abattements ordinaires). En tout cas, merci à Justine Brabant d'avoir au moins donné le chiffre des impôts payés par les fameux "834" (dont je ne suis pas !). Cela n'a guère de sens, en effet, de mettre en avant le chiffre des restitutions tant qu'on ne sait pas combien l'Etat — nous tous, dois-je le rappeler — avait encaissé en premier lieu.
Je me permettrai de terminer par quelques chiffres.
D'abord à propos des "834" et du bouclier. Les 368.261 euros restitués à chacun de ces contribuables correspondent à la différence entre le total des impôts déjà payés par eux (IR, CRDS, ISF, etc.) et la moitié des revenus dont il disposaient pour l'année considérée, après abattements et déductions. En moyenne, si je comprends bien, ces 834 contribuables avaient d'abord versé chacun 738.000 euros et des poussières. (Soit 5 millions de francs, environ.) On est donc loin du cas scandaleux de ces gros revenus échappant à tout impôt dont on a tant parlé à propos des "niches".
Je signale en passant qu'un patrimoine de 15,5 millions d'euros était redevable, rien qu'à l'ISF, en 2007, de quelque 205.000 euros. En admettant un rendement global (à mon avis optimiste) de 3 % du capital, ce même patrimoine aurait généré en 2006 environ 465.000 euros. Les "834" devaient donc être à un niveau de fortune largement supérieur, et j'imagine que dans leurs impôts entraient d'importantes taxes sur plus-values mobilières ou immobilières.
Autre chiffre que j'aimerais mettre en regard des 450 millions du "bouclier" : de 1997 à 2004, l'Anpe a dépensé 135 millions pour moderniser son logiciel de pilotage des demandeurs d'emploi. En pure perte. Belle gestion des finances publiques, non ? Surtout avec l'actuelle envolée du chômage… Et que dire de ceci : en 2003 l'Etat a vendu l'immeuble de l'Imprimerie Nationale dans le XVe pour 85 millions, alors qu'il aurait pu légitimement en obtenir 35 de plus. Récemment, ce même bâtiment a été racheté par les Affaires étrangères pour près de 376 millions. Coût total de cet invraisemblable aller-et-retour : 411 millions en 6 ans.
Permettez-moi de trouver dérisoire le haro actuel sur le "bouclier" quand on voit l'incapacité de l'Etat et des administrations à se réformer, et ce au prix de gaspillages ahurissants. Ce sont ces gaspillages qui devraient d'abord indigner les Français.
Pour une fois qu'un intervenant sait concrètement de quoi il parle à propos d'ISF et de bouclier…
D'abord, une imposition à 93 % des revenus n'a rien d'invraisemblable, en dépit de ce que semblent croire plusieurs a@inautes : personnellement, c'est 120. Oui, cent-vingt. Vous avez bien lu. Cent-vingt pour cent.
Comment c'est-y Dieu possible ? Comme l'explique gentiment M. Drezet dans son langage, c'est une question de "stocks et de flux". Autrement dit, le patrimoine de mon ménage est composé d'une majorité d'actifs qui valent cher et ne rapportent pas un clou, à commencer par des immeubles non loués (dont la résidence principale), ou qui ne rapportent pas assez. Vous l'aurez compris : c'est principalement à cause de l'ISF que je suis autant taxé.
Alors comment je fais pour payer les impôts (plus tout le reste) ? Je rogne sur mon épargne la plus liquide, pardi ! Voilà qui fera plaisir à M. Piketty, qui trouve les impôts confiscatoires non seulement légitimes, mais souhaitables. Ça n'est pas mon opinion, évidemment, ni celle de tous ceux qui sont partis pour ne pas se trouver dans mon cas.
J'entends déjà les habitués du Café du Commerce : "Et de quoi qu'y s'plaint, puisqu'y peut payer ?" Je leur réponds que je ne me plains pas, du moins ici, mais qu'un impôt confiscatoire est un impôt franchement contraire à l'article 35 de la déclaration des Droits de 1946 réaffirmés par la Constitution actuelle. Et qu'ils n'aimeraient sans doute pas être obligés de vendre leur télé, mettons, pour payer la CSG. Je passe sur les autres iniquités de l'ISF.
Serais-je tenté par le bouclier fiscal ? Ben oui. À mon niveau, quand même… Remarquez, je me contenterais des 60 % de Villepin, et je ne trouve pas très juste que les revenus pris en compte dans le calcul ne soient pas situés "avant niches" (dont je ne bénéficie, comme tout le monde, qu'au niveau des parts et abattements ordinaires). En tout cas, merci à Justine Brabant d'avoir au moins donné le chiffre des impôts payés par les fameux "834" (dont je ne suis pas !). Cela n'a guère de sens, en effet, de mettre en avant le chiffre des restitutions tant qu'on ne sait pas combien l'Etat — nous tous, dois-je le rappeler — avait encaissé en premier lieu.
Je me permettrai de terminer par quelques chiffres.
D'abord à propos des "834" et du bouclier. Les 368.261 euros restitués à chacun de ces contribuables correspondent à la différence entre le total des impôts déjà payés par eux (IR, CRDS, ISF, etc.) et la moitié des revenus dont il disposaient pour l'année considérée, après abattements et déductions. En moyenne, si je comprends bien, ces 834 contribuables avaient d'abord versé chacun 738.000 euros et des poussières. (Soit 5 millions de francs, environ.) On est donc loin du cas scandaleux de ces gros revenus échappant à tout impôt dont on a tant parlé à propos des "niches".
Je signale en passant qu'un patrimoine de 15,5 millions d'euros était redevable, rien qu'à l'ISF, en 2007, de quelque 205.000 euros. En admettant un rendement global (à mon avis optimiste) de 3 % du capital, ce même patrimoine aurait généré en 2006 environ 465.000 euros. Les "834" devaient donc être à un niveau de fortune largement supérieur, et j'imagine que dans leurs impôts entraient d'importantes taxes sur plus-values mobilières ou immobilières.
Autre chiffre que j'aimerais mettre en regard des 450 millions du "bouclier" : de 1997 à 2004, l'Anpe a dépensé 135 millions pour moderniser son logiciel de pilotage des demandeurs d'emploi. En pure perte. Belle gestion des finances publiques, non ? Surtout avec l'actuelle envolée du chômage… Et que dire de ceci : en 2003 l'Etat a vendu l'immeuble de l'Imprimerie Nationale dans le XVe pour 85 millions, alors qu'il aurait pu légitimement en obtenir 35 de plus. Récemment, ce même bâtiment a été racheté par les Affaires étrangères pour près de 376 millions. Coût total de cet invraisemblable aller-et-retour : 411 millions en 6 ans.
Permettez-moi de trouver dérisoire le haro actuel sur le "bouclier" quand on voit l'incapacité de l'Etat et des administrations à se réformer, et ce au prix de gaspillages ahurissants. Ce sont ces gaspillages qui devraient d'abord indigner les Français.
je ne comprends pas bien l'objet de votre message, en gros vous possédez plein d'immeubles et du coup vous avez plus d'impots à payer que le montant de vos revenus. Il me semble qu'il vous suffisait de vendre quelques immeubles. Est-il illogique que quelqu'un qui n'a comme moi qu'une résidence principale paye moins d'impots sur le patrimoine que vous qui possédez plusieurs immeubles? je ne crois pas. J'irais même plus loin, est-il logique que vous possédiez plusieurs immeubles sans occupant alors qu'il y a des tas gens qui cherchent un logement, proposez don cvos immeubles au DAL il saura quoi en faire.
je note que madame parisot qui nous dit "la vie est précaire, la santé est précaire, l'amour est précaire, alors pourquoi letravail ne serait-il pas précaire?" comme cet AMG entendu sur france inter vendredi dernier j'ai envie de lui dire et de vous dire, pourquoi ne pas aller au bout du raisonnement? la propriété aussi devrait être précaire. Il faudrait tout simplement réquisitionner tous vos immeubles, les saisir, vous les prendre ! ainsi vous pourriez payer vos impots et on pourrait loger un certain nombre de gens qui parfois travaillent ! on compte plusieurs milliers de fonctionnaires à Paris qui dorment dans la rue ou dans leur voiture....
je note que madame parisot qui nous dit "la vie est précaire, la santé est précaire, l'amour est précaire, alors pourquoi letravail ne serait-il pas précaire?" comme cet AMG entendu sur france inter vendredi dernier j'ai envie de lui dire et de vous dire, pourquoi ne pas aller au bout du raisonnement? la propriété aussi devrait être précaire. Il faudrait tout simplement réquisitionner tous vos immeubles, les saisir, vous les prendre ! ainsi vous pourriez payer vos impots et on pourrait loger un certain nombre de gens qui parfois travaillent ! on compte plusieurs milliers de fonctionnaires à Paris qui dorment dans la rue ou dans leur voiture....
"on compte plusieurs milliers de fonctionnaires à Paris qui dorment dans la rue ou dans leur voiture"
Quelle est la source de cette information que je trouve aussi imprécise (est ce 2 milliers ou 100 milliers)
que peu crédible.
La solution pour ne pas payer d'ISF, dilapider sa fortune ou se la faire confisquer, mais pourquoi s'arrêter
en si bon chemin, il faut supprimer la propriété.
Comment n'y ai-je pas pensé plutôt, c'est tellement évident.
Quelle est la source de cette information que je trouve aussi imprécise (est ce 2 milliers ou 100 milliers)
que peu crédible.
La solution pour ne pas payer d'ISF, dilapider sa fortune ou se la faire confisquer, mais pourquoi s'arrêter
en si bon chemin, il faut supprimer la propriété.
Comment n'y ai-je pas pensé plutôt, c'est tellement évident.
une simple recherche dans google sur le mots clés "fonctionnaire sans domicile" vous apporte un début de réponse en 4° lien mais comme je sens une pointe de flemmardise chez vous voici: http://www.i-biladi.com/index2.php?option=com_content&do_pdf=1&id=533
pour ce qui est de mon chiffre personnel en milliers je dois le revoir à la baisse il fallait compter en centaines pour avoir un chiffre objectif en ce qui concerne les fonctionnaires de la fonction territoriale de la mairie de Paris, si on extrapole a toute la fonction publique on va certainement avoir quelques centaines de cas, je l'admets et je corrige donc, pour l'avoir en milliers il faut étendre à l'ensemble des salariés et peut être sortir de paris, mais au fond cela change quoi sur le fond? expliquez moi donc ce qu eça change qu'ils soient 30? 50? 100? 500? 5000? ça change rien dans le débat engagé.
Cet homme se plaint d'être imposé à 120% de ses revenus et c'est parce qu'il a un important patrimoine immobilier que visiblement il refuse de vendre. Il veut le beurre et l'argent du beurre. Quand on pense que certains salariés sont SDF ( 1 SDF sur 3 serait salarié selon le document, et je dis quand bien même ce serait seulement 1 sur 10 ça changerait quoi?) ça fait mal aux yeux de lire ça.
pour ce qui est de mon chiffre personnel en milliers je dois le revoir à la baisse il fallait compter en centaines pour avoir un chiffre objectif en ce qui concerne les fonctionnaires de la fonction territoriale de la mairie de Paris, si on extrapole a toute la fonction publique on va certainement avoir quelques centaines de cas, je l'admets et je corrige donc, pour l'avoir en milliers il faut étendre à l'ensemble des salariés et peut être sortir de paris, mais au fond cela change quoi sur le fond? expliquez moi donc ce qu eça change qu'ils soient 30? 50? 100? 500? 5000? ça change rien dans le débat engagé.
Cet homme se plaint d'être imposé à 120% de ses revenus et c'est parce qu'il a un important patrimoine immobilier que visiblement il refuse de vendre. Il veut le beurre et l'argent du beurre. Quand on pense que certains salariés sont SDF ( 1 SDF sur 3 serait salarié selon le document, et je dis quand bien même ce serait seulement 1 sur 10 ça changerait quoi?) ça fait mal aux yeux de lire ça.
Un site marocain avec un texte qui donne comme référence le site marchand
batiweb.com, sincèrement comme source d'information on peut espérer mieux.
De plus même si l'information non signée donnée est exacte il est question de 30 ou
50 fonctionnaires SDF, et non plusieurs milliers.
Enfin non, 50 ou 5000 SDF ce n'est pas la même chose, ne serait-ce que
dans les moyens nécessaires à résoudre le problème.
batiweb.com, sincèrement comme source d'information on peut espérer mieux.
De plus même si l'information non signée donnée est exacte il est question de 30 ou
50 fonctionnaires SDF, et non plusieurs milliers.
Enfin non, 50 ou 5000 SDF ce n'est pas la même chose, ne serait-ce que
dans les moyens nécessaires à résoudre le problème.
je vois que vous n'avez pas l'intention de mener des recherches plus sérieuses que le lien donné rapidement et trouvé en 3 secondes sur google pour vérifier ce que tout el monde sait déjà pour peu qu'il s'y soit intéressé de loin. Il y a des salariés SDF en france en quantitié importante, les fonctionnaires de la territoriale parisienne ne sont qu'un exemple. Las, il n'y a pire sourd que celui qui ne veut entendre.
C'est à vous de citer les sources des chiffres que vous avancez.
S'il fallait se lancer dans des vérifications chaque fois que quelqu'un
avance des informations douteuses on y passerait sa vie...d'autant
plus que le bons sens suffit bien souvent.
J'ai personnellement mieux à faire.
Le premier et unique lien que vous avez fourni est assez éloquent concernant la
qualité de vos sources.
Sans autre lien et sans rien d'autre que l'affirmation péremptoire que
cette info est valable, cet apport au débat est nulle en ce qui me concerne!
S'il fallait se lancer dans des vérifications chaque fois que quelqu'un
avance des informations douteuses on y passerait sa vie...d'autant
plus que le bons sens suffit bien souvent.
J'ai personnellement mieux à faire.
Le premier et unique lien que vous avez fourni est assez éloquent concernant la
qualité de vos sources.
Sans autre lien et sans rien d'autre que l'affirmation péremptoire que
cette info est valable, cet apport au débat est nulle en ce qui me concerne!
Voilà que vous m'accusez de me plaindre et de vouloir le beurre et l'argent du beurre en "refusant" de vendre !
J'ai pourtant écrit textuellement que je ne me plaignais pas ici. Traduisez, que je ne venais pas ici pour me plaindre.
Mais où est le beurre, je vous prie ? Et l'argent du beurre ? L'ISF, "argent du beurre" ? Et où ai-je dit que je refusais de vendre ? Alors que j'y suis contraint !
Mais justement, puisque vous m'en donnez l'occasion, je la saisis.
Ce qui vous reste en travers de la gorge, vivsiblement, c'est que je ne sois pas obligé de donner mes immeubles au DAL. Vous seriez charmé de me voir coucher à mon tour sous les ponts. Mais si, mai si. Eh bien c'est arrivé à d'autres, figurez-vous. Et c'est ce que l'ISF a de parfaitement contraire aux droits inscrits dans la Constitution, qui est d'atteindre au libre exercice du droit de propriété. J'ai la chance d'avoir assez d'épargne liquide pour payer mes impôts sans devoir vendre d'autres biens. D'autres ne l'avaient pas cette faculté, qui ont dû vendre des actiions ou des immeubles à perte. Double punition !
L'ISF est un impôt porte trop réellement atteinte à des droits fondamentaux (c'est le seul impôt dans ce cas) pour ne pas soulever la question de sa légitimité constitutionnelle.
J'ai pourtant écrit textuellement que je ne me plaignais pas ici. Traduisez, que je ne venais pas ici pour me plaindre.
Mais où est le beurre, je vous prie ? Et l'argent du beurre ? L'ISF, "argent du beurre" ? Et où ai-je dit que je refusais de vendre ? Alors que j'y suis contraint !
Mais justement, puisque vous m'en donnez l'occasion, je la saisis.
Ce qui vous reste en travers de la gorge, vivsiblement, c'est que je ne sois pas obligé de donner mes immeubles au DAL. Vous seriez charmé de me voir coucher à mon tour sous les ponts. Mais si, mai si. Eh bien c'est arrivé à d'autres, figurez-vous. Et c'est ce que l'ISF a de parfaitement contraire aux droits inscrits dans la Constitution, qui est d'atteindre au libre exercice du droit de propriété. J'ai la chance d'avoir assez d'épargne liquide pour payer mes impôts sans devoir vendre d'autres biens. D'autres ne l'avaient pas cette faculté, qui ont dû vendre des actiions ou des immeubles à perte. Double punition !
L'ISF est un impôt porte trop réellement atteinte à des droits fondamentaux (c'est le seul impôt dans ce cas) pour ne pas soulever la question de sa légitimité constitutionnelle.
Voilà que vous m'accusez de me plaindre et de vouloir le beurre et l'argent du beurre en "refusant" de vendre !
J'ai pourtant écrit textuellement que je ne me plaignais pas ici.
vous voulez garder votre patrimoine immobilier sans payer d'impots dessus, voilà ce que c'est que de vouloir le beurre et l'argent du beurre. Sachez que mes parents ont hérité d'un appartement il y a 25 ans qu'ils ont du vendre illico parcequ'ils ne pouvaient pas en payer le foncier.
moi même ma femme a eu la malchance de perdre ses grands parents et sa mère et d'hériter elle aussi de biens immobiliers que nous avons du vendre pour les mêmes raisons, et il ne s'agissait nullement d'ISF mais seulement d'impots fonciers. cela ne m'a jamais paru anormal, c'est de l'arithmétique si on ne peut pas payer les impots sur son patrimoine, on le vend c'est ce que font tous les gens modestes. Je trouve votre vision des choses unilatérale, individualiste, égoiste. et oui quand on pense que des salariés sont sans logement et quand on vous lit, droit dans vos bottes, drappé de bonnes intentions on vous prendrait presque pour un saint.
je comprends que 1792 puisse vous gêner, c'est en effet à cette date qu'il faut revenir pour voir apparaitre l'impot qui bien sur est un acquis révolutionnaire comme le rappelle souvent Bernard Marris. Ils sont forts ceux qui ont mis dans la tête des gens modestes l'idée que faire payer des impots aux plus riches est contre productive pour l'économie. C'est oublier que sans le siècle des lumières et le recul de l'obscurantisme rien de tout cela n'aurait été possible et vous seriez encore un serf misérable dont on coupe la main pour avoir pris une pomme dans le verger du seigneur ou braconné un lapin pour éviter de crever de faim.
Des fortunes ont été baties par la force, par l'esclavage, la colonisation le servage et ensuite l'exploitation du travail des hommes , des femmes et des enfants, ses avoirs accumulés il était légitime de les reprendre par la force enmenant des révolutions dont aucune n'a réellement abouti, car elles ont toutes buté sur les intérêts de la bourgeoisie et sur el droit de propriété.
Et moi, mes Rolls et mes Bentley ne me rapportent rien et je dois quand même payer la vignette. C'est vraiment trop injuste.
Mais savez-vous M. Camille, que vous nous faites mourir de rire ? C'est plus fort que du Guillon.
monsieur Astor si vos titres arrêtaient de parler des auteurs, l'un est drole, "fred êtes-vous sérieux?", "charmant fredB"
Je trouve votre réponse extraordinaire.
Ainsi je devrais abandonner les immeubles que j'occupe (et où j'habite, soit dit accessoirement) pour les céder gracieusement, si j'ai bien compris, à des mal-logés ou des fonctionnaires dans le besoin ? Ainsi, non content de trouver apparemment bizarre qu'on puisse être taxé à 120 % de ses revenus, vous me soupçonnez de vilenie, et finalement, vous trouveriez charitable qu'on en finisse une bonne fois, et qu'on réquisitionne mes biens ?
J'ignore quel sentiments vous animent, mais apparemment, ils vous ont fait perdre le sens commun. Vous vous imaginez en 1793, sans doute. Vous croyez revenu le temps où l'on pouvait taxer, saisir et pourquoi pas exécuter un propriétaire simplement parce qu'il était "trop" riche. Je passe charitablement sur l'incohérence qui consiste à vouloir confisquer les biens d'un contribuable pour l'"aider" à payer moins d'impôts. Vous inventez le "délit de surtaxe", bravo pour le concept !
Apprenez en tout cas que comme tout un chacun je ne loue pas résidence principale, que je suis propriétaire de mon lieu de travail, et que mes autres immeubles sont loués, mais ne me rapportent pas assez pour payer tous les impôts qui pèsent dessus. Ce qui est le cas du reste de mes avoirs. Mais je ne crois pas que la précision vous intéresse réellement. Les gens comme moi, dans le fond, quoi qu'ils disent, vous trouvez qu'ils ne payeront jamais assez.
Ainsi je devrais abandonner les immeubles que j'occupe (et où j'habite, soit dit accessoirement) pour les céder gracieusement, si j'ai bien compris, à des mal-logés ou des fonctionnaires dans le besoin ? Ainsi, non content de trouver apparemment bizarre qu'on puisse être taxé à 120 % de ses revenus, vous me soupçonnez de vilenie, et finalement, vous trouveriez charitable qu'on en finisse une bonne fois, et qu'on réquisitionne mes biens ?
J'ignore quel sentiments vous animent, mais apparemment, ils vous ont fait perdre le sens commun. Vous vous imaginez en 1793, sans doute. Vous croyez revenu le temps où l'on pouvait taxer, saisir et pourquoi pas exécuter un propriétaire simplement parce qu'il était "trop" riche. Je passe charitablement sur l'incohérence qui consiste à vouloir confisquer les biens d'un contribuable pour l'"aider" à payer moins d'impôts. Vous inventez le "délit de surtaxe", bravo pour le concept !
Apprenez en tout cas que comme tout un chacun je ne loue pas résidence principale, que je suis propriétaire de mon lieu de travail, et que mes autres immeubles sont loués, mais ne me rapportent pas assez pour payer tous les impôts qui pèsent dessus. Ce qui est le cas du reste de mes avoirs. Mais je ne crois pas que la précision vous intéresse réellement. Les gens comme moi, dans le fond, quoi qu'ils disent, vous trouvez qu'ils ne payeront jamais assez.
mes autres immeubles sont loués, mais ne me rapportent pas assez pour payer tous les impôts qui pèsent dessus.
vite un mouchoir !
Je trouve votre réponse extraordinaire.
je vous suggère pourtant de la relire car votre réponse me parait taper à côté
J'avoue qu'à la lecture des commentaires des millionnaires qui ne s'en sortent pas à cause de l'impôt, qui disent que plus ils sont riches plus on leur en prend (encore heureux !) j'ai du mal à comprendre comment font Bernard Arnaut, Didier Pinaud, Serge Dassault, les Mulliez (Auchan), les Bettencourt (Loréal)... pour s'en sortir.
Vite, organisons une collecte ! (et versons-en une partie à Guyot, l'hôtelier pétaradant)
Vite, organisons une collecte ! (et versons-en une partie à Guyot, l'hôtelier pétaradant)
Gaspillages ahurissants : ahurissant, c'est exagéré. Vous qui êtes un as des pourcentage de rendements, de prélèvements, rapportez les chiffres que vous nous donnez au budget total de l'état. Même si ces égarements sont à déplorer, je ne suis pas convaincue qu'ils doivent nous détourner le regard des histoires de bouclier.
Vous ne poussez pas les chiffres jusqu'au bout et nous qui sommes inexpérimentés, ça ne nous parle pas forcément plus, de nous étaler des cas précis. On ne comprends pas si facilement où vous voulez en venir. Par exemple, vous dites : Je signale en passant qu'un patrimoine de 15,5 millions d'euros était redevable, rien qu'à l'ISF, en 2007, de quelque 205.000 euros. En admettant un rendement global (à mon avis optimiste) de 3 % du capital, ce même patrimoine aurait généré en 2006 environ 465.000 euros. Les "834" devaient donc être à un niveau de fortune largement supérieur, et j'imagine que dans leurs impôts entraient d'importantes taxes sur plus-values mobilières ou immobilières.
On a gagné 465 M€, on paye 205M€ d'ISF et 12% de taxes sur les 465M€, arrondissons à 60M€. Il nous reste 200 M€. Une année de revenus nets qui sont 1/3 d'une vie de salaires imposables pour beaucoup, en avez-vous conscience? Les salaires de ceux qui vont vous brancher la pompe à chimio, vous mettre un deuxième oreiller ou vous gratter le doigt de pied au bout de votre jambe suspendue au plafond, de ceux qui vous ont appris à lire at à compter mieux que vos parents ne l'auraient pu... Vous nous démontrez que c'est effectivement bien un impôt de justice sociale, si on pousse les chiffres jusqu'au bout. Mais on sent que ce n'est pas ce que vous vouliez mettre sur le tapis! Vous vouliez dire quoi, sur les 834? Qu'ils avaient déjà bien craché au bassinet et que leur demander plus, c'est leur demander trop? Que si on les rembourse, c'est parce qu'ils ont déjà beaucoup donné et qu'on doit les remercier plutôt que les embêter? Qu'ils sont honnêtes et réglo avec l'état français? Et pas prêts à s'exiler pour le fric? Faut voir... Faut voir les conseils qu'on trouve dans les revus financières, ceux qu'on se donne entre gens friqués. On ne peut pas parier sur la bonne volonté a priori si on est pour défendre ceux qui ne magouillent pas.
Vous ne poussez pas les chiffres jusqu'au bout et nous qui sommes inexpérimentés, ça ne nous parle pas forcément plus, de nous étaler des cas précis. On ne comprends pas si facilement où vous voulez en venir. Par exemple, vous dites : Je signale en passant qu'un patrimoine de 15,5 millions d'euros était redevable, rien qu'à l'ISF, en 2007, de quelque 205.000 euros. En admettant un rendement global (à mon avis optimiste) de 3 % du capital, ce même patrimoine aurait généré en 2006 environ 465.000 euros. Les "834" devaient donc être à un niveau de fortune largement supérieur, et j'imagine que dans leurs impôts entraient d'importantes taxes sur plus-values mobilières ou immobilières.
On a gagné 465 M€, on paye 205M€ d'ISF et 12% de taxes sur les 465M€, arrondissons à 60M€. Il nous reste 200 M€. Une année de revenus nets qui sont 1/3 d'une vie de salaires imposables pour beaucoup, en avez-vous conscience? Les salaires de ceux qui vont vous brancher la pompe à chimio, vous mettre un deuxième oreiller ou vous gratter le doigt de pied au bout de votre jambe suspendue au plafond, de ceux qui vous ont appris à lire at à compter mieux que vos parents ne l'auraient pu... Vous nous démontrez que c'est effectivement bien un impôt de justice sociale, si on pousse les chiffres jusqu'au bout. Mais on sent que ce n'est pas ce que vous vouliez mettre sur le tapis! Vous vouliez dire quoi, sur les 834? Qu'ils avaient déjà bien craché au bassinet et que leur demander plus, c'est leur demander trop? Que si on les rembourse, c'est parce qu'ils ont déjà beaucoup donné et qu'on doit les remercier plutôt que les embêter? Qu'ils sont honnêtes et réglo avec l'état français? Et pas prêts à s'exiler pour le fric? Faut voir... Faut voir les conseils qu'on trouve dans les revus financières, ceux qu'on se donne entre gens friqués. On ne peut pas parier sur la bonne volonté a priori si on est pour défendre ceux qui ne magouillent pas.
Bonjour Poisson, et merci de me donner l'occasion de m'expliquer sur les motifs de mon témoignage — et de rectifier de surcroît une grosse bourde.
On a raconté tout et n'importe quoi à propos d'ISF et de bouclier ces derniers temps, et j'ai beaucoup apprécié l'honnêteté de Justine lorsqu'elle a remis en face des 450 millions remboursés aux fameux "834", les 616 millions qu'ils avaient versé, si j'ose dire, "quand même". Et j'ai pensé que pour une fois, il serait peut-être utile que quelqu'un dans mon cas se risque à témoigner.
D'abord une rectification. Ce n'est pas quelque 738.000 euros que les "834" avaient chacun commencé à payer au fisc, mais un bon milliard (450 + 616) divisé par 834, soit environ 1,2 million d'euros (7,8 millions de francs). Mea culpa ! [J'en profite pour vous signaler qu'à partir de 67.500 euros vous entrez dans la tranche d'IR à 40 % (et non 12)].
Alors, pourquoi ai-je voulu pousser le "vice" jusqu'à comparer le taux d'ISF au rendement théorique (beaucoup trop, d'ailleurs) d'un patrimoine de 15 millions et demi ? Mon idée, mal exprimée je le reconnais, était de donner deux ou trois chiffres montrant qu'à l'évidence nous avions affaire à des contribuables dont les revenus comprenaient très certainement davantage que des rentes, et dont le patrimoine devait être plus important pour pas mal d'entre eux. Et donner accessoirement un aperçu de ce qu'on paye d'ISF à ce niveau.
Contrairement à ce que vous paraissez supposer, je n'ignore pas du tout l'effet que peuvent faire à une grande majorité de gens un revenu annuel dépassant les 100.000 euros. Et je suis le premier à trouver indécent qu'on pousse ses hauts cris lorsqu'il vous reste de quoi vivre plus que largement une fois les impôts payés.
En sens inverse, oui, je commence à en avoir marre (j'irai jusque là !) d'entendre autant de gens vociférer à qui mieux mieux contre les riches, comme si un riche ne pouvait être qu'un salaud et un délinquant, et de toute façon bon à être tondu au maximum. Marre encore de voir que tout ce que récoltent en ce moment ceux qui payent l'écrasante majorité des impôts personnels directs perçus dans ce pays, ce sont des crachats à la figure. Marre toujours qu'on oublie comme un fait quasiment "naturel" que la moitié des foyers fiscaux n'est pas imposée, que des centaines de milliers de gens bénéficient d'allocations qui ne sont tout de même pas de la roupie de sansonnet, et qu'on trouve "scandaleux" qu'on réduise l'imposition des hauts revenus.
Mais justement, la plupart des gens parlent de ce dont ils n'ont apparemment pas idée. J'ai d'abord voulu témoigner que oui, effectivement, l'ISF était un impôt qui pouvait être confiscatoire. Et dire accessoirement que cette obsession des inégalités qui paraît être notre première passion nous empêche de voir la manière trop souvent scandaleuse dont nous dépensons le produit des impôts et des emprunts.
On a raconté tout et n'importe quoi à propos d'ISF et de bouclier ces derniers temps, et j'ai beaucoup apprécié l'honnêteté de Justine lorsqu'elle a remis en face des 450 millions remboursés aux fameux "834", les 616 millions qu'ils avaient versé, si j'ose dire, "quand même". Et j'ai pensé que pour une fois, il serait peut-être utile que quelqu'un dans mon cas se risque à témoigner.
D'abord une rectification. Ce n'est pas quelque 738.000 euros que les "834" avaient chacun commencé à payer au fisc, mais un bon milliard (450 + 616) divisé par 834, soit environ 1,2 million d'euros (7,8 millions de francs). Mea culpa ! [J'en profite pour vous signaler qu'à partir de 67.500 euros vous entrez dans la tranche d'IR à 40 % (et non 12)].
Alors, pourquoi ai-je voulu pousser le "vice" jusqu'à comparer le taux d'ISF au rendement théorique (beaucoup trop, d'ailleurs) d'un patrimoine de 15 millions et demi ? Mon idée, mal exprimée je le reconnais, était de donner deux ou trois chiffres montrant qu'à l'évidence nous avions affaire à des contribuables dont les revenus comprenaient très certainement davantage que des rentes, et dont le patrimoine devait être plus important pour pas mal d'entre eux. Et donner accessoirement un aperçu de ce qu'on paye d'ISF à ce niveau.
Contrairement à ce que vous paraissez supposer, je n'ignore pas du tout l'effet que peuvent faire à une grande majorité de gens un revenu annuel dépassant les 100.000 euros. Et je suis le premier à trouver indécent qu'on pousse ses hauts cris lorsqu'il vous reste de quoi vivre plus que largement une fois les impôts payés.
En sens inverse, oui, je commence à en avoir marre (j'irai jusque là !) d'entendre autant de gens vociférer à qui mieux mieux contre les riches, comme si un riche ne pouvait être qu'un salaud et un délinquant, et de toute façon bon à être tondu au maximum. Marre encore de voir que tout ce que récoltent en ce moment ceux qui payent l'écrasante majorité des impôts personnels directs perçus dans ce pays, ce sont des crachats à la figure. Marre toujours qu'on oublie comme un fait quasiment "naturel" que la moitié des foyers fiscaux n'est pas imposée, que des centaines de milliers de gens bénéficient d'allocations qui ne sont tout de même pas de la roupie de sansonnet, et qu'on trouve "scandaleux" qu'on réduise l'imposition des hauts revenus.
Mais justement, la plupart des gens parlent de ce dont ils n'ont apparemment pas idée. J'ai d'abord voulu témoigner que oui, effectivement, l'ISF était un impôt qui pouvait être confiscatoire. Et dire accessoirement que cette obsession des inégalités qui paraît être notre première passion nous empêche de voir la manière trop souvent scandaleuse dont nous dépensons le produit des impôts et des emprunts.
il est faux de dire "la moitié des foyers fiscaux n'est pas imposée" il faut préciser qu'on parle d'impot sur le revenu.
auquel il faut ajouter la taxe d'habitation, les impots fonciers, la redevance
mais surtout rajouter ce que tout le monde paye comme impots indirects et au premier rang la TVA !
enfin tant qu'on y est je rappelle ce que beaucoup de gens ont oublié ce qu'on nomme les "charges patronales" depuis quelques décennies s'appelle en fait à l'origine un "salaire indirect" c'est à dire que c'est en fait de l'argent qui appartient aux salariés et que le salarié donne à l'état, c'est un impôt que paye le salarié, comme l'argent ne passe pas dans la poche du salarié mais est versé directement à l'état par l'employeur, avec le temps ce"ux ci l'ont fait passer pour l'argent de la boite qui est versée à l'état, c'est une arnaque sémentique monumentale. on s'en rend compte lorsu'on regarde la fiche de paye d'un fonctionnaire. L'état donne à l'état à peu près autant qu'au fonctionnaire. un salarié coute à l'employeur 2 fois ce qu'il donne à son salarié car le salarié file d'emblée la moitié de son salaire à l'état. Ensuite il paye bien sur d'autres impots, ou charges qui transforment son salaire brut en salaire net. et après il paye l'impot sur le revenu et les impots indirects comme la TVA.
Quand une profession libérale donne 50% de ses revenus à l'état, il est donc au même taux qu'un salarié puisqu'il est son propre salarié il se paye 2 fois plus cher mais file la moitié de son salaire à l'état à la base.
auquel il faut ajouter la taxe d'habitation, les impots fonciers, la redevance
mais surtout rajouter ce que tout le monde paye comme impots indirects et au premier rang la TVA !
enfin tant qu'on y est je rappelle ce que beaucoup de gens ont oublié ce qu'on nomme les "charges patronales" depuis quelques décennies s'appelle en fait à l'origine un "salaire indirect" c'est à dire que c'est en fait de l'argent qui appartient aux salariés et que le salarié donne à l'état, c'est un impôt que paye le salarié, comme l'argent ne passe pas dans la poche du salarié mais est versé directement à l'état par l'employeur, avec le temps ce"ux ci l'ont fait passer pour l'argent de la boite qui est versée à l'état, c'est une arnaque sémentique monumentale. on s'en rend compte lorsu'on regarde la fiche de paye d'un fonctionnaire. L'état donne à l'état à peu près autant qu'au fonctionnaire. un salarié coute à l'employeur 2 fois ce qu'il donne à son salarié car le salarié file d'emblée la moitié de son salaire à l'état. Ensuite il paye bien sur d'autres impots, ou charges qui transforment son salaire brut en salaire net. et après il paye l'impot sur le revenu et les impots indirects comme la TVA.
Quand une profession libérale donne 50% de ses revenus à l'état, il est donc au même taux qu'un salarié puisqu'il est son propre salarié il se paye 2 fois plus cher mais file la moitié de son salaire à l'état à la base.
sans oublier que les impôts les plus injustes, tva et taxe d´habitation , sont payés par le plus grand nombre que l´impôt sur le revenu , le plus juste, est réduit sans cesse, alors qu íl pourrait remplacer de nombreuses taxes qui touchent les plus démunis ou les plus fragiles ( PME à qui ont pourrait alléger certaines taxes patronales). Ainsi, on payerait les services publics en fonction de nos revenus, et de surcroit, les revenus financiers pourraient être plus largement imposés plutôt que taxer les revenus liés au travail.
Bonjour
[quote=Permettez-moi de trouver dérisoire le haro actuel sur le "bouclier" quand on voit l'incapacité de l'Etat et des administrations à se réformer, et ce au prix de gaspillages ahurissants. Ce sont ces gaspillages qui devraient d'abord indigner les Français.]Je crois savoir que ce bon monsieur Dassault a produit un avion dénommé Rafale qu'il n'arrive pas à vendre autre part qu'en France.
Heureusement que l'Etat, cet incapable, lui en achète quelques uns à un prix faramineux, en tout cas nettement plus cher que le prix d'un avion militaire du marché.
Chacun voit les gaspillages qui l'arrange…
N'est ce pas aussi monsieur Dassault qui doit se réformer !!!
[quote=Permettez-moi de trouver dérisoire le haro actuel sur le "bouclier" quand on voit l'incapacité de l'Etat et des administrations à se réformer, et ce au prix de gaspillages ahurissants. Ce sont ces gaspillages qui devraient d'abord indigner les Français.]Je crois savoir que ce bon monsieur Dassault a produit un avion dénommé Rafale qu'il n'arrive pas à vendre autre part qu'en France.
Heureusement que l'Etat, cet incapable, lui en achète quelques uns à un prix faramineux, en tout cas nettement plus cher que le prix d'un avion militaire du marché.
Chacun voit les gaspillages qui l'arrange…
N'est ce pas aussi monsieur Dassault qui doit se réformer !!!
les gaspillages ahurissants c'est quand l'état rachète la branche déficitaire de la famille de Sellières alors que celle ci pouvait compenser ses pertes avec ses autres industries largement bénéficiaires (qu'elle garde au passage bien sur).
les gaspillages ahurissants c'est quand l'état subventionne la famille Parisot pour racheter l'usine Boussac
les gaspillages ahurissants c'est quand l'état brade ses entreprises qui rapportent de l'argent (autoroutes, GDF, Telecom etc)
c'est aussi quand l'état injecte des milliards pour sauver les banques, l'industrie automobile et le bâtiment.
les anglais sont moins cons quand ils injectent du pognon dans une banque ils nationalisent et ils ne sont pas les seuls......
les gaspillages ahurissants c'est quand l'état subventionne la famille Parisot pour racheter l'usine Boussac
les gaspillages ahurissants c'est quand l'état brade ses entreprises qui rapportent de l'argent (autoroutes, GDF, Telecom etc)
c'est aussi quand l'état injecte des milliards pour sauver les banques, l'industrie automobile et le bâtiment.
les anglais sont moins cons quand ils injectent du pognon dans une banque ils nationalisent et ils ne sont pas les seuls......
Vous appelez "gaspillage" le soutien que le gouvernement a consenti aux banques au moment où tout le système bancaire vacillait ? Vous pensez qu'il n'y avait pas de risque ? C'est l'Argentine que vous auriez voulu, pour qu'on soit sûr ? Je vous signale que le contribuable est gagnant sur la première tranche empruntée et reprêtée aux banques. Croyez-vous sincèrement qu'il est inutile d'aider PSA et Renault ? Ou que les entreprises du bâtiment n'ont rien à craindre pour l'instant du ralentissement spectaculaire de la construction ? Tout ça c'est de l'argent jeté en l'air ?
Et pourquoi relancer cette vieille fadaise des dettes de la sidérurgie mutualisées pour sauver les profits ? Tout le monde sait que l'Etat était en réalité créancier de Sacilor et d'Usinor, et qu'il a fait main basse sur le capital en convertissant sa créance en actif, sans indemnité. C'est le plan de redressement subséquent qui a coûté cher à l'Etat. Ce que vous dites sur la compensation des pertes avec "les autres industries" est absurde. Elles valaient cent fois moins que ce qui a été nationalisé.
Et pourquoi relancer cette vieille fadaise des dettes de la sidérurgie mutualisées pour sauver les profits ? Tout le monde sait que l'Etat était en réalité créancier de Sacilor et d'Usinor, et qu'il a fait main basse sur le capital en convertissant sa créance en actif, sans indemnité. C'est le plan de redressement subséquent qui a coûté cher à l'Etat. Ce que vous dites sur la compensation des pertes avec "les autres industries" est absurde. Elles valaient cent fois moins que ce qui a été nationalisé.
bien sur je suis très sérieux. le plan de secours aux banques et le plan de relance de Sarkozy sont du pur gaspillage. Je ne comprends pas la référence argentine, je ne sais rien de la façon dont celle ci a géré la crise. Il suffit de regarder les autres pays de l'union européenne ou les USA pour remarquer que si on pense comme vous que les solutions sont bonnes , on est obligés de reconnaitre que c'est ridiculement insuffisant en pourcentage du PIB par rapport à tous les autres pays.
quand on regarde les autres pays on remarque qu'il sont presque tous agi sur l'investissement mais aussi sur la relance de la consommation.
et enfin quand on regarde la plupart des pays qui ont payé pour redresser le système bancaire ont nationalisé leurs banques. autrement dit la France reste le dernier pays qui conserve une politique ultralibérale. Au même moment Obama lorgne sur le système français qui a mieux résisté que les autres à la crise, il veut imiter l'interventionnisme de l'état français, ses services publics et son système de protection sociale (la sécu qui coute 9% du PIB pour soigner tout le monde alors qu'aux USA c'est 14% du PIB pour un pourcentage de personnes totalement exclues des soins). Autrement dit on reste le dernier bastion ultralibéral ou néolibéral (je ne suis pas un spécialiste) qui veut continuer à détruire ce qui nous a permis de mieux résister à la crise et faire exactement ce qui a fait que les autres pays ont moins bien résisté que nous, vous suivez?
l'argent donné à l'industrie automobile ne servira à rien car les gens vont perdre leur boulot en masse dans les mois à venir alors qui va pouvoir acheter des voitures? que les collectivités locales commandent des chantiers pour relancer l'activité cela me parait déjà plus intéressant, car cela augmente le patrimoine commun des citoyens.
je trouve normal que nos impots financent le service public, paye les fonctionnaires, les routes, finance les retraites, la sécu, l'éducation, mais je trouve scandaleux que nos impots financent les entreprises, les banques ou tout autre intérêt privé.
quand à l'argent donné pour voler au secours du batiment, je n'ai pas de pitié pour les grands groupes comme bouygues, mais e peux vous dire que mon petit maçon préfèrerait certainement qu'on augmente les salaires pour que des particuliers l'appellent pour faire des travaux. D'ordinaire il fallait l'attendre environ 12 mois car son planning était plein , la semaine dernière il n'avait aucune difficulté à caser mon chantier de 2 mois, c'est quand je veux ! Qui va profiter de l'argent du plan de relance en faveur du batiment? Les gros bien évidemment, comme d'habitude. Vous savez très bien que meme en période de crise les gros actionnaires et les traders gagnent quand même de l'argent, que la bourse monte ou baisse, on gagne quand même de l'argent, mais il y a certaines personnes qui en perdent forcément...les petits porteurs.
alors oui l'argent de mes impots donnés à l'industrie , aux géants du batiment, aux banques oui il me reste en travers de la gorge. Je signale aussi que le seul budget de l'état qui ne baisse pas est celui de la défense (faut bien maintenir l'emploi chez dassault industries et dans les industries de l'armement)
Lorsque les banques engrangeaient des millions de bénéfices qu'elles reversaient à leurs actionnaires on entendait pas parler d'elles, maintenant qu'elles perdent du pognon le principe même de voler à leur secours est anormal selon moi. Je ne vous impose pas de penser comme moi, je discute mais vous? vous ne discutez pas, vous invectivez avec un titre qui suggère que je ne suis pas sérieux (on attaque l'émetteur hein! c'est plus rapide que de parler du fond)
quand on regarde les autres pays on remarque qu'il sont presque tous agi sur l'investissement mais aussi sur la relance de la consommation.
et enfin quand on regarde la plupart des pays qui ont payé pour redresser le système bancaire ont nationalisé leurs banques. autrement dit la France reste le dernier pays qui conserve une politique ultralibérale. Au même moment Obama lorgne sur le système français qui a mieux résisté que les autres à la crise, il veut imiter l'interventionnisme de l'état français, ses services publics et son système de protection sociale (la sécu qui coute 9% du PIB pour soigner tout le monde alors qu'aux USA c'est 14% du PIB pour un pourcentage de personnes totalement exclues des soins). Autrement dit on reste le dernier bastion ultralibéral ou néolibéral (je ne suis pas un spécialiste) qui veut continuer à détruire ce qui nous a permis de mieux résister à la crise et faire exactement ce qui a fait que les autres pays ont moins bien résisté que nous, vous suivez?
l'argent donné à l'industrie automobile ne servira à rien car les gens vont perdre leur boulot en masse dans les mois à venir alors qui va pouvoir acheter des voitures? que les collectivités locales commandent des chantiers pour relancer l'activité cela me parait déjà plus intéressant, car cela augmente le patrimoine commun des citoyens.
je trouve normal que nos impots financent le service public, paye les fonctionnaires, les routes, finance les retraites, la sécu, l'éducation, mais je trouve scandaleux que nos impots financent les entreprises, les banques ou tout autre intérêt privé.
quand à l'argent donné pour voler au secours du batiment, je n'ai pas de pitié pour les grands groupes comme bouygues, mais e peux vous dire que mon petit maçon préfèrerait certainement qu'on augmente les salaires pour que des particuliers l'appellent pour faire des travaux. D'ordinaire il fallait l'attendre environ 12 mois car son planning était plein , la semaine dernière il n'avait aucune difficulté à caser mon chantier de 2 mois, c'est quand je veux ! Qui va profiter de l'argent du plan de relance en faveur du batiment? Les gros bien évidemment, comme d'habitude. Vous savez très bien que meme en période de crise les gros actionnaires et les traders gagnent quand même de l'argent, que la bourse monte ou baisse, on gagne quand même de l'argent, mais il y a certaines personnes qui en perdent forcément...les petits porteurs.
alors oui l'argent de mes impots donnés à l'industrie , aux géants du batiment, aux banques oui il me reste en travers de la gorge. Je signale aussi que le seul budget de l'état qui ne baisse pas est celui de la défense (faut bien maintenir l'emploi chez dassault industries et dans les industries de l'armement)
Lorsque les banques engrangeaient des millions de bénéfices qu'elles reversaient à leurs actionnaires on entendait pas parler d'elles, maintenant qu'elles perdent du pognon le principe même de voler à leur secours est anormal selon moi. Je ne vous impose pas de penser comme moi, je discute mais vous? vous ne discutez pas, vous invectivez avec un titre qui suggère que je ne suis pas sérieux (on attaque l'émetteur hein! c'est plus rapide que de parler du fond)
@ Fred, à propos d'une supposée "invective"
Il y a quelques années, cher Fred, l'Argentine a fait banqueroute. Des milliers de déposants faisaient la queue devant les banques. Le pays a littéralement failli sombrer. Pire que l'Islande. Libre à vous de penser que nous n'étions nullement menacés d'un pareil sort à la fin de l'année dernière.
Je ne doute plus à présent que vous ne soyez bel et bien sérieux. Nous n'avons de toute évidence pas la même manière de comprendre la situation. Je pense personnellement que la France est malade de ses corporatismes et de son incapacité à rompre avec le "tout Etat". Vous, apparemment, que le privé a la part trop belle. Vous êtes convaincu de vivre dans un bastion ultralibéral, ce même bastion où je vois un pays gouverné par l'étatisme et bardé de rigidités administratives. Bref, nous ne saurions nous entendre.
Vous m'avez reproché un peu plus haut de ne pas vous lire assez bien. J'en autant à votre service. Il est évident, cher Fred, que si je n'avais pas pu faire autrement que de vendre tel ou tel de mes immeubles pour payer mon ISF, j'aurais bien été obligé de le faire, comme vous avez été semble-t-il contraint de vendre votre héritage pour payer vos droits de succession. Pourquoi voulez-vous donc m'imposer telle ou telle façon de payer ? En quoi serait-il égoïste de payer d'une autre manière que celle que vous me voudriez voir choisir ? J'ai payé, point final. Quant au sens de ma contribution de départ, qui était de dire qu'on peut effectivement être taxé, en France, à plus de 100 % — et non, je ne trouve pas cela normal ! —, vous ne semblez pas le comprendre non plus, puisque la plupart de vos interventions reviennent à justifier l'impôt en général. L'influence de Bernard Maris, peut-être. Mais je ne critique pas la nécessité de l'impôt en général, ni celle de l'impôt sur le revenu (que je ne confonds ni avec la TVA, ni avec la taxe foncière, rassurez-vous). Je dis qu'un impôt personnel et direct qui devient confiscatoire est inique. Piketty vous dira que c'est tout le contraire.
Enfin vous voyez de l'invective là où je n'ai mis qu'une question. J'ai choisi cette accroche pour qu'on situe bien le niveau de mon réponse dans le forum. Avec cette cascade de réponse-à-la-réponse, on finit par s'y perdre. Désolé que vous l'ayez mal pris. Mais soyez sans crainte, je ne vous embêterai plus.
Il y a quelques années, cher Fred, l'Argentine a fait banqueroute. Des milliers de déposants faisaient la queue devant les banques. Le pays a littéralement failli sombrer. Pire que l'Islande. Libre à vous de penser que nous n'étions nullement menacés d'un pareil sort à la fin de l'année dernière.
Je ne doute plus à présent que vous ne soyez bel et bien sérieux. Nous n'avons de toute évidence pas la même manière de comprendre la situation. Je pense personnellement que la France est malade de ses corporatismes et de son incapacité à rompre avec le "tout Etat". Vous, apparemment, que le privé a la part trop belle. Vous êtes convaincu de vivre dans un bastion ultralibéral, ce même bastion où je vois un pays gouverné par l'étatisme et bardé de rigidités administratives. Bref, nous ne saurions nous entendre.
Vous m'avez reproché un peu plus haut de ne pas vous lire assez bien. J'en autant à votre service. Il est évident, cher Fred, que si je n'avais pas pu faire autrement que de vendre tel ou tel de mes immeubles pour payer mon ISF, j'aurais bien été obligé de le faire, comme vous avez été semble-t-il contraint de vendre votre héritage pour payer vos droits de succession. Pourquoi voulez-vous donc m'imposer telle ou telle façon de payer ? En quoi serait-il égoïste de payer d'une autre manière que celle que vous me voudriez voir choisir ? J'ai payé, point final. Quant au sens de ma contribution de départ, qui était de dire qu'on peut effectivement être taxé, en France, à plus de 100 % — et non, je ne trouve pas cela normal ! —, vous ne semblez pas le comprendre non plus, puisque la plupart de vos interventions reviennent à justifier l'impôt en général. L'influence de Bernard Maris, peut-être. Mais je ne critique pas la nécessité de l'impôt en général, ni celle de l'impôt sur le revenu (que je ne confonds ni avec la TVA, ni avec la taxe foncière, rassurez-vous). Je dis qu'un impôt personnel et direct qui devient confiscatoire est inique. Piketty vous dira que c'est tout le contraire.
Enfin vous voyez de l'invective là où je n'ai mis qu'une question. J'ai choisi cette accroche pour qu'on situe bien le niveau de mon réponse dans le forum. Avec cette cascade de réponse-à-la-réponse, on finit par s'y perdre. Désolé que vous l'ayez mal pris. Mais soyez sans crainte, je ne vous embêterai plus.
enfin , on peut parler du fond. c'est précisément le moment que vous choisissez pour mettre fin à la discussion, dommage.
vous trouvez qu'il est anormal de payer un impot supérieur à 100% de son revenu. Mais alors que proposez vous comme solution? Car enfin tout le monde est d'accord sur le fait que ce cas de figure ne se présente que si le patrimoine immobilier est très important.
vous avez payé en rognant sur vos capitaux, cela ne me dérange pas, mais si vous n'aviez pas eu ces capitaux, vous auriez du vendre des immeubles (ceux que vous louez, vous faites exprès de vous insurger en prétendant qu'on vous demande de vendre votre résidence principale), comme monsieur tout le monde doit vendre ses immeubles et je répète puisque vous avez mal compris , pas pour payer les frais de succession mais pour ne pas avoir à payer les impots fonciers, on ne parle même pas d'ISF ici mais bel et bien de quelques centaines d'euros d'impot foncier, et oui quelques centaines d'euros par an c'est encore trop pour une majorité de gens modestes, et quand je vois mon salaire et celui de ma femme qui se trouve bien supérieur à celui de pas mal de gens je me dis que ceux qui gagnent moins que moi doivent avoir encore plus de mal à garder "un immeuble qui ne rapporte pas assez". Vous vous insurgez qu'on ne comprenne pas vos problèmes de "propriétaire foncier" mais vous avez encore plus de mal à comprendre les problème du salarié de base.
Maintenant on pourrait se demander si le problème du salarié modeste et le votre ont un lien. On se doute bien que pour vous il n'y en a pas et qu epour moi il y en a un. C'est bien évidemment pour moi un problème de ligne de partage des biens et des richesses. Si certains n'ont pas assez c'est parce que d'autres ont trop. Ceux qui ont trop doivent prendre garde car le passé a montré que quand la ligne de partage va trop loin dans un sens, des têtes finissent par tomber: "s'ils n'ont pas de pain qu'ils mangent des brioches disait marie antoinette", qu'importe s'il fut cruel de lui trancher la tête, qu'importe si elle ne le méritait pas, ce qui importe c'est qu'elle eut la tête tranchée.
on pourrait bien sur discourir sur ces 2 questions: la france est-elle le dernier bastion ultra libéral? mais ce serait un peu hors sujet, même si nous ne tomberions évidemment pas d'accord, l'échange aurait pu être intéressant. La deuxième question, reflet dans le miroir de la première: la france est-elle prisonnière du carcan de ses fonctionnaires privilégiés et d'un état pléthorique et trop interventioniste. Et bien, il suffit de lire quelques unes des déclarations d'Obama ces dernières semaines pour se rendre compte qu'il est plus du coté de mon analyse que du côté de la votre.
enfin la dernière question indépendamment de ce qu'est ou non la France c'est de savoir s'il faut un modèle social ou un modèle néo libéral inspiré par les chicago boys. Il me semble que la crise actuelle fournit pour la plupart des observateurs une réponse claire? quand à Davos le gotha financier et industriel mondial déclare qu'il faut réguler le capitalisme, il dit bien qu'il faut mettre un frein au néo libéralisme des chicago boys. on peut raisonnablement penser que les keynésiens se compteront sur les doigts d'une seul main d'ici 5 ou 10 ans.
par ailleurs comme je l'ai expliqué la comparaison des divers plans de relance en europe ou aux USA montre clairement des choix néo libéraux en France et beaucoup plus modérés ailleurs, c'est aussi un indice.
Quand on regarde la crise du crédit qui a précédé la crise financière et quand on voit que 3 mois avant Sarko voulait relancer en france le crédit hypothécaire, on comprend que la crise des subprimes nous aura permis en france d'éviter cette horreur des prêt hypothécaires, cette intention de sarkozy est aussi un signe.
Depuis le début des années 80, la part des salaires dans le PIB de la France a baissé de 9,3%. Qui sont partis dans la poche du Capital. Ces 9,3% équivalent à plus de 150 milliards d’€ : soit une douzaine de fois le trou de la Sécu ! Un hold-up géant, renouvelé chaque année, au détriment des salariés. Ce chiffre, 9,3 %, suffit à contester toutes les « réformes » en cours : allongement de la durée de cotisations pour les retraites, salaires qui stagnent depuis vingt ans, mise en place de la franchise médicale...
aux Etats-Unis, le capital est taxé à 41 %, et le travail à 23 %. En France, le capital est taxé à 24 %, et le travail à 45 %. C'est pas moi, c'est l'OCDE qui le dit. la France est le dernier bastion du néolibéralisme, la presse internationale le relève d'ailleurs assez régulièrement en alignant Sarkozy à la fois pour ça et pour son néo bonapartisme.
enfin quand on voit la politique fiscale et le fameux "paquet fiscal", c'est une mesure néolibérale pur jus, la même politique que Reagan et Thatcher, ce qu'on appelle le néolibéralisme (au passage ce que beaucoup de monde ignore c'est que le néolibéralisme a commencé à être mis en oeuvre en france en 1984 par Miterrand et lancé par l'émission vive la crise présentée par yves montand) et on peut aller voir sur ce graphique les effets de cette politique aux USA qui pourrait se résumer ainsi : : "Pour éviter le creusement des inégalités il faut baisser les impôts!" , http://pythacli.chez-alice.fr/recent10/augmentationbudgetfamilleUSA79-97.JPG. ce graphique est extrait du film graphique extrait de ce film: "Orwell se retournerait dans sa tombe" trouvable sans problème sur google vidéo
M. Artus voit dans le "package fiscal" de M. Sarkozy de nombreuses similitudes avec la politique de baisses d'impôts menée par Ronald Reagan dans les années 1980. "Elle avait stimulé la consommation des ménages et relancé la machine, sans rien changer sur le taux d'emploi ou la productivité de l'économie. Je crains qu'il n'en aille de même en France. Il y aura sûrement, à court terme, plus de croissance et d'emploi, mais on n'aura aucun effet direct sur la croissance à long terme car presque rien n'est prévu dans le paquet fiscal pour aider les PME à croître", analyse l'économiste.
Près de la moitié des 11 milliards d'allégements avancés par l'Elysée iront aux classes moyennes supérieures et aux ménages les plus aisés. Spécialiste de la fiscalité, Jacques Le Cacheux fait remarquer que l'allégement des droits de succession et de donation "profitera massivement aux patrimoines les plus élevés, les autres étant déjà exonérés". "Ne pas taxer le patrimoine nuit à la mobilité sociale", ajoute-t-il, rejoignant l'analyse de M. Piketty qui pointe le caractère "très néfaste pour le dynamisme de l'économie de l'inertie des situations acquises et d'une économie de rentiers"
"Le bouclier fiscal profite d'abord aux personnes ayant des patrimoines très importants et des revenus relativement modestes par rapport à leur patrimoine. C'est l'écart entre les deux qui fait jouer le dispositif. La version Sarkozy du bouclier (à 50 % et intégrant la CSG et la CRDS) en renforcera la sélectivité", analyse M. Le Cacheux. Pour ce professeur à l'université de Pau, cette politique "n'aura d'effets massifs ni sur l'offre ni sur la demande, et ne sera pas suffisante pour engendrer un point de croissance supplémentaire". En 2007, Bercy avait évalué à 93 000 les bénéficiaires potentiels du bouclier fiscal à 60 % (version Copé) : 16 000 redevables de l'ISF devant se partager 350 millions de remboursements d'impôts et 77 000 contribuables non assujettis à l'ISF "héritant", eux, de 50 millions. Ce qui fait en supposant que les parts sont égales, ce qui n'est pas le cas) que chaque personne payant l'ISF récupèrera 21875 euros, et que chaque personne ne payant pas l'ISF et profitant de cette mesure ( ceux qui payent un impot sur le revenu le plus important) récupèrerait 649,35 euros. ces mesures fiscales profitent avant tout aux plus riches, quelques classes moyennes en récupèrent des miettes et ceux qui ne sont pas imposables (donc les plus pauvres) ne récupèrent rien.
je conclus en laissant la parole à l'homme le plus riche du monde:
"La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, celle des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la remporter." C’est Buffett qui a formulé ce jugement. Surnommé « l'oracle d'Omaha », l'homme d'affaires Warren Buffett, habitué du trio de tête des hommes les plus riches du monde depuis plusieurs années, accède pour la première fois à la place d'honneur en mars 2008, avec une fortune évaluée à 62 milliards de dollars, selon le classement annuel du magazine Forbes. Warren Buffett est donc en février 2008 l'homme le plus riche du monde.
vous trouvez qu'il est anormal de payer un impot supérieur à 100% de son revenu. Mais alors que proposez vous comme solution? Car enfin tout le monde est d'accord sur le fait que ce cas de figure ne se présente que si le patrimoine immobilier est très important.
vous avez payé en rognant sur vos capitaux, cela ne me dérange pas, mais si vous n'aviez pas eu ces capitaux, vous auriez du vendre des immeubles (ceux que vous louez, vous faites exprès de vous insurger en prétendant qu'on vous demande de vendre votre résidence principale), comme monsieur tout le monde doit vendre ses immeubles et je répète puisque vous avez mal compris , pas pour payer les frais de succession mais pour ne pas avoir à payer les impots fonciers, on ne parle même pas d'ISF ici mais bel et bien de quelques centaines d'euros d'impot foncier, et oui quelques centaines d'euros par an c'est encore trop pour une majorité de gens modestes, et quand je vois mon salaire et celui de ma femme qui se trouve bien supérieur à celui de pas mal de gens je me dis que ceux qui gagnent moins que moi doivent avoir encore plus de mal à garder "un immeuble qui ne rapporte pas assez". Vous vous insurgez qu'on ne comprenne pas vos problèmes de "propriétaire foncier" mais vous avez encore plus de mal à comprendre les problème du salarié de base.
Maintenant on pourrait se demander si le problème du salarié modeste et le votre ont un lien. On se doute bien que pour vous il n'y en a pas et qu epour moi il y en a un. C'est bien évidemment pour moi un problème de ligne de partage des biens et des richesses. Si certains n'ont pas assez c'est parce que d'autres ont trop. Ceux qui ont trop doivent prendre garde car le passé a montré que quand la ligne de partage va trop loin dans un sens, des têtes finissent par tomber: "s'ils n'ont pas de pain qu'ils mangent des brioches disait marie antoinette", qu'importe s'il fut cruel de lui trancher la tête, qu'importe si elle ne le méritait pas, ce qui importe c'est qu'elle eut la tête tranchée.
on pourrait bien sur discourir sur ces 2 questions: la france est-elle le dernier bastion ultra libéral? mais ce serait un peu hors sujet, même si nous ne tomberions évidemment pas d'accord, l'échange aurait pu être intéressant. La deuxième question, reflet dans le miroir de la première: la france est-elle prisonnière du carcan de ses fonctionnaires privilégiés et d'un état pléthorique et trop interventioniste. Et bien, il suffit de lire quelques unes des déclarations d'Obama ces dernières semaines pour se rendre compte qu'il est plus du coté de mon analyse que du côté de la votre.
enfin la dernière question indépendamment de ce qu'est ou non la France c'est de savoir s'il faut un modèle social ou un modèle néo libéral inspiré par les chicago boys. Il me semble que la crise actuelle fournit pour la plupart des observateurs une réponse claire? quand à Davos le gotha financier et industriel mondial déclare qu'il faut réguler le capitalisme, il dit bien qu'il faut mettre un frein au néo libéralisme des chicago boys. on peut raisonnablement penser que les keynésiens se compteront sur les doigts d'une seul main d'ici 5 ou 10 ans.
par ailleurs comme je l'ai expliqué la comparaison des divers plans de relance en europe ou aux USA montre clairement des choix néo libéraux en France et beaucoup plus modérés ailleurs, c'est aussi un indice.
Quand on regarde la crise du crédit qui a précédé la crise financière et quand on voit que 3 mois avant Sarko voulait relancer en france le crédit hypothécaire, on comprend que la crise des subprimes nous aura permis en france d'éviter cette horreur des prêt hypothécaires, cette intention de sarkozy est aussi un signe.
Depuis le début des années 80, la part des salaires dans le PIB de la France a baissé de 9,3%. Qui sont partis dans la poche du Capital. Ces 9,3% équivalent à plus de 150 milliards d’€ : soit une douzaine de fois le trou de la Sécu ! Un hold-up géant, renouvelé chaque année, au détriment des salariés. Ce chiffre, 9,3 %, suffit à contester toutes les « réformes » en cours : allongement de la durée de cotisations pour les retraites, salaires qui stagnent depuis vingt ans, mise en place de la franchise médicale...
aux Etats-Unis, le capital est taxé à 41 %, et le travail à 23 %. En France, le capital est taxé à 24 %, et le travail à 45 %. C'est pas moi, c'est l'OCDE qui le dit. la France est le dernier bastion du néolibéralisme, la presse internationale le relève d'ailleurs assez régulièrement en alignant Sarkozy à la fois pour ça et pour son néo bonapartisme.
enfin quand on voit la politique fiscale et le fameux "paquet fiscal", c'est une mesure néolibérale pur jus, la même politique que Reagan et Thatcher, ce qu'on appelle le néolibéralisme (au passage ce que beaucoup de monde ignore c'est que le néolibéralisme a commencé à être mis en oeuvre en france en 1984 par Miterrand et lancé par l'émission vive la crise présentée par yves montand) et on peut aller voir sur ce graphique les effets de cette politique aux USA qui pourrait se résumer ainsi : : "Pour éviter le creusement des inégalités il faut baisser les impôts!" , http://pythacli.chez-alice.fr/recent10/augmentationbudgetfamilleUSA79-97.JPG. ce graphique est extrait du film graphique extrait de ce film: "Orwell se retournerait dans sa tombe" trouvable sans problème sur google vidéo
M. Artus voit dans le "package fiscal" de M. Sarkozy de nombreuses similitudes avec la politique de baisses d'impôts menée par Ronald Reagan dans les années 1980. "Elle avait stimulé la consommation des ménages et relancé la machine, sans rien changer sur le taux d'emploi ou la productivité de l'économie. Je crains qu'il n'en aille de même en France. Il y aura sûrement, à court terme, plus de croissance et d'emploi, mais on n'aura aucun effet direct sur la croissance à long terme car presque rien n'est prévu dans le paquet fiscal pour aider les PME à croître", analyse l'économiste.
Près de la moitié des 11 milliards d'allégements avancés par l'Elysée iront aux classes moyennes supérieures et aux ménages les plus aisés. Spécialiste de la fiscalité, Jacques Le Cacheux fait remarquer que l'allégement des droits de succession et de donation "profitera massivement aux patrimoines les plus élevés, les autres étant déjà exonérés". "Ne pas taxer le patrimoine nuit à la mobilité sociale", ajoute-t-il, rejoignant l'analyse de M. Piketty qui pointe le caractère "très néfaste pour le dynamisme de l'économie de l'inertie des situations acquises et d'une économie de rentiers"
"Le bouclier fiscal profite d'abord aux personnes ayant des patrimoines très importants et des revenus relativement modestes par rapport à leur patrimoine. C'est l'écart entre les deux qui fait jouer le dispositif. La version Sarkozy du bouclier (à 50 % et intégrant la CSG et la CRDS) en renforcera la sélectivité", analyse M. Le Cacheux. Pour ce professeur à l'université de Pau, cette politique "n'aura d'effets massifs ni sur l'offre ni sur la demande, et ne sera pas suffisante pour engendrer un point de croissance supplémentaire". En 2007, Bercy avait évalué à 93 000 les bénéficiaires potentiels du bouclier fiscal à 60 % (version Copé) : 16 000 redevables de l'ISF devant se partager 350 millions de remboursements d'impôts et 77 000 contribuables non assujettis à l'ISF "héritant", eux, de 50 millions. Ce qui fait en supposant que les parts sont égales, ce qui n'est pas le cas) que chaque personne payant l'ISF récupèrera 21875 euros, et que chaque personne ne payant pas l'ISF et profitant de cette mesure ( ceux qui payent un impot sur le revenu le plus important) récupèrerait 649,35 euros. ces mesures fiscales profitent avant tout aux plus riches, quelques classes moyennes en récupèrent des miettes et ceux qui ne sont pas imposables (donc les plus pauvres) ne récupèrent rien.
je conclus en laissant la parole à l'homme le plus riche du monde:
"La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, celle des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la remporter." C’est Buffett qui a formulé ce jugement. Surnommé « l'oracle d'Omaha », l'homme d'affaires Warren Buffett, habitué du trio de tête des hommes les plus riches du monde depuis plusieurs années, accède pour la première fois à la place d'honneur en mars 2008, avec une fortune évaluée à 62 milliards de dollars, selon le classement annuel du magazine Forbes. Warren Buffett est donc en février 2008 l'homme le plus riche du monde.
Un laboratoire se met en place actuellement où l'on met en pratique vos idées,
il s'appelle Venezuela.
il s'appelle Venezuela.
vous pouvez développer ou préciser? il n'y a pas beaucoup d'idées personnelles dans mon message.
Pourquoi l'Argentine a-t-elle fait banqueroute ?
Parce qu'elle a subi d'un côté les erreurs d'une clique politique et affairiste dirigée par un arriviste sans culture ni talents et de l'autre côté appliqué et suivi les règles de l'ultra-libéralisme chères au FMI.
"Amusant", comme cela a des airs de déjà vu...
Parce qu'elle a subi d'un côté les erreurs d'une clique politique et affairiste dirigée par un arriviste sans culture ni talents et de l'autre côté appliqué et suivi les règles de l'ultra-libéralisme chères au FMI.
"Amusant", comme cela a des airs de déjà vu...
Bonjour. Vous n'avez pas tort, et je crois que nous aurions grand intérêt à remettre à plat la dépense publique. Mais à condition d'avoir l'honnêteté de ne rien omettre. Et là, bonjour les idées reçues et les lobbies. De tous bords…
"à commencer par des immeubles non loués (dont la résidence principale), ou qui ne rapportent pas assez"
Et voila ou nous en sommes : des gens qui ont des immeubles vides et qui s'en plaigent, et d'autres qui n'ont pas un toit.
Suggestion : installez des sans abris dans vos immeubles vides : non seulement ils vont prendre soin de l'endroit, aider a faire les travaux d'entretien, je suis sur que ca vous donnera des possibilites pour reduire ces impots si extremes que vous avez a payer, et surtout il y a toujours beaucoup a gagner a rencontrer de nouvelles personnes.
EDIT
je viens de voir la reponse de Fred B.
Je laisse la mienne quand meme...
Et voila ou nous en sommes : des gens qui ont des immeubles vides et qui s'en plaigent, et d'autres qui n'ont pas un toit.
Suggestion : installez des sans abris dans vos immeubles vides : non seulement ils vont prendre soin de l'endroit, aider a faire les travaux d'entretien, je suis sur que ca vous donnera des possibilites pour reduire ces impots si extremes que vous avez a payer, et surtout il y a toujours beaucoup a gagner a rencontrer de nouvelles personnes.
EDIT
je viens de voir la reponse de Fred B.
Je laisse la mienne quand meme...
merci je finissais par croire que j'étais seul.
@LPR (et Fred, hélàs)
Je n'ai PAS d'immeubles vides. Où prenez-vous cette absurdité ? Dans le fait que j'ai écrit "non loués" ? Il s'agit de lieux que j'habite et où je travaille. C'est encore trop pour vous ?
Je n'ai PAS d'immeubles vides. Où prenez-vous cette absurdité ? Dans le fait que j'ai écrit "non loués" ? Il s'agit de lieux que j'habite et où je travaille. C'est encore trop pour vous ?
ok, mais si vous y travaillez, vous ne pouvez pas les defiscaliser ?
C'est magnifique, merci!
dites la C.S.G. ce n'était pas l'impôt provisoire qui ne devait pas durer ?
L'énorme mensonge sur les impôts en France devient vraiment très pénible !
La réalité est celle-ci :
Les Français très moyens (autour de 4 à 5.000 €uros par mois) paient 71% d'impôts !
Je répète SOIXANTE ET ONZE POUR CENT !
L'état dans son inépuisable générosité leur laisse 29% pour jouer aux billes (mais en reprend une bonne petite louche par le biais des amendes en hausse vertigineuse sur tout objet à roulette, immobile ou en mouvement... ce qui n'est pas un impôt mais une sanction bien méritée)
Charges salariales et patronales, impôt sur le revenu, taxes locales et foncières, redevance audiovisuelle, ISF si d'aventure on a hérité d'un appartement cher (mais qui ne rapporte rien) et enfin l'inénarrable TVA à près de 20% sur tout achat hors alimentation suivie de la pathétique CSG, sans parler de la TIPP ou des taxes délirantes sur les cigarettes, l'alcool et autres toxiques exotiques...
Juste pour rire :
TVA : 205 milliards d'€
CSG : 108 milliards d'€
Impôt sur le revenu (IRPP) : 57 milliards d'€
Impôt sur les sociétés (IS) : 46 milliards d'€
Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) : 24 milliards d'€
Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) : 3,8 milliards d'€
Impôt sur les opérations de bourse : 0,203 milliards d'€
CRDS : 5.1 milliards d'€
Droit d'accise
Droits de timbre
Droits dits d'enregistrement :
Droits de succession
Droits de donation
Droits de mutation : 10 milliards d'€
Impôts Locaux
Taxe foncière
Taxe d'enlèvement des ordures ménagères
Taxe d'habitation
Taxe professionnelle
TGAP
Taxe locale d'équipement
Taxe locative
Taxe sur les logements vacants
Alors le bouclier, permettez-moi de me tordre de rire...
A l'occasion je vous parlerai de mon projet de Taxe à l'Amour Ajouté (TAA) vous allez vous gondoler cinq minutes...
***
La réalité est celle-ci :
Les Français très moyens (autour de 4 à 5.000 €uros par mois) paient 71% d'impôts !
Je répète SOIXANTE ET ONZE POUR CENT !
L'état dans son inépuisable générosité leur laisse 29% pour jouer aux billes (mais en reprend une bonne petite louche par le biais des amendes en hausse vertigineuse sur tout objet à roulette, immobile ou en mouvement... ce qui n'est pas un impôt mais une sanction bien méritée)
Charges salariales et patronales, impôt sur le revenu, taxes locales et foncières, redevance audiovisuelle, ISF si d'aventure on a hérité d'un appartement cher (mais qui ne rapporte rien) et enfin l'inénarrable TVA à près de 20% sur tout achat hors alimentation suivie de la pathétique CSG, sans parler de la TIPP ou des taxes délirantes sur les cigarettes, l'alcool et autres toxiques exotiques...
Juste pour rire :
TVA : 205 milliards d'€
CSG : 108 milliards d'€
Impôt sur le revenu (IRPP) : 57 milliards d'€
Impôt sur les sociétés (IS) : 46 milliards d'€
Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) : 24 milliards d'€
Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) : 3,8 milliards d'€
Impôt sur les opérations de bourse : 0,203 milliards d'€
CRDS : 5.1 milliards d'€
Droit d'accise
Droits de timbre
Droits dits d'enregistrement :
Droits de succession
Droits de donation
Droits de mutation : 10 milliards d'€
Impôts Locaux
Taxe foncière
Taxe d'enlèvement des ordures ménagères
Taxe d'habitation
Taxe professionnelle
TGAP
Taxe locale d'équipement
Taxe locative
Taxe sur les logements vacants
Alors le bouclier, permettez-moi de me tordre de rire...
A l'occasion je vous parlerai de mon projet de Taxe à l'Amour Ajouté (TAA) vous allez vous gondoler cinq minutes...
***
C'est un peu HS, mais puisque c'est sous un article de décryptage de la communication gouvernementale en matière d'économie, je vous suggère, Justine, de faire le même travail sur le thème "Les dirigeants de la Société Générale ne lèveront pas leurs stock options. En effet, j'ai l'impression que certains Journalistes, même écrivant dans les maisons les plus réputées, ne connaissent strictement rien à ce sujet, ce qui leur permet de participer (à leur insu?) à une belle entreprise de désinformation.
Puisque je vois que Justine aime les chiffres, voici un article lu dans Libé sur le calcul du chiffre du chômage par le Pôle emploi : "La statistique mensuelle de l'emploi modifiée"
dont le dernier paragraphe : "Le premier chiffre annoncé est crucial puisque c'est bien celui-ci qui est majoritairement repris dans les médias," regrettent-ils dans un communiqué commun intitulé "Deux millions de demandeurs d'emploi qui en cachent trois."
Pour ceux qui ont la flemme de lire, Ils ce sont les syndicats de Pôle emploi et de la Dares
dont le dernier paragraphe : "Le premier chiffre annoncé est crucial puisque c'est bien celui-ci qui est majoritairement repris dans les médias," regrettent-ils dans un communiqué commun intitulé "Deux millions de demandeurs d'emploi qui en cachent trois."
Pour ceux qui ont la flemme de lire, Ils ce sont les syndicats de Pôle emploi et de la Dares
"Chacun avance CE qui l'arrange." Non ?
bataille de chiffres briquée ?
Bonjour,
La loi Tepa, c'est aussi les heures supplémentaires :
Le 18 janvier 2009, en déplacement dans l'Yonne, Nicolas Sarkozy annonçait triomphalement "les heures supplémentaires ça marche, ça marche même mieux que je l'imaginais……il y à 5 millions de salariés qui utilisent les heures supplémentaires : c'est 5 milliards d'euros de pouvoir d'achat en plus".
Ca c'est pour le discours, que disent les chiffres.
La SS vient de communiquer le bilan 2008 des heures supplémentaires exonérées de cotisations sociales au titre de la loi TEPA.
Nombre d'heures supplémentaires effectuées : 725 millions d'heures.
Manque à gagner SS compensé à 100% par l'Etat : 2,8 milliards d'euros.
A ces valeurs communiquées par la SS, il faut ajouter :
L'impact de l'exonération fiscale de ces heures supplémentaires : 1,6 milliards.
Soit un coût budgétaire global 2008 de : 4,4 milliards.
Ceci posé que faut-il en penser ?
725 millions d'heures supplémentaires, c'est quoi ?
Le secteur concurrentiel représentant 17 millions d'actifs auxquels s'ajoutent 5 millions d'agents de la fonction publique, l'ensemble du temps travaillé, compte tenu d'une part d'activité à temps partiel, porte sur un montant de l'ordre de 31,5 millards d'heures.
Les heures supplémentaires représentent donc un surcroit d'activité de 2,3 %.
Première question : Pourquoi une telle croissance de l'activité travaillée ne se traduit en aucune façon dans le PIB 2008 qui est décroissant par rapport au PIB 2007 ?
Deuxième question : Pourquoi une telle croissance de l'activité travaillée ne se traduit pas dans le chiffre d'affaires des entreprises? ce que confirme la baisse constatée des recettes de TVA prise en compte au titre de la loi de finances rectificative du 19 nov. 2008.
En l'absence de données statistiques sur les années antérieures, la réponse aux questions précédentes risque de confirmer que ces heures étaient déjà effectuées avant la mise en place de la loi TEPA, mais n'étaient pas comptabilisées, car n'ouvrant pas droit à une absence de charges sociales et une défiscalisation.
Par contre, ces heures payées 25% de plus et défiscalisées correspondent bien, pour le salarié, à un accroissement de son pouvoir d'achat.
En conclusion, la formule initiale "Travailler plus pour gagner plus" devient " Ne travaillez pas plus, mais vous gagnerez plus (5 milliards d'après Sarkozy), il en coutera 4,4 milliards qui seront supportés par le contribuable".
En d'autres termes, je ne m'explique pas l'euphorie (feinte, j'espère) de notre Président, car distribuer 5 milliards pour certains, payés 4,4 milliards par tous, c'est quasiment une partie à somme nulle. Mais devant un tel constat, consolons nous, notre remarquable ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, Mme Lagarde, pourra dire que ce n'est pas mauvais puisque c'est nul.
La loi Tepa, c'est aussi les heures supplémentaires :
Le 18 janvier 2009, en déplacement dans l'Yonne, Nicolas Sarkozy annonçait triomphalement "les heures supplémentaires ça marche, ça marche même mieux que je l'imaginais……il y à 5 millions de salariés qui utilisent les heures supplémentaires : c'est 5 milliards d'euros de pouvoir d'achat en plus".
Ca c'est pour le discours, que disent les chiffres.
La SS vient de communiquer le bilan 2008 des heures supplémentaires exonérées de cotisations sociales au titre de la loi TEPA.
Nombre d'heures supplémentaires effectuées : 725 millions d'heures.
Manque à gagner SS compensé à 100% par l'Etat : 2,8 milliards d'euros.
A ces valeurs communiquées par la SS, il faut ajouter :
L'impact de l'exonération fiscale de ces heures supplémentaires : 1,6 milliards.
Soit un coût budgétaire global 2008 de : 4,4 milliards.
Ceci posé que faut-il en penser ?
725 millions d'heures supplémentaires, c'est quoi ?
Le secteur concurrentiel représentant 17 millions d'actifs auxquels s'ajoutent 5 millions d'agents de la fonction publique, l'ensemble du temps travaillé, compte tenu d'une part d'activité à temps partiel, porte sur un montant de l'ordre de 31,5 millards d'heures.
Les heures supplémentaires représentent donc un surcroit d'activité de 2,3 %.
Première question : Pourquoi une telle croissance de l'activité travaillée ne se traduit en aucune façon dans le PIB 2008 qui est décroissant par rapport au PIB 2007 ?
Deuxième question : Pourquoi une telle croissance de l'activité travaillée ne se traduit pas dans le chiffre d'affaires des entreprises? ce que confirme la baisse constatée des recettes de TVA prise en compte au titre de la loi de finances rectificative du 19 nov. 2008.
En l'absence de données statistiques sur les années antérieures, la réponse aux questions précédentes risque de confirmer que ces heures étaient déjà effectuées avant la mise en place de la loi TEPA, mais n'étaient pas comptabilisées, car n'ouvrant pas droit à une absence de charges sociales et une défiscalisation.
Par contre, ces heures payées 25% de plus et défiscalisées correspondent bien, pour le salarié, à un accroissement de son pouvoir d'achat.
En conclusion, la formule initiale "Travailler plus pour gagner plus" devient " Ne travaillez pas plus, mais vous gagnerez plus (5 milliards d'après Sarkozy), il en coutera 4,4 milliards qui seront supportés par le contribuable".
En d'autres termes, je ne m'explique pas l'euphorie (feinte, j'espère) de notre Président, car distribuer 5 milliards pour certains, payés 4,4 milliards par tous, c'est quasiment une partie à somme nulle. Mais devant un tel constat, consolons nous, notre remarquable ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, Mme Lagarde, pourra dire que ce n'est pas mauvais puisque c'est nul.
Très clair, merci Justine.
Finalement, on n'aurait pas dû en faire tout ce foin à l'époque de cette mesure emblématique pour laquelle Nicolas a été élu, car cette loi TEPA est bien à l'image de sa politique : tout dans l'annonce (15 milliards) et que pouic dans les faits (7,7 milliards).
A ceci près que 7 milliards, c'est toujours nettement plus que toutes les autres mesures d'exonérations individuelles qu'il a prises. Et que je pense qu'on aurait raison de râler tout de même.
Ce qui me fait dire
- d'une part que l'annonce de la suppression de la taxe professionnelle est une vaste supercherie (20 milliards à remplacer
- et que d'autre part, l'effet du bouclier est quasi-nul : c'est pas Dassault avec son chèque du Trésor Public qui va soutenir le marché en achetant 60 millions de brosses à dents à la place des consommateurs, et quand je vois le produit de la 'vente du siècle', je me dis que les investissements de ces messieurs est en dur, en capital, et n'a rien à voir avec les investissements dans les emplois de demain...
Donc non seulement la récession pour 2009 je la vois bien (-2,9% cette année) mais en plus, je ne pressens qu'une reprise molle pour 2010. Si ça peut intéresser l'Insee mon avis ;)
A ceci près que 7 milliards, c'est toujours nettement plus que toutes les autres mesures d'exonérations individuelles qu'il a prises. Et que je pense qu'on aurait raison de râler tout de même.
Ce qui me fait dire
- d'une part que l'annonce de la suppression de la taxe professionnelle est une vaste supercherie (20 milliards à remplacer
- et que d'autre part, l'effet du bouclier est quasi-nul : c'est pas Dassault avec son chèque du Trésor Public qui va soutenir le marché en achetant 60 millions de brosses à dents à la place des consommateurs, et quand je vois le produit de la 'vente du siècle', je me dis que les investissements de ces messieurs est en dur, en capital, et n'a rien à voir avec les investissements dans les emplois de demain...
Donc non seulement la récession pour 2009 je la vois bien (-2,9% cette année) mais en plus, je ne pressens qu'une reprise molle pour 2010. Si ça peut intéresser l'Insee mon avis ;)
Donc, d'après ces chiffres, le bouclier fiscal coûte plus qu'il ne rapporte, ou ai-je manqué quelque chose ?
Dans ce cas, l'argument selon lequel il est dans l'intérêt du pays de ménager les haut revenus s'avère finalement faux.
Dans ce cas, l'argument selon lequel il est dans l'intérêt du pays de ménager les haut revenus s'avère finalement faux.
Le PS ne signale pas, toutefois, que malgré les effets du bouclier, ces contribuables aisés s'acquittent de 616 millions d'euros d'impôts chaque année.
Et alors ? Qu'est-ce que ça peut foutre ? Ce genre de chiffre n'a aucune signification. Supposons, par exemple, que les impôts me réclament un milliard. Ça ne changera rien pour moi. Je garderais le même train de vie, je picolerais autant de champ' que je veux, je voyagerais toujours en jet privé, j'aurais toujours plein de Rolex à chaque poignet (et aux chevilles aussi, tiens, pour bien montrer que j'ai pas raté ma vie, moi).
Bref, si on me pique un milliard, ça veut dire que j'en gagne au moins deux (voire beaucoup plus avec toutes les niches fiscales que je peux trouver grâces à mes avocats spécialisés). Ma vie ne sera pas changée pour autant. Le budget de la collectivité, par contre, s'en trouvera mieux.
Bien entendu, ce genre de fiction, on se la raconte quand on n'en a pas un. Quand on devient Gad Elmaleh, en général, c'est pas la même chanson. Plus on en a, plus on en veut. Même s'il faudrait plusieurs vies de nabab pour tout dépenser.
Et tout devient clair!
Pourquoi lémédias ne nous avaient-ils jamais donné des explications aussi simples et précises?
Pourquoi lémédias ne nous avaient-ils jamais donné des explications aussi simples et précises?